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[Anime] Hiver 2022 : La sélection de Loos (aka « faut regarder quoi »)

Oyez oyez, c’est pas la première fois que je fais ça mais c’est la première que je fait ça ici: chaque année, plein de dessins animés japonais (dits « animes ») sortent, et ces sorties sont organisées en saisons (hiver de janvier à mars, printemps d’avril à juin, été de juillet à septembre, et automne d’octobre à décembre).

On est en janvier 2022, c’est donc le début de la saison d’hiver 2022. Beaucoup de séries sortent, et sans surprise c’est un certain travail de trier le bon grain de l’ivraie ; c’est donc l’exercice que je vous propose ici. J’ai regardé les premiers épisodes de pas moins de 23 séries sur 34 (si je me fie à la liste qu’on peut trouver sur AniChart.net, détail qui a une petite importance car par exemple elle ne contient pas les animes pornos). Les 12 restantes sont soit des trucs qui m’intéressent vraiment pas (genre Futsal Boys ou Rusted Armors), soit des suites d’anime que j’ai pas regardé (genre How a Realist Hero Rebuilt the Kingdom, ou Quand Takagi me Taquine. Note: Malgré ça y’en a quand même un dont je vais parler, Arifureta), soit des trucs qui sont juste pas encore sortis (genre Salaryman’s Club ou le nouveau Precure).

Quelques précisions d’usage: Je ne vais pas parler de séries « leftover » (les séries démarrées plus tôt mais ayant plus de 12 épisodes, donc pas de Ranking of Kings même si c’est toujours super bien), je ne vais pas parler de TV Shorts (les séries qui sont sur un format court de 3-6mn. Notez que j’aurais pu mais là c’est parce que je n’en ai vu aucun), et je ne vais pas parler des formats ONA/OVA/Film/Special (sauf cas spéciaux genre quand Netflix sort une série d’un coup. Y’en a une dans la liste, The Orbital Children, mais elle est pas encore sortie). Par contre, je vais parler des animes qui sortent avec un rythme bizarre (c’est à dire Demon Slayer, mais pas les 12 premiers eps de Jojo Part 6 parce que bon techniquement tout est sorti la saison passée).

Dernier point avant de démarrer, je ferai en fin d’article une pseudo tier-list des animes qui valent le coup d’oeil sur cette saison. Bien entendu, tout est subjectif, c’est tout à fait possible qu’un truc qui m’ait plu ne vous plaise pas, et vice versa, mais si vous avez pas un paquet d’heure devant vous pour vous faire votre propre avis, cet article devrait vous aider. Et je préfère préciser que ce n’est pas parce que j’écris moins sur un anime qu’il est moins bien (c’est même plutôt l’inverse, même s’il y a des contre-exemples).

Et si vous êtes sages, y’aura même un petit cadeau à la fin sous la forme des openings d’anime que j’aime bien sur cette saison. Parce que je suis comme ça moi.

Akebi’s Sailor Uniform

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : on continue !

Scénario : Akebi s’apprête à rentrer au lycée et elle est MEGA HYPE. Mais elle l’est pour une raison assez spécifique : elle va enfin porter la marinière d’usage cousue sur mesure par sa mère, et embrasser cette belle tradition pour commencer au mieux ses années lycée. Ça serait quand même tragique que les traditions se perdent…

Avis :

Je réalise que j’ai écrit le plot comme un truc ultra de droite mais en fait c’est surtout pour faire une blague avec un twist du 1er épisode. Bref parlons de l’anime: c’est SUPER BEAU genre assez dingue. C’est beau dans les décors, c’est beau dans l’animation, c’est beau tout court quoi. C’est très chill et plaisant à regarder. Même si le premier épisode m’a paru un peu long, ce n’était pas « long désagréable », juste comfortable. Tous les décors éclatent la rétine, y’a des sakuga (= de la « belle animation » pour simplifier) dans tous les sens tout le temps, des fois pour un rien, ce qui fait que c’est tout le temps super agréable à voir. En bonus, j’aime aussi beaucoup le charadesign qui est assez original, et les personnages sont chouettes (de ce qu’on en a vu, hallelujah après 86, Misaki Kuno double enfin une gamine qui a la personnalité d’une gamine (la sœur d’Akebi)).

Niveau scénario j’me pose quand même quelques questions, parce que ce qui est annoncé comme le scénario de l’anime a l’air d’être plus ou moins bouclé à la fin de l’épisode 1… sur 12. Je doute pas qu’ils vont trouver des trucs à dire, mais je me demande quoi du coup. Après avoir vu l’épisode 2, je tiens à rajouter que l’école pour filles dans laquelle elles sont RESPIRE LE FRIC comme rarement. Comme quoi finalement c’est quand même peut-être un peu de droite. Ah et cet épisode 2 reste mignon et chill mais y’a l’air d’y avoir quelques fetish un peu chelou et bizarrement placés. Dans l’épisode 1 c’était les pieds, dans l’épisode 2 c’est les lèvres… Rien de tragique (pour l’instant), peut-être même une fausse impression, mais bon je préfère le mentionner.

 

Arifureta: From Commonplace to World’s Strongest Season 2

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 0

Statut : droppé avant d’avoir commencé la S2

Scénario (de la saison 1) : une classe de lycée se fait isekaisier (Les Isekai c’est des histoires de fiction dans lesquelles des gens de notre monde se font transposer avec ou sans réincarnation dans un monde de fantasy. Ici c’est sans réincarnation). Un élève spécifique de cette classe va se faire bamboozler en bonus par un collègue « taquin » (qui essaye de l’assassiner donc), ce qui va l’amener à se retrouver dans une zone trop dangereuse pour lui du donjon dans lequel ils étaient. Cette blagounette va lui coûter un bras et une partie de sa santé mentale, mais il va découvrir que comme dans à peu près tous les RPG du monde, tuer des ennemis trop fort pour soit ça file pleeeein d’XP.

