Hitman Absolution : test et retour sur un jeu à faire absolument !
Mon petit doigt m’a dit, et il ne ment jamais, que certains d’entre vous, (membres de la team y compris), n’ont encore jamais joué à Hitman Absolution.
Non mais là je crie au scandale ! C’est comme si vous n’aviez jamais joué un GTA ou un TOMB RAIDER… M’enfin !
Heureusement, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Surtout que le prochain Hitman est prévu pour le 11/03/16.
Hitman Absolution est un jeu d’action et d’infiltration à la troisième personne, sorti en France le 20 novembre 2012 sur PC, Playstation 3 et Xbox 360. Il est édité par Square Enix et développé par IO Interactive.
Il s’agit du cinquième opus de la saga consacrée à l’agent 47 (même si on parle peu du premier), mais nul besoin d’être passé par la série de jeux précédente pour s’essayer à celui-ci.
En effet, dans Hitman Absolution, l’histoire prend une tournure plus personnelle que la réalisation de simples contrats.
En fan inconditionnelle du célèbre tueur à gages imberbe dont j’ai seulement fait la connaissance via ce dernier volet, j’ai bien sûr testé Hitman : HD trilogy lors de sa sortie le 1er février 2013, mais j’ai préféré ne pas m’y attarder.
Hitman Absolution est tellement réussi, tous détails confondus, qu’il ne laisse pas vraiment de chance à ses prédécesseurs d’être appréciés, tout du moins quand on commence par la fin… Néanmoins, je tiens à préciser que cet avis n’engage que moi.
Si avec ce long préambule je ne vous ai pas encore convaincu d’essayer le jeu, j’espère que la suite du test s’en chargera. Après tout, c’est dans l’ordre des choses que de vouloir partager ce qui nous plaît, non ?
47, un sacré numéro :
47, ou agent 47, est un tueur à gages travaillant pour L’Agence : une organisation assez trouble qui le considère comme son meilleur élément.
A l’origine, 47 est un clone né de l’ADN de cinq dangereux criminels dans le cadre d’un projet de recherche confidentiel mené par le Dr Ort-Meyer.
Si le but initial de ces expérimentations clandestines était de créer le tueur parfait, des sentiments humains habitent pourtant 47. Celui-ci doit son « nom » au code-barres tatoué sur sa nuque et finissant par le nombre en question.
L’histoire :
Dans cet opus, 47 va prendre sous son aile une jeune fille prénommée Victoria, que son ex partenaire ou disons plutôt ex contact, Dana Burnwood, a fait sortir de l’Agence. L’adolescente était victime d’expérimentations comme l’était 47 à l’époque. L’Agence charge donc le célèbre tueur d’éliminer Diana. L’histoire commence véritablement au moment où celui-ci accède à la planque, et plus particulièrement à la salle de bain de Diana, alors qu’elle prend sa douche. S’en suit une cinématique où elle explique à 47 la raison de sa trahison et où elle lui demande de protéger Victoria. Si l’agent lui tire dessus à contre coeur et la laisse pour morte (ou pas), il accepte néanmoins d’aider la jeune fille. L’Agence l’ayant trahi en lui cachant des informations, 47 la trahie à son tour en partant avec la jeune fille. Nombreux sont ceux qui veulent mettre la main sur Victoria et forcément nombreuses sont les personnes à éliminer. Au début, 47 cachera Victoria dans un orphelinat tenu par des religieuses, mais elle finira par être enlevée par les hommes de mains de Dexter, un vilain méchant qui s’intéresse à ses capacités encore endormies (les mêmes que 47). Tout en cherchant des réponses à ses questions, 47 remplira des contrats pour Birdie, un indic qui lui donnera des informations et l’aiguillera dans ses recherches en échange de personnes à éliminer pour ses intérêts personnels.
