Final Fantasy X HD Remaster, la fantaisie finale fait peau neuve
Bientôt douze ans que Final Fantasy X est apparu sur nos terres. Il y a douze ans, le jeu était estampillé Squaresoft. Depuis, le studio japonais à l’origine de la saga Final Fantasy a fusionné avec Enix donnant naissance au « tout puissant » Square-Enix. Pour ceux qui sont un peu jeunes, imaginez que Coca-Cola fusionne avec Pepsi. Vous comprenez la dinguerie de la chose ?
Le 21 mars dernier donc, pour le plus grand bonheur de nombreux fans (dont je fais parti), Final Fantasy X est sorti en version HD sur PlayStation 3 (accompagné de son petit frère honni, Final Fantasy X-2). Deux grands J-RPG pour le prix d’un, la vie réserve parfois de belles surprises. Cette « compilation » est aussi disponible sur PlayStation Vita mais on se concentrera sur la version PS3 (celle que j’ai eu l’occasion de tester).
This is My Story
Techniquement, tout le monde connaît l’histoire de ce FFX, je dis bien « techniquement » car les plus jeunes d’entre nous et/ou les moins chanceux, n’ont pas eu l’occasion de faire à l’époque ce fameux Final Fantasy « tout en couloir, agrémenté de nombreuses cinématiques, le tout avec très peu d’explorations, en somme, pas un Final Fantasy ». Oui ! Il y a douze ans, FFX a été accueilli comme FFXIII à sa sortie, passons.
Dans Final Fantasy X, vous incarnez Tidus (du moins dans la trame scénaristique), le joueur star de l’équipe de Blitzball des Zanarkand Abes. On reviendra sur le blitzball plus tard. Au début du jeu, sa ville, Zanarkand est attaqué par un monstre gigantesque du nom de Sin. Après quelques combats contre les monstres que la bête a relâché, il est aspiré par celui-ci et se retrouve dans le monde de Spira. Un monde sous la menace périodique de Sin. Le seul moyen de le vaincre est d’invoquer l’ultime chimère à la fin d’un long pèlerinage autour de Spira afin d’apporter la Félicité pour quelques années. Après plusieurs rencontres hautes en couleur avec les différents protagonistes de l’histoire, vous ferez donc route en tant que gardien de l’apprentie invokeuse Yuna afin de l’aider à vaincre la bête.
Exposé comme ça, le scénario a l’air vraiment léger, pourtant c’est un des tous meilleurs de la saga. Le problème est que, pour éviter les révélations, je ne pouvais pas faire mieux. Si vous voulez le fin mot de l’histoire, il va falloir y jouer.
« Réfléchir ne résout rien » (Tidus dans la Forêt de Macalania)
Approuver les propos de Tidus pour appréhender ce Final Fantasy est tout sauf une bonne idée, nous allons voir pourquoi.
Les combats de FFX voient disparaître le traditionnel ATB (Active Time Battle pour les noobs) au profit du CTB (Conditionnal Turn-based Battle system). Les combats, qui étaient jusque-là en tour par tour temps réel depuis Final Fantasy IV deviennent de ce fait plus tactiques vu que vous disposez maintenant d’un temps illimité pour agir grâce au CTB. De plus, vous constaterez en haut à droite de l’écran la présence d’une fenêtre CTB vous donnant l’ordre des 32 prochains tours, parfait pour mettre votre stratégie en place et limiter les dégâts… Si vous en avez les moyens.
Comme dans FFVII et FFVIII, vous combattrez avec trois personnages simultanément. N’oublions pas que mis à part FFXII et XIII, on a toujours combattu à quatre dans Final Fantasy. Notez d’ailleurs que seuls les personnages qui auront effectué une action lors du combat recevront des points de compétences (PC). Il vous faudra donc switcher en plein affrontement à l’aide de la touche L1 pour appeler un nouveau personnage (sans pour autant perdre un tour d’action) si vous souhaitez que tous vos personnages obtiennent des PC. Vous pourrez aussi changer d’armes et d’armures pendant le combat, parfait si vous avez le mauvais équipement en début de combat et que vous ne pouvez pas fuir (on se sent toujours un peu con quand on attaque un ennemi aquatique avec l’épée Fraternité de Tidus).
Mis à part les traditionnelles actions attaque, magie, objet, etc… Les protagonistes pourront compter sur une jauge d’Overdrive (située juste sous la barre de PV) qui se remplira sous certaines conditions (coups portés à l’ennemi, coups encaissés, utilisation d’objets curatifs…) Les habitués de la série auront bien sûr compris que cette jauge correspond à la limite/limit break/transe et autres expressions ne désignant qu’une seule chose : un coup surpuissant pouvant vous tirer d’une position fâcheuse.