Avis :

Alors lui je dois le contextualiser un peu, surtout vu qu’en vrai je n’ai pas vu la saison 2. Arifureta saison 1, donc, est un anime récent, mais pas très récent (2019), et je ne l’ai pas vu au moment de sa diffusion. C’est un pur anime de milieu de vague Isekai. C’est pas un pionnier du genre, il en récupère la plupart des codes et des défauts. Mais là où Arifureta se démarque, c’est que la S1 a réussir à acquérir de manière presque impressionnante une très mauvaise réputation auprès des fans. Si vous allez voir son score sur MyAnimeList, vous allez le voir vers 6,65 (sur 10). 6,65 vous vous direz, ce n’est pas catastrophique (ni mirobolant mais bon), et vous aurez raison (c’est la zone « ventre mou » des notes sur MAL mais en général les animes qui s’y trouvent ont un petit public). Pourtant, si vous parlez d’Arifureta à quelqu’un qui l’a vu, vous allez avoir quasi unanimement un retour vraiment très négatif (donc pas « indifférent » mais « vraiment mauvais »). Un anime clivant donc à priori.

Du coup quand j’ai regardé le planning de cette saison, j’étais fort surpris de une suite à Arifureta 3 ans après la S1. En soit, une S2 publiée rapidement après la S1 aurait été facilement compréhensible (même en cas de bide de la S1, c’est ce qu’on appelle un « split cour »), mais 3 ans plus tard par contre ça l’est moins. Ca veut dire qu’il y a eu une nouvelle levée de fond et que les ayants droit ont réussi à convaincre suffisamment de gens à mettre des sous dedans et constituer un comité de production. En plus de ça, cette saison 2 se paye le luxe incroyable d’être top4 (au moment d’écrire cet article) en termes de popularité (donc le nombre de gens qui ont ajouté l’anime à leur liste), à la fois sur MyAnimeList et AniChart (qui est lié à AniList). Donc un anime qui ne laisse pas les gens indifférents.

Je suis complètement perdu du coup, c’est de la merde ou pas ? Est-ce que mes souvenirs sont faux ? En fait Arifureta c’est bien et je me suis trompé ? Du coup j’ai bingé la première saison dans l’optique d’aller voir la S2. Et non effectivement c’est pas bien. Le scénario est ok-mais-pas-passionnant, le héros est edgy de manière bien agaçante, la 3DCG est scandaleusement moche, l’OST a des jolies tracks mais est utilisé n’importe comment, y’a un épisode entier consacré à un combat contre un monstre random dont on n’a rien à foutre… bref c’est pas bien. Mais j’ai dit que j’ai binge la saison 1, ce qui est inexact. En réalité, j’ai ragequit quand le protag roule une pelle à une loli blonde vampire de 300 ans. Niquez-vous.

Attack on Titans Final Season Part 2

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : j’irai jusqu’au bout comme Eren, même si ce n’est pas forcément une bonne idée…

Scénario : Vous avez vraiment besoin que je pitch l’Attaque des Titans ? A la dernière saison ? Je ne crois pas non

Avis :

Bon j’ai fini le manga avant que la saison commence, donc je sais comment ça va se terminer et je sais que la fin ne me convient pas. DU COUP, je suis pas dans la meilleure disposition imaginable pour attaquer cette saison finale-non-mais-pour-de-vrai-cette-fois.

Mais ce n’est pas le sujet. Pour cette saison finale finale donc, Mappa continue d’utiliser sa formule 2D-3D efficace (des fois un peu cheum, des fois pas), et on continue de dérouler le scénar. La bataille de Shinganshina montrée au début de cet arc est peut-être la dernier moment d’Attack on Titans que je trouve sympa donc pour l’instant ça va encore, mais je vous avoue que je suis blasé, je sais vers quoi on va et quoi que fasse Mappa ça n’y changera probablement rien.

CUE!

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : on va continuer quelques épisodes pour voir mais le risque de drop est assez haut

Scénario : C’est des seiyuus (doubleur japonais d’anime) qui débutent dans le milieu et qu’on va suivre dans leurs aventures du monde de la production visuelle japonaise.

Avis :

L’incipit est plutôt bon, avec un fac-similé du Chateau dans le Ciel sous le prisme du doublage, et en vrai je pourrais signer pour un anime comme ça. Bon par contre derrière ça a furieusement l’air d’être construit comme un anime d’idol, ce qui n’est évidemment pas un problème en soit mais c’est un genre assez spécifique et qui m’intéresse moins que la promesse d’un anime qui veut parler de l’envers du décor de la production d’animes et du métier de seiyuu. Par ailleurs, il y a BEAUCOUP de personnages pour l’exercice (15 filles), sachant que les animes d’idol tournent en général autour de 5 à 9 personnages, ce qui fait un peu peur.

Après avoir vu l’épisode 2 je commence à entrapercevoir l’orientation de l’anime, qui a quand même l’air de parler de seiyuus plus que d’idols, ce qui me redonne un peu d’espoir, mais j’ai aussi l’impression que cet anime a une crise identitaire assez dramatique dans la mesure où je trouve pas l’acting des seiyuus inoubliable (ceux de la vraie vie donc, pas les personnages de l’anime). Pas mal de voix sonnent très similaires et celles qui se démarquent le font plusieurs fois de manière agaçante, et bon c’est un peu un acte manqué quoi. Mais c’est une impression après 2 épisodes, ça ne veut pas dire grand chose sur l’entier de l’anime (qui est par ailleurs annoncé pour 24 épisodes, ce qui est rare à la fois pour ce genre et dans la conjoncture actuelle).

Bref, pour l’instant je continue, mais si l’aspect seiyuu commence à un moment à s’effacer pour virer vers un anime d’idols, je pense que je droperai assez vite.

Demon Slayer Entrainment District Arc

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 7

Statut : on va aller jusqu’au bouuuut de la nuiiiiiit

Scénario : On est dans l’ère Taisho (~1920) dans un Japon qui ressemble au vrai à l’exception de la présence de démons mangeurs d’homme, contre lesquels luttent de vaillants pourfendeurs. Dans cette saison 3 (parce que le film c’était la saison 2 soyons sérieux), Tanjiro et ses amis vont aller enquêter dans le quartier des plaisirs où d’étranges disparitions et morts « accidentelles » ont lieu.

Avis :

La saison a déjà bien commencé vu qu’ils ont rediffusé le film sous forme de saison (techniquement c’est un anime de l’automne 2021, mais vu la diffusion bizarre je l’inclue dans la liste), et je dirais même qu’on entame la partie la plus croustillante de l’arc (ça se caillasse véner).

