Perles de Culture : Centaure – Gloomy Tales
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui ce n’est pas un album que je vais vous présenter mais un EP, la toute première perle d’une artiste française : Centaure. Vous ne la connaissez pas ? Normal, elle est née il n’y a pas longtemps… Comme vous avez pu le constater depuis la création de Perles de Culture, mes coups de cœur pour des albums/artistes français sont rares. A part AaRon et Christine and The Queens : personne d’autre. Aujourd’hui je vous parle de Gloomy Tales, le premier EP de Centaure. Attention : ça déboite la hanche de mamie.
Centaure c’est d’abord Lou Viguier, une comédienne de doublage dont vous connaissez tous la voix (off) sans le savoir. A son actif, beaucoup de publicités, de séries et de films. Ses talents de comédienne s’expriment aussi sur scène, comme j’ai eu la chance de le constater ce vendredi lors de la première date du Mégaphone Tour donné au bar Le Celtic à Tarbes. Elle m’a fait mourir de rire (mais en vrai je ne suis pas vraiment morte hein, puisque j’écris cet article).
Centaure c’est le pseudo que cette artiste a choisi pour illustrer son univers musical à la fois puissant, inquiétant et envoutant, comme un conte de Grimm qui serait raconté au fond des bois une nuit de pleine lune.
Centaure c’est une raconteuse d’histoires et une multitude de voix à elle toute seule, en anglais pour cet EP, mais aussi en français si vous avez la chance de la voir en live, car comme vous l’aurez compris, ça vaut le coup !
Gloomy Tales c’est un répertoire de 6 titres ponctué d’envolées lyriques où se promènent des fantômes. Ces fantômes, ce sont ceux qui terrorisaient Lou durant son enfance, les spectres de ses terreurs nocturnes.
Gloomy Tales c’est un mélange de sonorités qui donne souvent l’impression d’écouter la BO d’un film, un film étrange peuplé de créatures inquiétantes et de fées, où se confondent obscurité et lumière.
Gloomy Tales c’est notamment le titre Blue Monster. Ce monstre qui m’a transportée très haut et m’a fait planer. C’est un premier EP prometteur, annonciateur d’un joli succès, j’en mets ma main à couper (enfin faut pas déconner non plus sinon comment je fais après pour écrire ?).