Venons-en maintenant à l’évolution de vos personnages. FFX introduit pour la première fois dans la série un autre système que le traditionnel gain de points d’expérience pour monter en niveau. Ici, vous gagnerez donc des points de compétences qui se convertiront en Niv.E à chaque palier. Ces Niv.E vous serviront à vous déplacer sur le sphérier, dispositif accessible via le menu qui vous permet d’augmenter les statistiques de vos personnages ou de leur apprendre de nouvelles capacités. Ainsi, vous pourrez tout apprendre à tous vos personnages selon le chemin emprunté. Chaque Niv.E vous permettra de vous déplacer d’une case mais il vous faudra récupérer différentes sphères pour activer les cases qui vous intéressent, sphères que vous obtenez en général à chaque fin de combat (accompagnées de Gils et parfois d’accessoires), du moins pour les basiques. Le sphérier est un système d’évolution assez complexe donc je ne saurais trop vous conseiller de choisir le sphérier standard pour votre première partie, moins permissif il est vrai mais beaucoup plus « safe » que le sphérier expert.
Enfin, dernière chose à savoir sur les combats : à la manière de Rydia dans FFIV, seul un personnage est capable d’invoquer des chimères, l’invokeuse Yuna. Je me rappelle d’ailleurs que mes deux premières heures sur FFX il y a dix ans m’avait un peu frustré à ce niveau.
Secrets of Spira
Comme tout bon J-RPG qui se respecte, Spira, le monde dans lequel se déroule notre histoire, foisonne de lieux secrets, de collectibles utiles (prend ça les plumes d’Auditore), d’épreuves plus ou moins intéressantes et surtout de boss cachés, beaucoup plus forts que le véritable boss de fin.
Au rayon des collectibles utiles, on notera la recherche trépidante et quasi-vitale des manuels Al Bhed. Ceux-ci sont des ouvrages qui vous permettront de comprendre le dialecte des Al Bhed, une peuplade de Spira pro-technologie. De plus, plusieurs messages indiquant des lieux cachés sont écrits en Al Bhed, il vous faudra donc fouiller les moindres recoins pour récupérer ces précieux manuels si vous voulez tout savoir sur le jeu.
Pour acquérir la pleine puissance des traditionnelles armes légendaires de vos personnages, il vous faudra réussir plusieurs épreuves plus chiantes les unes que les autres pour obtenir les sceaux permettant de maximiser leur puissance. Au menu ? Une course de chocobos à gagner dans un chrono indiquant 0 seconde, une épreuve dans laquelle il vous faudra esquiver 200 éclairs d’affilée etc… A réserver aux acharnés et aux perfectionnistes.
D’ailleurs, en parlant d’armes, vous remarquerez bien vite au long de l’aventure que certaines possèdent jusqu’à quatre emplacements de personnalisation (pareil pour les armures). Vous pourrez ainsi ajouter des effets dans les emplacement vides moyennant des objets et en passant par le menu « modifier ».
Je profite d’ailleurs du paragraphe précédent pour vous parler du blitzball. A l’instar du Triple Triad de FFVIII et IX et d’autres mini-jeux de la série paraissant anodins mais ayant une véritable utilité, le blitzball a une importance capitale dans votre quête de la partie parfaite. En effet, il vous faudra jouer (et gagner) de nombreux matchs afin de débloquer les trois overdrives de Wakka ainsi que le Sceau de Mercure, objet indispensable si vous voulez que l’arme légendaire de notre blitzballeur à la houppe soit à pleine puissance. Qu’est-ce que le blitzball ? C’est un sport aquatique à mi-chemin entre le handball (passe à la main), le football (tir au pied) et un peu le waterpolo (ça se passe sous l’eau). Deux équipes de cinq joueurs sont opposées dans des matchs de deux fois cinq minutes et bien sûr, le but est de marquer plus de buts que son adversaire. Le déroulement des matchs est un mix entre « commandes RPG » et jeu de sport, un peu comme les jeux Captain Tsubasa sortis sur Super NES (pour ceux qui connaissent). Je ne m’étendrais pas plus sur la manière de jouer, le didacticiel du jeu le fait beaucoup mieux que moi. Tout au long du jeu, vous jouerez l’équipe de Wakka : les Besaid Aurochs. Une équipe connue pour être la plus mauvaise de l’histoire : à vous de faire bouger les choses et de changer ce statut dès le premier tournoi. Après tout, vous êtes Tidus, le joueur star des Zanarkand Abes !