C’est le Demon Slayer qu’on aime et qu’on connaît, donc c’est ultra beau (plus que certains moments du film selon moi), la production est on fire, l’arc est ultra efficace (et, micro spoiler, tout le meilleur est à venir). En bonus dans cet arc Inosuke est un peu moins relou que d’habitude (malheureusement Zenitsu non, mais ça viendra plus tard).

Un incontournable assurément, n’hésitez pas. Regardez Demon Slayer, mangez Demon Slayer, Demon Slayer c’est bien.

Fantasia Sango – Realm of Legends

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : droppé

Scénario : C’est une adaptation d’un RPG Taiwanais qui se passe en Chine dans l’histoire des trois royaumes, y’a des démons et des super pouvoirs et je sais pas comment pitcher ça mieux parce qu’en vrai j’m’en balek un peu.

Avis :

Le saviez-tu, la Chine possède une production d’anime MASSIVE. Genre en termes de volume pur, elle doit être facile à 60-80% de la prod japonaise. Seulement, contrairement à la production japonaise, la production chinoise ne s’exporte pour ainsi dire pas du tout (ou en tout cas pas via des canaux officiels, vous trouverez sans doute des fansub si vous cherchez bien). Genre littéralement y’a moins d’anime chinois qui sont distribués internationalement que y’avait d’anime japonais dans cette situation dans les années 70.

Pourquoi je vous dit tout ça alors que Fantasia Sango est un anime japonais ? Parce que Fantasia Sango est un anime japonais qui a grave la gueule d’un anime chinois. Et c’est trèèèèès clairement adressé pour un public chinois. Genre y’a 0 doute.

Et bon comment dire. C’est pas que j’ai pas les mêmes goûts que le marché chinois, mais j’ai pas les mêmes goûts que le marché chinois. Quand tu racontes une histoire géolocalisée en Chine, avec que des noms chinois, que tu rajoutes une surcouche d’une licence absolument inconnue et très franchement pas passionnante, avec une narration rushée au possible, une production vraiment pas ouf, et un cast trop vite trop grand de personnages hauts en couleurs qu’on n’a pas appris à apprécier avant de découvrir leur gimmick chiant (mention au baquet qui parle), ben ça donne un anime drop après l’épisode 1.

Girls’ Frontline

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : j’vais regarder encore un ep pour valider ma première impression mais après ça sera très probablement drop

Scénario : Vous aimez la guerre ? Ben là c’est ça mais c’est des « poupées » artificielles qui combattent, autonomes mais dirigées à distance par des humains. C’est une adaptation d’un mobage (jeu mobile free-to-play japonais avec des mécaniques de gacha) relativement vieux (2018).

Avis :

Je sais pas quoi en penser. C’est pas horrible en soit, mais on est est dans un délire full militaire mais avec que des meufs plus ou moins vêtues et dont la mort n’a aucune valeur vu que ce sont des robots (malgré le fait qu’elles soient écrites comme des humains).  Faut voir ça comme un anime de stratégie militaire, ce qui est un genre très clairement sous-représenté dans le milieu de l’animation japonaise (et en soit c’est intéressant), genre un des seuls exemples que je pourrais citer c’est 86 (et c’est pas son seul propos). Bon 86 c’est quand même vachement mieux, restons clairs.

La prod n’est pas époustouflante mais comme c’est de l’action ça fonctionne à peu près (sur le premier épisode). C’est pas avec ce type de contenu que tu peux accrocher ton audience sur 12 eps, donc au final je ne sais pas quelles sont les ambitions de l’anime. On parle de « poupées » humaines qui font la guerre ce qui n’est pas incroyablement engageant, encore moins quand on ne connaît pas l’univers (et les charadesign ne sont pas incroyables), MAIS il faut souligner que  le « commandant » (= le joueur dans le mobage) est représenté par son avatar féminin, ce qui est un peu une rareté dans le monde des adaptations de mobage.

L’aspect le plus étonnant de cette adaptation c’est que le mobage n’est pas tout jeune, ce qui en fait une adaptation sort un peu de nulle part. Ah et l’opening déchire même s’il est pas du tout dans le même style que l’anime.

In the Land of Leadale

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : sauf gros accident j’irai jusqu’au bout

Scénario : Version courte: Prenez l’arc Mother Rosario de Sword Art Online, mixez avec Overlord et versez le tout dans un isekai chill. Version un peu moins courte: Keina est une jeune fille gravement malade. Suite à une panne d’électricité dans son hôpital, elle se retrouve « coincée » dans le VRMMO auquel elle jouait (Leadale), mais 200 ans après l’époque où elle y jouait (dans l’histoire du jeu). Est-elle en vie ou non ? Aucune idée, mais elle compte bien profiter de cette seconde chance pour se faire une place dans le monde de Leadale.

Avis :

Il faut que je précise d’entrée de jeu que les isekai chill, c’est plutôt ma came, et celui-ci coche plutôt bien mes cases. C’est feel good, plutôt drôle, avec un univers pas-ouf-mais-pas-full-chiant-non-plus. Alors oui, il brille pas sur sa technique, maaaais la production arrive à bien cacher la merde au chat grâce à une bonne utilisation de techniques de SD (super deformed) et autres gags visuels. Les personnages sont plutôt attachants rapidement, et y’a une interconnexion de certains personnages (la MC a 3 « enfants » qui sont en fait d’anciens personnages à elle qu’elle a transformé en PNJ à l’époque où elle jouait) qui crée des situations amusantes.

La problématique de « est-ce qu’il y a d’autres joueurs » et « est-ce que l’héroïne est morte » arrive viteuf à créer un peu d’intérêt, mais on se doute qu’on n’aura pas de réponse dans les 12 épisodes de l’anime (vu que c’est une adaptation de Light Novel), et de toutes façons on n’est pas vraiment là pour ça. Reste que voir quelqu’un vivre sa meilleure vie au sens le plus littéral du terme (parce que bon entre ça et un lit d’hôpital, le choix est vite fait), c’est une bouffée d’air frais plutôt bienvenue.