La boîte à flingues et autres joujoux :
En dehors de ses cultissimes Silverballers avec silencieux et de sa corde à piano, qui permettent à 47 d’éliminer ses cibles en toute discrétion, l’assassin se fera ici allégrement plaisir avec une multitude d’armes à feu ou d’armes blanches. Vous pourrez par exemple tuer vos ennemis avec : couteaux, tournevis, sabre, fusil à pompe, fusil à lunette, seringue, bong, flingues à gogo gadget au bras… Pour résumer, 47 peut se servir de toutes les armes qu’il trouve dans le jeu, soit en les prenant à ses ennemis, soit parce que certaines l’attendent à différents endroits. Certaines armes sont également liées à des défis, comme par exemple la seringue avec laquelle il sera proposé d’effectuer un certain nombre de meurtres par injection (défi « injection subtile »). A tout cela s’ajoute la possibilité de tuer vos ennemis en empoisonnant leur nourriture ou encore leur café, en faisant exploser leur voiture, en leur faisant tomber quelque chose dessus ou même en les poussant par la fenêtre. C’est ce qui fait en grande partie d’Hitman Absolution un jeu ultra complet au gameplay extra riche. Il est bien sûr conseillé de cacher les corps dans divers endroits, comme une armoire ou un coffre, afin de ne pas attirer l’attention des autres ennemis. Car si vous pouvez évidemment choisir de vous la jouer en mode bourrin, il est encore plus jouissif d’y aller en mode « infiltré », car 47 a également la possibilité de se déguiser tout au long du jeu. Cela fait aussi partie des objectifs à remplir…
Environnement :
Les graphismes et les environnements sont particulièrement soignés. Si il ne s’agit pas d’un monde ouvert, vous bénéficiez tout de même d’un champ de manœuvre assez étendu. Chicago, Chinatown, un hôtel, le désert, une mine, l’orphelinat, un laboratoire, Hope (un bled paumé du Dakota du sud), une gare, un tribunal, un repère de camés, un bar à striptease et j’en passe ! Il y a de quoi vous faire plaisir dans Hitman Absolution, surtout que vous pouvez faire et refaire une mission en l’appréhendant chaque fois de manière différente. Avec tous les défis qu’il y a à débloquer, d’objets à ramasser et tenues à porter, sans compter les manières de tuer (ça fait beaucoup de « er »), vous en avez pour des heures et des heures de jeu. Désolée, il est tellement riche qu’au bout d’un moment j’ai arrêté de compter.
Au final :
Je mets 20/20 à Hitman Absolution. Pour moi c’est un sans faute hyper addictif et vachement bien pensé. On ne peut qu’être pris dans le jeu et la VF intégrale permet de s’immerger encore plus dans le jeu. Les niveaux ou environnements sont visuellement très agréables et recèlent d’une multitude de possibilités en matière de gameplay. C’est comme si il ne s’agissait pas seulement d’un jeu, mais de plusieurs jeux en un.
Je vous recommande donc vivement Hitman Absolution, vous serez ainsi fin prêt à la sortie de l’opus n°6 !
Hitman Absolution est sans conteste un bon jeu. Perso, j’y est passé des heures, l’esthétisme est parfaite, les graphismes géniaux, le gameplay idéal.
Mais en même temps, au niveau de l’histoire, on se rend compte qu’autant Hitman est un bon jeu, autant c’est un mauvais Hitman. L’histoire est bourrée d’incohérence, je trouve, qui font que pour un tueur à gage embauché par une agence criminelle secrété, c’est totalement foireux. Difficile de donner des exemples précis sans spoiler l’histoire. De plus, la base du jeu même à changée: de nombreux niveau ne sont pas des niveaux d’assassinat mais d’infiltration. Pour moi, c’est un gros point négatif: j’ai rien contre les jeux d’infiltration, mais avec Hitman j’attendais autre chose.
Mais sinon, qu’est ce que ce jeu est bon! Foncez dessus sans hésiter, il est parfaitement réalisé. Un excellent jeu, mais un mauvais Hitman, quoi. C’est ce qui fait qu’il a été conspué par les fans à sa sortie, mais adoré par les novices.