PS : Quelqu’un pourrait m’expliquer comment ces dix mecs peuvent rester aussi longtemps sous l’eau et se déplacer aussi facilement alors qu’ils se prennent des tacles empoisonnés dans le buffet ?
Enfin, mis à part une chasse aux monstres dont je ne vous parlerais pas ici, sachez que seulement cinq des huit chimères du jeu sont immanquables. Les trois autres s’obtiendront sous certaines conditions plus ou moins drastiques. Par exemple, pour obtenir l’une des plus puissantes du jeu (que vous pourrez admirer lors d’une de vos premières rencontres avec Seymour Guado), il vous faudra trouver le trésor caché de chaque temple de Spira à l’aide de la sphère d’initié. Dans le cas contraire, vous pourrez vous asseoir sur celle-ci (et sur une autre qui nécessite d’avoir toutes les autres chimères du jeu). Gaffe à ce que vous faites alors, réfléchir peut s’avérer très important, n’est-ce pas Tidus ?
Au plaisir des yeux et des oreilles
La version PlayStation 2, loin d’être moche pour le coup a été tout simplement sublimée dans cette remasterisation HD. Certains décors ont été retravaillés, les personnages principaux ont de nouveaux visages beaucoup plus expressifs (ceux d’Auron et de Wakka, pour ne citer qu’eux, sont magnifiques). Les chimères ont elles aussi eu droit à un ravalement de façade du plus bel effet. L’aliasing est quasi-inexistant et vous vous surprendrez même à voir des PNJs se déplacer au loin (comme le chocobo au croisement de la route et du Temple de Djose que l’on voit depuis le début de celle-ci). Les ombres, que ce soit en plein combat ou lors de vos déplacements sont parfaitement rendues (beaucoup mieux rendues que sur une ribambelle de jeux récents) et Tidus soulève même de la poussière lors de son déplacement sur certaines surfaces: vraiment classe. Enfin, les effets de lumière (Soleil, etc), les magies et le flou de chaleur dans le désert sont de toute beauté. On a affaire à un portage de grande qualité surtout qu’on ne subit aucune chute de framerate tout au long de notre expérience.
Cependant, on pourra reprocher le fait que tout le monde n’ait pas eu droit à une refonte graphique (tous les PNJs, même les plus importants) et aussi le fait que le visage de Yuna n’est pas très réussi. Pour ce dernier point, ça ne reste que mon avis. Quant au chara-design, on n’aime ou on n’aime pas. Personnellement, j’ai toujours été fan du style de Tetsuya Nomura (FFVII, FFVIII, FFXIII, etc…)
Enfin, ajoutons que les cinématiques sont d’époque et toujours aussi belles ! Elles étaient déjà techniquement excellentes sur PS2 et n’ont pas à rougir des années qui passent. Incroyable!
La musique, une des composantes essentielles de Final Fantasy est issue du travail conjoint du « légendaire » Nobuo Uematsu et de Masashi Hamauzu. Deux compositeurs de talent qu’on ne présente plus (le premier étant l’historique de Final Fantasy tandis que l’autre a officié sur Final Fantasy XIII,XIII-2 et « XIII-3 » récemment). Déjà magnifique lors de sa sortie initiale, elle est toujours superbe après une remasterisation de qualité, voire parfois meilleure pour certains thèmes. On compte d’ailleurs pas loin d’une centaine de morceaux refondus pour l’occasion et on prendra toujours autant plaisir à écouter les mélancoliques To Zanarkand et People of The North Pole, le dérangeant Seymour’s Ambition, le reposant thème de Besaid, le cristallin To The End of The Abyss (ma préférée), le très rythmé Battle Theme et SURTOUT les nombreuses versions du touchant Song of Prayer. Une OST à couper le souffle tout simplement.
PS : Le doublage anglais, je ne connais que celui-ci, est de qualité. Il n’y a pas que les voix japonaises dans la vie, même si elles ont ma préférence en général.
A dream that will End Some Time
Sans doute la conclusion la plus simple que j’ai eu à écrire depuis que j’écris des tests/avis: Final Fantasy X est un très grand J-RPG! De la trempe de ceux qu’on n’oublie pas et qu’on refait les yeux fermés, toujours avec le même plaisir. Tous les ingrédients d’un grand jeu sont réunis ici : des graphismes sublimés par cette remasterisation, une bande-son inoubliable et un scénario alambiqué (dans le bon sens du terme). Du héros un peu stupide mais terriblement attachant (Tidus) au personnage plus mûr et plus baddass (Auron), en passant par celle qui met l’ambiance (merci Rikku), le casting de ce Final Fantasy est de haute volée. Vous aurez même le droit à votre petite histoire d’amour. En fait, le seul « reproche » qui pourrait être fait au jeu concerne les temps de chargement qui sont un peu longs sur PS3 mais c’est plus du chipotage qu’un réel problème.