Les Mémoires de Vanitas Part 2

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : j’irai probablement au bout

Scénario : C’est la saison 2/partie 2 (c’est un split cour) de Vanitas, donc la suite de cette histoire dans un Paris alternatif du 18e siècle où il existe un « anti-Paris » peuplé de vampires, qui essayent autant que possible de vivre en harmonie avec les humains, mais où tout se complique lorsque certains vampires commencent à perdre le contrôle. Heureusement que Vanitas passe par là, simple humain mais qui possède un livre étrange capable de faire des choses inattendues aux vampires.

Avis :

Alors la S1 de Vanitas était plutôt qualitative, mais étonnamment j’en garde peu de souvenirs malgré le fait qu’elle ne date que de cet été. J’veux dire je me souviens que c’était bien hein, j’ai aucun grief contre lui, et si je me pose 30s j’arrive à me souvenirs de certains trucs sans problèmes, mais quand on m’évoque la série, à part la tension sexuelle désamorcée un peu trop vite entre les deux protagonistes, y’a pas grand chose qui a marqué ma mémoire au fer rouge.

Du coup c’est une bonne surprise de voir que cette 2e partie démarre en force en mettant directement en scène un arc à potentiel un peu dramatique, qui va nous parler de la bête du Gévaudan sous un aspect fantastique (forcément), en voyant les protagonistes propulsés plusieurs années en arrière de manière inexplicable.

Difficile d’en parler beaucoup plus avec un seul épisode mais j’avais regardé la saison 1 avec plaisir, je signe sans rechigner pour cette saison 2.

Life With an Ordinary Guy Who Reincarnated Into a Total Fantasy Knockout

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : Vu comme ça part y’a de bonnes chances que j’aille au bout

Scénario : Deux trentenaires se font isekai, l’un se fait réincarner en fille et l’autre reste littéralement tel qu’il est. Evidemment, une grosse tension sexuelle s’installe très vite et vient tout compliquer. Vont-ils réussir à ne pas développer de sentiments l’un envers l’autre dans leur quête pour vaincre le sempiternel roi démon ?

Avis :

Malgré ce plot hyper casse-gueule, ça démarre plutôt bien ! La prod est pas ouf mais on n’est pas là pour ça, et ça tombe bien, car les blagues fonctionnent plutôt pas mal. Étonnamment, ça a l’air parti pour être… ben… progressiste, avec un discours sur la transidentité et le non-lien entre attirance et genre, et c’est… agréable (et c’est pas le seul anime progressiste de la saison, incroyable le Japon serait-il en train d’avancer ?).

Niveau humour, l’anime adopte une approche « Kaguya-sama light », c’est à dire en mettant en scène un duel entre les deux protagonistes sur la base du quiproquo « je ne dois pas tomber amoureux de l’autre mais je dois aussi m’assurer de ses sentiments sans vendre la mèche ». Et bon ça marchait dans Kaguya-sama Love is War, ça marche ici aussi, même si (ne survendons pas la peau de l’ours), on est quand même un bon cran en dessous de Kaguya.

Love of Kill

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : franchement j’en sais rien. Pour l’instant je drop pas mais c’est plus par curiosité malsaine qu’autre chose, je serais vraiment surpris que l’anime parvienne à réellement m’accrocher vu son démarrage

Scénario : Song (le gars en bas à droite sur l’affiche) est un tueur à gage. Château (la blonde en bas, et oui son nom est vraiment « Château », moi aussi j’aime ouvrir un dico au pif pour trouver un nom qui sonne Français) est une chasseuse de têtes. Lors d’une mission, ils se retrouvent à s’affronter. Song gagne, mais au lieu de tuer son adversaire, il va avoir le coup de foudre et va commencer à la draguer de manière très insistante (= harceler).

Avis :

Eeeeeeuh c’est ennuyant, parce qu’on a là un anime qui met en scène un gars ultra problématique (et je dis pas ça parce que c’est un tueur hein, c’est juste un immense relou qui ne respecte pas les femmes), mais en face de ça on a une femme complètement creuse (en tout cas dans le 1er épisode), ce qui fait que du coup on n’a pas vraiment de point d’accroche.

En plus en malus, l’anime met en scène un personnage secondaire in-cro-yable (dans le mauvais sens du terme), son surnom c’est « l’indien » (sic), il n’a pas de bouche dessinée, et il est doublé par un japonais qui d’après moi essaye de faire l’accent le plus raciste possible de son répertoire.

Du coup je sais pas. C’est pas passionnant même si sur le papier l’idée pourrait être intéressante (surtout que les animes d’espionnage/assassinat c’est pas si fréquent), je continue un peu dans l’espoir de voir un twist qui crée l’intérêt mais j’y crois peu.

Miss KUROITSU from the Monster Development Department

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : Alors probablement je vais continuer un bout, à voir jusqu’où (selon si ça arrive à se renouveler ou pas)

Scénario : Dans une société secrète maléfique de super sentai, le développement de monstres est un travail à plein temps, avec ses RTT, ses semaines trop chargées, ses réunions de travail, etc.

Avis :

Plutôt une très bonne surprise sur le 1er épisode (parce que franchement j’en attendait rien), les blagues fonctionnent plutôt bien. Ce qui me fait peur c’est que ce genre d’anime de comédie a en général une (1) bonne blague, et après tout se joue sur « est-ce que la blague va tenir 12 épisodes ou pas ». Dans les cas où la blague s’essouffle, la sanction est en général très rapide.

Le concept de société secrète démoniaque à cheval sur les règles du travail c’est une blague qui fera toujours mouche sur moi (j’aime beaucoup quand on se moque du monde du travail). En bonus, il y’a une petite dimension Heaven’s Design Team (j’entends par là le fait de designer un être vivant pour répondre à une problématique), ce qui est une bonne chose parce que j’avais adoré Heaven’s Design Team (regardez-le). Egalement, ça s’adresse un peu à des nerd de super sentai, ce qui n’est pas mon cas, mais j’aime toujours bien les animes qui s’adressent à des nerd.

My Dress-Up Darling

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : j’irai probablement au bout

Scénario : Lui est taciturne et solitaire, et fondu de fabrication de poupées traditionnelles japonaises (dites « Hina »). Elle est très sociable, et une mordue de cosplay (le fait de se déguiser en personnage d’anime), notamment de persos pas forcément très recommandables (comprendre qu’ils viennent de jeux porno). A deux, ils vont découvrir que respecter les passions des autres est un fondement indispensable à la construction d’une relation.

