Rogue Legacy – L’héritier de Castlevania
Je suis heureux de vous présenter ce jeu qui, pour moi, est vraiment représentatif de ce que les jeux indépendants peuvent nous offrir. .
Développé, édité et livré par Cellar Door Games et fraîchement sorti le 27 juin 2013 sur PC et Steam, voici Rogue Legacy.
Avant de vous parler du jeu en lui même, il serait bienvenue de vous introduire au type du Rogue-like qui comme son nom l’indique,est un genre reprenant les mécaniques du jeu sorti en 1980 sur PC.
Le principe est simple : vous êtes un aventurier et vous devez parcourir des kilomètres de souterrains et affronter des monstres afin d’explorer ce donjon.
Simple mais efficace, c’est l’ancêtre du Hack’N Slash, genre lui aussi ouvertement inspiré par Donjons & Dragons.
Pour éviter trop d’explications futiles, voici une liste non-exhaustive des plus grands titres de ce genre :
– Dnd
– Hack
– Moria
– The Binding of Isaac
– Slash’EM
– ZAngband
Je ne vais pas m’étendre sur le genre tant ses jeux sont nombreux qu’ils viennent du milieu professionnel ou amateur.
L’histoire de ce jeu est simple, dès le début le héros de ce jeu va se faire tout simplement maudire dans un château très ancien, très hanté et très à l’architecture complexe. Une fois le roi maudit, le joueur incarnera un des descendants de cette longue lignée afin d’aller délivrer l’âme du roi.
Rien de plus, rien de moins !
Ainsi donc le jeu s’ouvre sur cet écran simple, pas de fioritures, pas d’éléments inutiles pour nous en mettre plein la vue. On peut voir le donjon que le joueur va devoir arpenter encore, encore et encore…
Le jeu se jouant principalement à la manette (Xbox 360/PC et approximativement tout autres types de manette), la touche X permet de voir votre dernier héritier utilisé et ses caractéristiques, Y permet d’accéder aux options et RT quant à lui sert à lire les lettres du soldat anonyme.
À chaque mort, on se retrouve ici, sur le hall des portraits des membres de la famille du Prince.
C’est donc ici que l’on choisit son personnage, chaque héritier possède des traits spécifiques générés aléatoirement, ainsi que la classe (Barbare, Paladin, Mage allant jusqu’à la celle de Shinobi) et un sort attribué aléatoirement aussi (sauf pour les Archimages qui peuvent choisir via la touche parade leur sortilège une fois entré dans le donjon.)
Une fois le personnage choisi, on tombe directement sur “Le château” qui permet d’améliorer les points de vie, la force, les classes et diverses options. Tout ça se paye avec l’or que l’on récolte en tuant des ennemis, en brisant des éléments du décors ou en ouvrant les coffres que vous trouverez.
Dans la cour du donjon, on trouve le Forgeron, l’Enchanteresse et l’Architecte.
Dans l’ordre voici leurs utilités :
– Premièrement, le Forgeron permet d’acheter des armures et des armes plus puissantes ou avec divers effets (vampirisme, plus rapide, etc).
– L’Enchanteresse quant à elle, peut vendre des bonus à équiper comme le dash, le double-saut ou encore l’augmentation de la difficulté des ennemis contre plus d’or.
– L’architecte, lui est utile sans or à dépenser, sa spécificité est juste qu’il peut conserver le précédent donjon,c’est-à-dire sans que celui-ci ne soit modifié par l’aléatoire des salles . Très utile si on a trouvé un boss ou deux voir des pièces avec des coffres.
Le donjon :
C’est là que se fait 95% du temps de jeu, c’est là qu’il faut affronter mille dangers, des monstres, des pièges, des boss, des salles aléatoirement générées pour déstabiliser le joueur mais en même temps pour lui offrir une durée de vie très intéressant car le joueur ne se trouve jamais dans le même château, l’exploration est donc totalement nouvelle à chaque partie.
Les salles étant disposées sans ordres précis, les boss sont complexes à trouver je conseille donc d’utiliser l’architecte une fois un boss trouvé.
Le boss se présente aux joueurs généralement en sortant de l’ombre et avec une petite cinématique, puis il vous faudra le tuer et la tâche ne s’annonce pas aisé.
Une fois les quatre boss achevé, il ne reste plus qu’à se charger du dernier et à clore l’histoire du jeu.
Magnifiques compositions de Tettix & A Shell in the Pit, le jeu est doucement bercé par des thèmes chiptunes le tout donnant une impression de rejouer à un des vieux Castelvania.
Un des thèmes qui sera le plus écouté par le joueur reste celui du château (Trilobyte ) :
La Note :
18/20
Pas de doute, Rogue Legacy est un des gros titres indépendants de cette année 2013.
Que ce soit par sa difficulté, son replay value, sa bande-son voir son ingéniosité, ce jeu se démarque et creuse un gouffre entre ce que peut produire les studios indépendants et ce que font aujourd’hui les grosses sociétés. Une vague de fraîcheur dans le monde vidéoludique.
Une pépite indé que je me ferai avec grand plaisir sur PS Vita (version prévue pour début 2014 si je ne m’abuse).
Une sacrée pépite, une mine même !
Et oui une version sur Vita et PlayStation 4 de prévue normalement.