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Army of Two: le cartel du diable, un jeu diablement musclé?

Army of Two : le cartel du diable est un jeu d’action/tir à la troisième personne sorti en France le 29 mars 2013 sur Xbox 360 et Playstation 3. Il est édité par Electronic Arts et développé par EA Montréal et Visceral Games.
Bien que le titre soit précédé des opus Army of Two et Army of Two : le 40ème jour, c’est pour ma part le premier volet que je teste. Je ne le comparerai donc pas à ses grands frères, ce qui me permet quelque part de poser un avis plus neutre.

Alpha & Bravo aiment... Les balles masquées ohé ohé!
Alpha & Bravo aiment… Les balles masquées ohé ohé!

Petite parenthèse :

Ce qui est bien avec Game Inferno, c’est qu’on est libre de vous parler de jeux vidéo sans se cantonner à un quelconque ordre chronologique, sans se perdre dans une actualité constante. On peut revenir à tout moment sur les titres que l’on veut, par simple envie de vous les faire découvrir, pour le plaisir de partager, car après tout même si ils vieillissent, les jeux vidéo sont intemporels non ?

Revenons à nos moutons :

Dans Army of Two : Le cartel du diable, on incarne les mercenaires masqués Alpha et/ou Bravo, luttant ici contre le cartel de la drogue de Mexico et accessoirement un grand méchant.
Si le titre est jouable en solo, le vrai plaisir et l’intérêt demeurent dans le fait de jouer en coop. Certains diront que le scénario est simpliste, qu’on tire dans le tas ou encore que les dialogues sont loin d’être des échanges philosophiques et intellectuels… C’est sûr qu’entre deux tirs de lance-roquettes on pense forcément à évoquer Shakespeare ou le conflit Israelo-Palestinien…
Les joueurs qui s’offrent une partie de Army of Two, quelque soit l’opus, savent à quoi s’attendre et ont ce qu’ils veulent, à savoir de l’action, du tir et de la coop musclée. Le jeu est honnête et efficace, voilà tout.

A deux c'est toujours mieux...
A deux c’est toujours mieux…

Mexico, Mexiiicoooo :

Favelas et autres décors du genre. Ruelles et recoins. Façades colorées et abîmées. Architecture typique et paysages qui le sont tout autant… Plutôt agréable. En fait, on ne fait pas plus attention que ça aux décors. Le jeu va très vite, les ennemis arrivent par dizaines et il faut être réactif. Ce n’est donc pas un point qui nécessite que l’on s’y attarde.

Exemple d'environnement de jeu
Exemple d’environnement de jeu

Le gameplay(sir) :

Ben oui, j’ai pris du plaisir avec le gameplay et je n’ai pas honte de le dire ! Celui-ci est ultra simple. Changer d’arme est un jeu d’enfant. Pas besoin d’ouvrir un inventaire et de faire défiler le matos jusqu’à tomber sur l’arme que l’on souhaite, ce qui serait un sérieux handicap dans un jeu d’action qui envoie quasi non stop. Sur Xbox 360, il suffit de presser la touche Y et on a alors automatiquement l’une des trois armes du stock entre les mains. Si celle-ci ne convient pas on appuie alors de nouveau sur la touche en question et le tour est joué. On a également en notre possession une quantité limitée de grenades qui se renouvelle à chaque nouveau chapitre. Pour les lancer, un petit coup de touche RB suffit.

Une arme parmi d'autres...
Une arme parmi d’autres…

Les fans de destruction massive, et même les autres, apprécieront également le mode overkill qui permet durant un laps de temps limité mais intense de tout détruire sur son passage. Le moteur Frostbite 2, créé par DICE, fait voler les décors en morceaux et pourquoi pas quelques jambes et quelques têtes au passage, le tout pour un résultat explosif. Le mode overkill s’acquiert à force de dégommage d’ennemis et s’actionne ici par le biais de la touche LB puis s’interrompt de la même manière, ou lorsque la jauge dudit mode est vide.
Pour le reste, le temps de chargement est un peu long mais supportable et, point très agréable, l’avancée est régulièrement sauvegardée. Je n’ai donc pas constaté de défaut particulier ou de chose à redire au niveau du gameplay.

Le mode overkill, ça pète!
Le mode overkill, ça pète!

I Tune et armurerie :

Ben oui, ici on peut tuner notre personnage des pieds à la tête. J’avoue avoir bien aimé ce point là (mon côté fille sans doute).
De nombreux masques délirants se débloquent au fil du jeu (panda, tête de mort, tigre, etc), ainsi que des tenues et des tatouages pour nos avant-bras musclés. Les armes peuvent elles aussi être personnalisées visuellement, ainsi qu’améliorées techniquement. Tout cela n’est évidemment pas gratuit. L’argent se gagne par le biais des missions et la manière dont on les exécute. Comme pour les tenues, de nouvelles armes se débloquent automatiquement au fur et à mesure.

Exemple de masques proposés dans le jeu
Exemple de masques proposés dans le jeu

Point final :

Vous l’aurez compris, mon avis sur Army of Two : Le cartel du diable est carrément positif. Ce TPS envoie du bois, ça s’enchaine très vite et sans fausse note. Les dialogues m’ont parfois fait sourire mais je ne les critiquerai pas pour autant et l’histoire est bien entendue très simple. Les gentils d’un côté, les méchants de l’autre, un fil rouge basique et des armes.
C’est un jeu qui, dans son genre bien sûr, est franchement bon, comme pourrait l’être un défouloir de type Dead Rising pour certains. Je le conseille aux acharnés de la gâchette, à ceux qui veulent se vider la tête et passer un bon moment. La version française intégrale est évidemment un plus.

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