Avis :

C’est évidemment une romcom (vu le pitch c’est assez prévisible) et ça démarre pas mal du tout ! C’est très joli, très mignon, et globalement très positif. J’avoue ne pas être un fan inconditionnel de la discipline du cosplay (ce qui est une manière polie de dire que sauf quelques exceptions, j’aime pas du tout), et pour la discipline de fabrication de poupées traditionnelles, euh… Je ne savais pas qu’elle existait il y a quelques heures. Du coup bon, c’est pas comme si le sujet était suffisant pour m’accrocher.

Maaaais comme ça démarre de manière mignonne et feel good, avec une prod à nouveau est très solide, ben banco je signe ! Le 2e épisode est un peu horny, ce qui détonne un peu avec le 1er. Ca ne me dérange pas du tout (surtout pour une romcom), et ça génère quelques bon gags rigolewd, mais du coup je suis curieux de quelle sera la direction de l’anime après ça.

Il est important de saluer le fait que les ayants droits se sont fixés sur le titre US pour la distribution internationale (« My Dress-up Darling » donc), parce que bon « Sexy Cosplay Doll » (le titre FR) n’est pas le meilleur move marketing de l’histoire.

ORIENT

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : droppé

Scénario : On est dans un japon féodal où les démons ont gagné et sont révérés par les humains comme des dieux, et les bretteurs (Bushi) qui les combattaient initialement sont devenus des parias forcés de porter leur sabre comme une étoile de David (un peu littéralement, ce dernier étant carrément enchaîné à eux). Dans ce contexte, on va suivre deux jeunes qui vont malgré tout embrasser la tradition de bushi et, qui sait, peut-être renverser l’ordre établi.

Avis :

On a là une très grosse vibe shonen de 2004, ce qui… n’est pas une bonne chose. Parce que ce qui était nouveau et cool en 2004 a clairement un goût de dépassé en 2022.

L’autrice d’ORIENT avant fait précédemment un autre manga que j’avais bien apprécié lors de son passage en anime, Magi: The Labyrinth of Magic. Mais l’anime de Magi c’était en 2012 et ça avait déjà un goût d’oldies à l’époque. Pour ne rien arranger, ORIENT démarre comme un truc encore plus basique que Magi (qui avait un développement sympa même si vu son scénario de base ultra générique on peut se demander par quel miracle le manga avait survécu aux premières semaines de sa publication).

C’est pas très beau, les persos sont pas passionnant, ça va pas vite (y’a des flashback TOUT LE TEMPS, on est à l’épisode 2 pourquoi vous prenez une narration de long runner alors que votre anime fait 12 eps ?)… Bref j’aurais eu 15 ans ça m’aurait ptet fait un peu vibrer mais là y’a vraiment rien de subtil qui puisse sauver le tout.

Police in a Pod

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : Je vais continuer, probablement jusqu’au bout sauf gros twist de mauvais goût

Scénario : On va suivre une jeune policière dans un commissariat de quartier, jeune policière qui était sur le point de poser sa démission au moment où l’arrivée d’une supérieure expérimentée va lui redonner goût dans la profession.

Avis :

L’anime ACAB de la saison wait non attends, bref oui ça parle de police avec un point de vue de l’intérieur de celle-ci. Sur le papier ça fait très peur, on s’attend à un truc de propagande, mais heureusement c’est pas le cas. Certes ce n’est pas pamphlet anti-police, mais ce n’est pas non plus un manifeste pro-police pour autant (enfin en tout cas le début n’en prend pas le chemin). L’autrice du manga a taffé auparavant dans le milieu, et on sent qu’elle cherche à retranscrire aussi bien les éléments positifs que les éléments négatifs qu’elle y a vécu, ce qui n’est pas une approche inintéressante.

C’est une police de quartier, pas une grosse brigade anticriminelle, donc ça va parler surtout de cambriolages, de fugues, de cas sociaux, bref de petites affaires qui font le quotidien de ces gens qui se sont engagés à la base pour être proche des gens, et ce qui a l’avantage de souligner la dimension multifacette du travail de policier.

En bonus, l’humour fonctionne plutôt bien, et c’est très self-conscious sur le regard des gens envers la police (même si, ne l’oublions pas, on parle de la police japonaise qui n’a pas du tout le même rapport à la population que la police française par exemple). Bref plutôt une bonne surprise qu’on va continuer, probablement jusqu’au bout, car même quand ça parle de flicaille j’aime bien les animes slice of life/comédie.

Princess Connect Re:Dive Season 2

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : j’irai jusqu’au bout sans trop de doute

Scénario : Adapté du mobage du même nom, on suit l’histoire de 4 lurons tous joyeux, mais tous un peu con, dans leurs pérégrinations pour trouver la meilleure bouffe possible et manger ensemble dans la joie et la bonne humeur.

Avis :

C’est avec grand plaisir que je signe pour une saison 2 de Princess Connect! Re:Dive.

La première saison, avec sa grosse vibe Konosuba (mais sans ses personnages agaçants), m’avait fort plu à l’époque. Sans être l’anime du siècle, il était très feel good et plein de bonne humeur tout en ayant une prod honorable, et il faut bien reconnaître que la saison 2 a l’air de reprendre le flambeau avec brio. Rien que le premier épisode arrive à être drôle, beau, un peu émouvant et à vendre un paquet d’aventure en quelques 25mn, franchement une belle perf.

Requiem of the Rose King

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : droppé

Scénario : Euh je sais pas comment résumer ça de manière intéressante donc je met le plot officiel : « La mangaka Aya Kanno (Otomen) propose une interprétation inédite de Richard III, la pièce de Shakespeare, dans laquelle le héros est hermaphrodite ! Dès sa naissance, Richard, héritier de la prestigieuse famille de York, est un enfant rejeté de tous. Mais tout bascule quand son père s’engage dans un conflit pour le trône. De cette guerre va émerger un tyran sanguinaire, qui marquera l’histoire de l’Angleterre… « 

Avis :

J’avais pas prévu de voir l’anime à la base, je l’ai un peu vu par accident (sauf erreur il a été annoncé tardivement donc je l’avais raté au moment de faire mes listes, mais je l’ai vu passer dans les nouveautés sur Wakanim donc je me suis dit pourquoi pas), donc j’était un peu en aveugle au moment de lancer le 1er ep.

