ᕦ(° Д°)ᕤ Giant Robot ᕦ(° Д°)ᕤ

Miyamoto is back avec un projet des plus étranges : Project Giant Robot (le nom n’est pas définitif). J’ai pu mettre les mains pour une partie sur cet OVNI vidéoludique… Récit d’une expérience surprenante.

Vous vous souvenez des Power Rangers et de leur gros robot qui avait l’air à la fois si puissant et si peu maniable ? Le jouet Mattel Rock’em Sock’em vous dit quelque chose ?

Mélangez les deux et vous obtiendrez « Projet Robot Géant ». La démo que j’ai pu essayer se découpe en deux phases, voyons ça de plus près.

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Transformation demandée !

La première phase consiste à fabriquer son robot. La customisation joue un rôle important dans Giant Robot : le robot est composé de 30 éléments avec un grand choix de type de pièces qui influenceront votre style de jeu (Plus de vitesse contre moins de stabilité…) Votre création aura des airs de jouet géant : On est chez Nintendo, n’espérez pas reproduire l’EVA-01.

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Robot After All

Vous l’avez compris, une fois votre robot construit, c’est parti pour la castagne (voilà la deuxième phase). À chaque bouton, une action : RT pour avancer, LT pour reculer, chaque stick correspond à un bras du robot et les gachettes servent sans doute à quelque chose. C’est compliqué à prendre en main au début mais cet apprentissage laborieux fait partie de l’expérience de jeu.

Le bassin du robot s’oriente à l’aide du gyroscope de la mablette (je sais que le nom officiel est Wii U Gamepad mais je préfère dire mablette). On joue via l’écran de celle-ci, la vue FPS étant plus pratique pour apprécier les distances, vu que la caméra utilisée sur la TV fait plus retransmission de match de boxe…

Le rythme d’une joute est assez lent, vous permettant ainsi d’apprécier la situation, le but du jeu étant de mettre à terre le(s) robot(s) adverse(s).

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WTF is going on ?!

C’est lourd, étrange, pas beau mais bizarrement j’ai trouvé ça diablement rigolo. Ça m’a rappelé les concours de robots qu’on pouvait voir dans E=M6.

On se sent extrêmement fragile : pas de barre de vie, la chute c’est la mort et la moindre charge est une prise de risque.

Comme dit ci-dessus, les contrôles sont extrêmement laborieux et ne fait qu’amplifier le sentiment de fragilité de votre colosse métallique, c’est ce qui rend l’expérience drôle. On cherche son équilibre, ses boutons et le moindre pas (sans s’écrouler) est une victoire. Réussir à faire tomber son adversaire vous garantira même le titre incontesté de PGM.

On est là plus devant un prototype sympathique, reste à voir le contenu final et le prix du jeu. Je me dis malgré tout qu’il y a du potentiel, surtout en ligne. Tout dépendra de l’équilibrage et si la sauce prend dans la communauté des joueurs. Ni brillant, ni nul, je garde un oeil curieux sur ce jeu.