Si vous aimez la saga phare de Square Enix ou que vous voulez redécouvrir FFX, foncez ! Le jeu en vaut la chandelle !
Jouabilité : ★★★★★ C’est Final Fantasy. A moins de ne pas savoir lire, il n’y a aucune difficulté dans la jouabilité.
Réalisation : ★★★★★ Au top ! Les graphismes ont été sublimés par la remasterisation et une foule de détails font la différence comme les ombres, la poussière et j’en passe…
Musique et Son : ★★★★★ Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu, Final Fantasy I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, XII, XIII… Ai-je vraiment besoin d’argumenter après cette liste ? Mention très bien au doublage anglais qui est à la hauteur de cette perle qu’est Final Fantasy X.
Difficulté: ★★★☆☆ si vous ne faites que l’histoire (certains passages corsés mériteraient 4★). ★★★★★ si vous tentez le platine. Vous allez en baver avec certaines quêtes et surtout les boss cachés…
Durée de vie : ★★★★★ Compter environ une cinquantaine d’heures en ligne droite et le triple si vous voulez compléter toutes les quêtes annexes. A notre époque où on trouve normal qu’un jeu ne dure que 10-15 heures, ça fait un bien fou d’avoir tant de choses à faire et à explorer.
ça donne envie tout ça! Je ne l’avais pas fini à l’époque, les quêtes annexes (la chasse en particulier) ayant eu raison de ma patience… C’est juste dommage qu’ils n’aient pas laissé la possibilité d’acheter les deux opus séparément, le X-2 ne m’inspirant pas du tout.
Je me fais la même réflexion chaque fois que je vois un remake HD: c’est fou comme notre cerveau embellit les souvenirs que l’on a d’un jeu. Dans ma tête, FFX sur PS2 ressemblait au remake HD. Il suffit de jeter un coup d’oeil à un quelconque comparatif pour s’apercevoir qu’il n’en est rien. ^^
Visuels mis à part, c’est sans aucun doute l’un des FF proposant le meilleur système de leveling et de combat, et le premier (il me semble) où les chimères prennent VRAIMENT part au combat (mention spéciale à la Shiva la plus classe de l’histoire vidéoludique :p).
Je sais pas vraiment si c’est dommage qu’on n’est pas le droit aux jeux séparés… Il faut savoir que même si les japonais ont deux jeux séparés, ils ont aussi deux jeux pleins pots (alors que nous avons les 2 pour le prix d’un).
Je sais pas si mon cerveau embellit le passé mais oui je trouvais FFX magnifique à l’époque et je pense que si on ne jette pas un oeil à ce FFX HD, il reste beau… Après, sur la comparaison il n’y a pas photo, on est d’accord.
Pour le leveling tu as tout à fait raison, c’est le FF sur lequel j’ai pris le plus de pied sur le leveling, on a tellement le choix de faire ce qu’on veut, et c’est bien le seul FF dans ce cas… Et ouais, il me semble qu’on ne pouvait pas contrôler les chimères jusqu’à maintenant, les temps ont changé depuis.
Pour information, je tente le platine copain donc: la chasse c’est fini, les courses de chocobos aussi, les 200 éclairs ont été esquivé, les papillons attrapés et les pampas battus! JE suis au top 😀
C’est sûr que si c’est pour avoir les deux jeux plein pot, mieux vaut le bundle… 😀
Je trouve que les jeux PS2 restent encore très acceptables pour la plupart, si comme tu dis on ne les confronte pas à leur descendance HD-ifiée. ^^
Bon courage pour le platine! Pour ma part, le même scénario s’est reproduit sur FF8, 9 et 10: la quantité et la longueur des quêtes annexes ont fini par me lasser et je ne les ai jamais finis. Faudra que tu me donnes ton secret pour finir/platiner autant de jeux!
1) ce qui est bizarre, c’est que les quêtes annexes t’aient freiné dans ta progression… Mais elles sont annexes, pourquoi t’es tu senti obligé de les faire? ha ha.
2) J’ai pas de secret pour le platine, juste de la passion et la satisfaction de savoir que j’ai fini un jeu en long, en large et en travers.
3) Merci pour le courage envoyé
1) Bah disons que tout comme toi j’aime bien essayer de faire un maximum de choses dans un jeu… Et comme je sais qu’une fois le boss final battu ma motivation à faire les quêtes annexes retombe fortement, je m’efforce de les faire avant d’attaquer la dernière ligne droite (et au final je ne finis ni le jeu ni les quêtes annexes).