Et bon euh, autant je trouve ça audacieux de vouloir faire une adaptation de Richard III (et intéressant dans la démarche, d’autant plus en travestissant l’histoire avec un personnage hermaphrodite) mais pfou,  c’est super lourd à suivre.

Le 1er ep dure un conventionnel 25mn mais j’ai eu l’impression d’y passer des heures interminables. C’est pas très beau, et bon les histoires de cour moyenâgeuses c’est difficile de base à rendre passionnant quand la narration est impeccable, mais quand on a plus l’impression de se faire narrer l’anime qu’on ne nous le montrer… (La saison précédente par exemple y’avait The Heike Story un peu dans le même registre et qui était vraiment dans le haut du panier, mais même ça j’ai eu du mal quoique je suis allé au bout).

Bref ça sera sans moi.

Sabikui Bisco

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : faudrait un sacré crash pour que j’aille pas au bout

Scénario : Dans un japon post-apo à la Mad Max (ou Dorohedoro si ça vous parle plus), l’humanité fait face à une menace de plus dont elle se serait bien passé : la rouille, une maladie incurable qui s’étend sur la peau jusqu’à toucher de manière mortelle les organes vitaux. Dans ce contexte sordide et sans espoir va rentrer en scène un personnage atypique: Bisco, qui se bat à coup de… champignons, pour chercher une solution à ce problème.

Avis :

Gros outsider, je l’avais pas vu venir et il défonce tout ! C’est assez joli, l’univers est très chouette et attirant, les personnages qu’on a vu dans ce premier épisode étaient tous plutôt bien écrits… Non sans déconner, si Ranking of King était mon anime coup de cœur de la saison d’automne 2021, il y a de bonnes chances que Sabikui Bisco devienne mon coup de cœur pour l’hiver 2022.

En tout cas, ce début en prend le chemin avec ce que j’ai dit plus haut, et surtout des graines de scénario qui laissent présager des évolutions plutôt chouettes. A surveiller !

Sasaki and Miyano

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : je vais continuer un moment, je sais pas si j’irai jusqu’au bout mais pour l’instant je vois pas de raison de drop

Scénario : C’est Miyano et Sasaki, c’est deux mecs au lycée, ils flashent grave l’un sur l’autre et y’a des chances que ça aille plus loin.

Avis :

Je connais très peu l’univers et les codes du genre des Boys Love (et l’anime dont on parle en est un, donc), donc je ne pourrai pas en parler sous ce prisme, mais ce que je peux dire c’est que c’est plutôt mignon d’entrée de jeu.

Les persos sont très vite conscients de leur homosexualité (même si communiquer dessus c’est pas évident) ce qui donne l’impression que la dynamique de couple pourrait évoluer assez vite. Et ça c’est cool parce qu’on est tous épuisés des romcom où ils se tiennent timidement la main à la fin de l’épisode 12 (vive Horimiya à ce sujet). La prod est correcte mais le début est un peu longuet malgré tout, à voir sur la durée.

She Professed herself Pupil of the Wise Man

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : j’vais regarder le 2 par acquis de conscience mais j’irai probablement pas beaucoup plus loin

Scénario : On est dans un VRMMO (donc un pré-isekai, genre Aincrad dans Sword Art Online), le protag joue un vieux gars ultra pété, et un jour il se retrouve coincé dans le jeu en même temps que son personnage se réincarne en gamine

Avis :

Vous savez, je l’ai un peu dit plus haut pour Leadale et je le redis ici, je me qualifierai comme « plutôt client des Isekai en général ». J’ai une bonne tolérance aux défauts du genre. Bien sûr, je préfère les bons world building, mais je peux parfaitement accepter que l’auteur ne soit pas là pour ça. J’accepte des persos pas super bien écrits, les 3DCG dégueulasses ne sont pas bloquantes pour moi, vous voyez le tableau. Ça ne veut pas dire que je met des 10/10 à tout ce qui passe, mais je suis capable de faire abstraction des défauts d’une oeuvre pour me concentrer sur ses qualités.

Mais là, c’est quand même vraiment très très nul. En fait c’est tellement nul que j’arrive pas à voir ce que l’anime veut faire, j’arrive pas à en dégager une qualité « cachée » sur laquelle je pourrais concentrer mon visionnage. Du coup c’est difficile d’en parler parce que rien n’est marquant en positif…

La narration est nulle, elle se focus de ouf sur des points inintéressants ; c’est pas beau du tout ; c’est très mal rythmé ; c’est pas drôle ; ça essaye de faire quelques blagues « meta » mais qui ne marchent pas parce que c’est écrit par quelqu’un qui ne sait pas comment fonctionne un jeu vidéo ; les personnages sont inintéressants au possible, et je pourrais continuer un moment… En fait, au lieu d’avoir une scène d’exposition, on a l’impression d’assister à un épisode d’exposition.

Mais tout ça au final c’est pas si grave. Des animes qui ont tout ces défauts mais qui ont une ou deux qualités j’en ai déjà vu et tout ça n’est pas nécessairement rédhibitoire. Là où ça devient fun, c’est qu’à la moitié de l’épisode environ , on arrive au cœur des événements, le moment où le protag va se transformer en gamine et se retrouver coincé(e?) dans le jeu. Bon déjà le truc d’être coincé dans le jeu je l’ai découvert en lisant le synopsis de l’anime, parce que rien ne le dit dans l’anime. Mais surtout, cette deuxième moitié d’épisode forme un étrange objet filmique, car on a env. 7mn de cuts sans doublage, sans bruitages, juste avec de la musique, où on voit des scènes aléatoires de la vie du héros qui ne dit rien, qui ne raconte rien, qui ne se prive pas pour montrer l’héroïne à moitié à poil ou en train de pisser (je crois ?), et tout ça pour aboutir au protag qui se regarde dans la glace et qui dit « j’suis trop mignonne ». Je crois que c’est une AMV au stade actuel ?

J’ai déjà vu des productions s’écrouler en fin de saison. J’ai même vu quelque fois des productions s’écrouler tôt dans leur diffusion. Mais s’écrouler à l’épisode 1 c’est pas fréquent. Je regarde ça comme un accident sur l’autoroute mais je vais probablement détourner le regard très vite.