2) Je ne pense pas manquer de passion et pourtant je ne platine pas souvent mes jeux. La satisfaction du devoir accompli, je te l’accorde volontiers. Le fait est que trop souvent je trouve qu’obtenir le platine demande de faire des trucs chiants et/ou répétitifs (Je ne dis pas que c’est le cas pour FF10, les quêtes annexes étant sympa mais juste un peu trop chronophages à mon goût).
3) You’re welcome! 😉
1) ah ouais je comprends, j’ai exactement cette manière de faire! D’ailleurs dans FFX elle est obligatoire à moins que tu veuilles te taper un NG+
2) je ne dis pas que tu manques de passion, je dis juste que je suis passionné par le côté jusqu’en-boutisme que certains jeux peuvent proposés.
Après il est vrai que beaucoup de platines demandent des trucs vraiment chiants à faire (les collectibles d’Assassin’s Creed, les modes multijoueurs de jeux qui ne sont pas multi à la base ou encore les trophées « tuer X ennemis avec tels armes », un classique d’Uncharted). Cela dit, dans les RPGs, il n’y a rien d’aussi chiants… C’est juste, comme tu le dis CHRONOPHAGE! Et ce n’est pas que ton avis, c’est la vérité. J’en suis déjà à 110h sur FFX, c’est dire.
Dans le genre trophées chiants, je vote Uncharted: « Tuez 50 mobs à poings nus après leur avoir tiré une balle dans le genou gauche »… J’exagère un peu mais c’est de ce goût-là.
En tous les cas, je réitère toute mon admiration envers ton jusqu’au-boutisme: Pokemon, FF13, FF10, c’est pas une mince affaire de faire correctement le tour de ces titres.
C’est quasiment ça Uncharted (tuer d’un seul coup de poings après avoir tiré sur un mob, une horreur).
Merci mec, ça me touche… Mais j’en ai pas fini avec FFX et FFXIII n’est que l’arbre qui cache la forêt, mate la liste de mes 30 platines, c’est sale, très sale: http://psnprofiles.com/Liryc-Sama&completion=platinum&order=played&pf=all#content
And I thought I was the sensible one. Thanks for setting me stgharit.
Waouh, merci pour cet article :). Super cool .
Je me suis remis dessus et je dois avouer que je suis un gros fan des FF , et le remix Hd me met des étoiles dans les yeux * – * . On retrouve les sensations du ffx de la ps2 en ayant les graphisme HD .
Juste magnifique . 🙂
Merci pour le compliment! J’ai pris un pied fou à refaire ce jeu au max (platine à la clef) comme si je ne l’avais jamais fait. Et j’ai pris encore plus de plaisir à écrire ce test!
Putain. Je suis pas objective parce que au delà d’être mon FF préféré, c’est mon jeu préféré de tous les temps.
Super test, j’avais l’impression de me lire par moment x) Mis à part pour Rin… On est pas du tout d’accord sur Rin je le trouve ringard au possible.
Oh et pour les visages. Celui de Yuna est certes raté, mais celui de Tidus aussi est carrément pas beau. On dirait qu’ils sont allé chez un chirurgien esthétique underground Al bhed pour se faire des injection de botox de chocobo bon marché.
Mis à part ça cette version PS3 est un régal, je suis repartie pour une centaine d’heures de jeu sans soucis.
Bon puis sinon j’ai cliqué, du coup j’ai un peu la larme à l’œil…
ça fait toujours plaisir quand un test plait (qu’on est aimé ou pas le jeu, ok t’es pas objective mais faut dire que ce Final Fantasy X est un super FF… Bon je crois les avoir tous kiffé aussi alors je suis pas plus objectif). Bien sûr, pour Rin ce n’était que pur sarcasme, le mec est bronzé au poil et se balade en « gilet Aladdin »! Il lui manquait plus qu’Abou, le Génie, Jasmine et Raj… Non pas Rajah! En effet je n’ai parlé que du visage de Yuna mais c’est vraiment le sien qui m’a fait mal, je sais pas pourquoi :/ Ba tant pis, ça se voit vraiment que dans certaines cut scenes, en soit on s’en tape!
Mais ouais cette version PS3 est sublime! Je suis presque dégouté de l’avoir platiné (250h baby), je saurais mm plus quoi faire dedans, et la jouer en No-Sphere c’est pas mon délire!
No-sphere ? Quel détraqué mental ferait ça ?!
Le NSG! C’est genre le MUST du Masochisme FF, des tas de personnes l’ont fait et le font encore. Je leur laisse 😉