Slow Loop

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : à priori je devrais aller au bout

Scénario : Hiyori est fan de pêche. Koharu cuisine bien. Leur parent-unique respectif va se remarier avec celui/celle de l’autre, et elles vont de facto devenir sœurs par remarriage. Et qui dit remarriage dit apprendre à vivre ensemble, tout en se faisant découvrir leur passion respective

Avis :

Là on est dans le slice of life chill et feel good. C’est du cute girls doing cute things, et le cute things est, vous l’aurez compris, la pêche, mais là où l’anime est malin c’est qu’il ne parle pas que de pêche (il parle aussi de cuisine et de famille reconstituée). Les persos ont des charadesigns chous (même si on dirait un peu tous des enfants) et ont une bonne personnalité, et il a l’air de bien parler de son sujet tout en étant effectivement très relaxant.

Je doute qu’il atteindra des sommets de chillance comme des Yuru Camp (dont le manga est par ailleurs extrait du même magazine) mais ça restera sans gros doute un rendez-vous assuré pour toute la saison.

The Genius Prince’s Guide to Raising a Nation Out of Debt

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : c’est pas trop mal, on va continuer au moins un temps

Scénario : Le prince d’un petit royaume en a marre prévoyait de vendre son pays aux enchères pour se faire une retraite pépère (on peut faire ça ?). Sauf que contrairement à ses plans, ses dernières décisions foireuses se révèlent accidentellement être d’excellentes stratégies qui vont redorer le blason de son pays

Avis :

On pourrait se dire que le pitch de cet anime est vraiment du jamais vu, et jusqu’à l’été 2021 j’aurais dit oui effectivement. Sauf qu’à l’été 2021 y’a How a Realist Hero Rebuilt the Kingdom qui est sorti (et dont la saison 2 sort par ailleurs en ce moment, je n’en parle pas parce que ça sort sur ADN, et que bon j’ai pas d’abo ADN et j’ai la flemme de télécharger ça), et bon c’est quand même à peu près la même chose sur le papier. Bon, ça ne dit rien sur la qualité de cet anime, mais je tenais à souligner l’aspect insolite de ce timing.

Bref pour parler de l’anime, je suis entre-deux. Je tend quand même plutôt sur le positif, mais je vais attendre quelques épisodes pour me faire une vraie première opinion.

C’est pas très beau, y’a notamment ces fameuses 3DCG moches que les américains détestent, mais (et c’est notable) elles sont utilisées de manière assez intelligentes, ce qui fait qu’elles passent plutôt bien. Le héros a une personnalité très exagérée (il surjoue tout le temps), ce qui risque de devenir pénible à la longue. Cela dit, ça a donné lieu à quelques blagues qui marchent pas trop mal sur le 1er épisode.

A voir, ça pourrait être une comédie sympatoche.

The Strongest Sage with the Weakest Crest

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2

Statut : très très entre-deux. Je pense continuer pour tant que l’anime garde son rythme, mais dès que ça ralentit un peu la sanction du drop tombera très vite

Scénario : Dans un monde de fantasy ultra générique, tout le monde fait de la magie, et pour faire ça les gens ont un sceau sur le dos de la main (le « crest » dans le titre), parmi 4 existant. Le héros est un ancien mage super fort qui s’est auto-isekai (comprendre il s’est réincarné dans le même monde mais en conservant ses souvenirs), et est désormais doté du 4e sceau, réputé à tort comme le plus faible. Entre-temps, les démons (qu’il avait pratiquement éradiqué du temps de sa précédente vie) se sont largement multipliés et ont intégré la société humaine, la rongeant de l’intérieur.

Avis :

Alors on va pas se mentir, le pitch vend pas du rêve. Déjà visuellement y’a rien qui se détache (en bien comme en mal), mais le monde est vraiment générique as fuck et n’arrive pas du tout à susciter d’intérêt par lui-même (cela dit, de manière insolite, il me fait un peu penser à une version leader price du monde de The Idaten Deities Know Only Peace). Le héros n’a pas une personnalité très passionnante, et est suivi par des gens qui n’ont pas non plus un charisme débordant. Plutôt l’ennui incarné donc.

Non ce qui fait que je n’ai pas (encore) drop après 2 épisodes, c’est que la narration va ULTRA VITE. Genre dans le 1er épisode on a l’introduction de l’univers, l’introduction du personnage principal, la présentation des deux héroïnes qui vont accompagner le héros, un test d’admission à une académie et un « tournoi » de compétence. Ca donne une impression que l’anime agite en continu un hochet sous nos yeux pour ne pas perdre notre attention. Soit, anime, j’accepte de te la donner encore un moment, mais à voir combien de temps tu tiendras à ce rythme.

Tokyo 24th Ward

C’est chez qui : Wakanim et Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 2 (ou 3 selon la plateforme de simulcast vu que Wakanim a coupé le 1er épisode en deux)

Statut : sans l’ombre d’un doute j’irai au bout

Scénario : On est dans une uchronie mettant en scène un 24e quartier de Tokyo flottant dans sa baie (le vrai Tokyo a donc 23 quartiers). Ce quartier a été la source de conflits politiques ce qui le met dans une situation particulière (Imaginez le nouveau quartier comme une citadelle de Kowloon de Hong Kong, minus l’aspect grunge et construit sur lui-même sans règles). Dans ce contexte, 3 amis d’enfances qui s’étaient perdus de vue suite au décès accidentel d’une amie vont être amenés à se réunir quand ils vont recevoir un appel de l’amie en question.

Avis :

Le début est vraiment très, très qualitatif. La prod est impeccable, la narration au poil, les personnages barrés et intéressants, les charadesigns originaux, l’humour présent et maîtrisé, et surtout le scénario bien que basique (pour l’instant) réussit à tenir en haleine bien comme il faut. On est face à un thriller très efficace et bien ficelé, et qui va très probablement nous dérouler son scénario bien ficelé sur sa durée.

Le trio de protagoniste fonctionne très bien et a une bonne synergie, tout en permettant un certain panel de blagues self-conscious sur leur couleur de cheveux. A ne pas manquer. J’ai comparé un peu plus haut Sabikui Bisco à Ranking of Kings sur la saison d’automne 2021, Tokyo 24th Ward serait (dans la même logique) à comparer à Demon Slayer (rien que ça).

Tribe Nine

C’est chez qui : Wakanim

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : je vais continuer, possiblement jusqu’au bout sauf si l’ennui finit par me gagner

Scénario : Dans un japon futuriste, le sport à la mode c’est l’ « extreme baseball », un baseball en pleine ville (à l’échelle d’un quartier) augmenté de toute la technologie que vous voulez. La sécurité des participants est au second plan.

Avis :

Bon faut commencer par parler de l’éléphant dans la pièce: Il s’agit du nouvel anime de Kazutaka Kodaka, qu’on connaît pour certains trucs comme Akudama Drive, ou encore… Danganronpa. Rien que ça. Du coup oui, ça se voit un peu, on a un peu l’impression de voir des persos de Danganronpa faire du baseball et c’est assez drôle.

D’ailleurs c’est assez drôle tout court. Tout est over the top, les persos sont tous plus barrés les uns que les autres, c’est pas ouf visuellement mais les designs caractéristiques rattrapent le truc, et la musique balance du lourd (d’ailleurs presque un peu trop, sur les 24mn du 1er épisode je crois qu’on a grand max 3 minutes cumulées où y’a pas un gros UNTZ UNTZ en fond). J’ai l’impression de dire ça à chaque fois que je parle d’un anime de sport, mais c’est probablement un excellent point d’entrée pour démarrer le genre.

World’s End Harem

C’est chez qui : Crunchyroll

Nombre d’épisode(s) vu(s) : 1

Statut : euh on va dire que je continue jusqu’à ce que ça me fasse plus marrer

Scénario : Vous voyez ces hentai nuls où tous les hommes ont disparu, et un gars doit engrosser le plus de filles possibles pour sauver l’espèce ? Ben c’est ça, sauf que le gars s’est dit qu’il allait rester fidèle à une meuf introuvable, du coup c’est pas un hentai.

Avis :

Alors euh soyons honnêtes personne n’est là pour le scénario, mais on n’est pas vraiment là pour la branlette non plus (déjà parce que ça a pas l’air de baiser de ouf mais en plus parce que c’est pas très beau). L’absurdité d’une telle adaptation (c’est un manga à la base) a un aspect fascinant et sincèrement drôle ce qui me pousse à continuer encore quelques temps.

A voir la tournure des éléments mais je serais assez surpris qu’il me fasse aller au bout des 11 épisodes annoncés. A noter que l’anime a été diffusé intégralement en version non-censurée sur une chaîne japonaise (en exclu) la saison précédente, donc si la version de Crunchyroll est très lourdement censurée, y’a moyen de trouver des versions sans les barres noires si vous savez où chercher.

Tier-list de la saison

Pfou ça y est on a terminé ! Bravo si vous avez lu jusque là (et encore plus bravo si vous avez tout lu !).

Comme promis, voici une synthèse simple et concise de ce qui vaut la peine pour moi dans la saison. Les animes ne sont pas organisés au sein d’un tier, j’ai juste mis dans l’ordre alphabétique (à peu près).

C’est parti pour être de la grosse bombe

  • Demon Slayer: Entertainment District Arc
  • Ranking of Kings (il est pas dans la liste ci-dessus mais je le met quand même, j’fais ce que je veux)

Ça démarre très bien et ça sera probablement très bien

  • Akebi’s Sailor Uniform
  • My Dress-Up Darling
  • Sabikui Bisco
  • Slow Loop
  • Tokyo 24th Ward

Au pire ça devrait être « juste » bien, mais ça peut monter plus haut

  • Attack on Titan Final Season Part 2
  • In The Land of Leadale
  • Princess Connect Re:Dive Season 2
  • Les Mémoires de Vanitas Part 2

Le début est prometteur, on espère que ça tiendra la rampe sans s’essouffler, si oui ça peut être très chouette

  • Life With an Ordinary Guy Who Reincarnated Into a Total Fantasy Knickout
  • The Genius Prince’s Guide to Raising a Nation Out of Debt
  • Tribe Nine

Ça démarre pas mal. Y’a un risque que l’intérêt se perde en cours de route mais c’est pas garanti. Probablement un anime moyen-bien à la fin

  • CUE!
  • Miss KUROITSU from the Monster Development Department
  • Police in a Pod
  • Sasaki and Miyano
  • The Strongest Sage with the Weakest Crest

J’ai pas envie de jeter trop vite le bébé avec l’eau du bain mais restons réalistes, les chances d’avoir un bon anime sont maigres

  • Girls’ Frontline
  • Love of Kill
  • World’s End Harem

Madame, je n’écrirai rien sur ce film c’est une merde

  • Arifureta: From Commonplace to World’s Strongest Season 2 (même si en vrai j’en sais rien mais vu la saison 1 faudrait vraiment des critiques dithyrambiques pour que je lui redonne sa chance)
  • She Professed Herself Pupil of the Wise Man
  • ORIENT
  • Fantasia Sango – Realm of Legends

Le bonus: les openings que j’aime bien de la saison

J’vous avais promis un bonus si vous étiez sages, le voici. Chaque saison je me fais une sélection des opening et endings que j’aime bien de la saison. Ce n’est pas une liste exhaustive de tous les animes, et vu que c’est ce que moi j’aime, c’est tout à fait possible que vous n’ayez pas les mêmes goûts. Aussi, certains OP/ED ne sont pas encore sortis donc p-e qu’ils sont biens et que je ne le sais pas, mais je ne mettrai pas à jour cet article pour les intégrer (flemme).

Bon ne nous leurrons pas j’ai que 11 entrées dans ma liste, c’est vraiment pas beaucoup. Va falloir que je me fasse une 2e sélec pour voir si j’en ai pas raté. Mais allons-y quand même.

Police in a Pod Op

Ranking of Kings Op 2

Ranking of Kings Ed 2

In The Land of Leadale Op

In The Land of Leadale Ed

Girls’ Frontline Op

Girls’ Frontline Ed

Attack on Titans Season Finale Part 2 Op

ATTENTION : Ca spoil

Attack on Titans Season Finale Part 2 Ed

Love of Kill Op

Vanitas S2 Op

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