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Far Cry 5 : Mission réussie

Far Cry 5 est un FPS de type action-infiltration sorti le 27 mars 2017, édité et développé par Ubisoft Montréal/Ubisoft. Je remercie d’ailleurs l’éditeur qui m’a permis de tester la version Gold sur Xbox One.

La version testée

Avant de commencer la rédaction du test, je dois vous faire un aveu : c’est mon premier Far Cry. Comment est-ce possible me direz-vous ? Vivais-tu dans une grotte me direz-vous encore ? Eh bien non. J’étais plutôt enfermée dans l’idée que les jeux à la première personne n’étaient pas pour moi. J’avais commencé à y prendre goût avec Destiny et puis avec Far Cry 5, mon second essai de FPS, je laisse définitivement cette idée derrière moi. Je dirais même mieux : j’adhère !

Au commencement :

Tout commence au son d’un banjo et d’un violon, d’un petit air country qui fleure bon la tranquillité et d’un panneau « Welcome to Hope County ». Certes, sur le panneau est tagué le mot « sinner », mais outre ce détail, moi j’ai drôlement envie d’aller faire un tour dans cette petite bourgade du Montana. Après tout, hope ça veut dire espoir, et là franchement, j’ai bon espoir de m’éclater sur ce jeu.

Hope County : petit coin de paradis ?

Je presse le bouton A de ma manette et j’entre dans l’aventure qui me propose alors d’interpréter, au choix, un homme ou une femme policier. Moi j’ai bien envie d’être un homme, enfin juste dans le jeu, hein. On me précise que ce choix est définitif : OK. Je peux choisir les caractéristiques de mon personnage (couleur de peau, fringues, coupe de cheveux). Certes, je ne verrai que les mains du héros que j’incarne durant tout le jeu, alors on peut se demander si cette étape est vraiment utile. Mais je pense que comme la description d’un personnage de roman, cela nous aide à nous projeter davantage dans l’histoire.

On y va :

Où va-t-on exactement ? Eh bien on s’en va procéder à l’arrestation du Père, ou Joseph Seed si vous préférez, gourou et leader d’une secte de fanatiques religieux qui s’est installée à Hope County, prenant cette petite ville tranquille en otage. Transporté par un hélicoptère et accompagné par deux autres flics, ainsi que le sheriff du comté, on survole alors Hope County où une immense statue du Père se dresse dans le paysage. Cela m’a d’ailleurs fait penser à la statue de l’Ordre du Temple Solaire, secte apocalyptique fondée en 1984, qui a énormément fait parler d’elle. Peut-être un clin d’œil ? Et c’est là qu’en moins de cinq minutes j’ai déjà pris une claque visuelle. La qualité graphique est juste stupéfiante. Le soin du détail est là, même le doublage est bon. Comme vous l’aurez compris, le jeu est donc en VF. Personnellement, moi je préfère. Je trouve d’ailleurs que c’est ce qui manque à GTA. Trêve de digression : on se pose au cœur de la secte, on entre dans l’église où le Père est entrain de prêcher, et il faut bien le dire, ça pue un peu l’embrouille. La faute aux gars armés qu’on croise à chaque pas ? Probablement.

Arrête-moi si tu peux…

On embarque alors Joseph Seed menottes aux poignets, direction l’hélico. Des tarés s’accrochent désespérément à l’appareil qui démarre, nous suppliant de ne pas emmener leur gourou chéri. Pas de problème : on les cogne, ils tombent, c’est tenace ces petites bêtes là… Quoi qu’il en soit, maintenant ça ne pue plus l’embrouille, ça pue le cramé puisque notre hélicoptère s’écrase. Dans l’engin en feu on prend la main afin de tenter de se libérer et l’on réussit à s’enfuir dans les bois avec seulement un des deux flics. L’autre est capturé… Il faut maintenant courir pour échapper aux membres de la secte, se cacher, se battre. Voilà ce qui constitue l’intro du jeu : une intro carrément réussie et intense.

Et après ?

Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire, hein ? Il faut conserver un peu de suspense tout de même ! Alors je vais procéder à une ellipse. Nous voilà à présent dans le bunker d’un dénommé Dutch, un résistant à l’allure un peu militaire. Dutch nous a sauvé et on va à présent l’aider à libérer progressivement Hope County. Petit à petit, point par point, zone par zone, on va s’aventurer dans ce coin de Montana.

Un bout de map

Dans notre roue des armes, ou si vous préférez dans l’inventaire, on a diverses armes : pistolet, mitraillette légère, couteaux de lancer, grenades… Pour le moment, seules deux armes à feu peuvent être transportées, une petite et une plus lourde. Au fil du jeu, des points de talents permettent de débloquer des emplacements pour transporter une troisième arme à feu ou d’acheter des compétences. On pourra également fabriquer différentes sortes d’explosifs en ramassant divers composants sur notre chemin, ou ramasser directement certains genres d’explosifs. Clairement, dans le jeu on ne manque jamais d’armes ou de munitions. Il y a tellement de cadavres à piller qu’on est tranquille. Des boutiques permettent aussi de faire le plein au cœur des avant-postes libérés. On découvre alors l’importante map du jeu, laquelle est divisée en trois régions, chacune contrôlée par un des « enfants » de Joseph Seed.

La famille Seed

Le déroulement du jeu varie entre missions principales et annexes ayant lieu dans un open world immense dans lequel on se dirige grâce à une petite boussole en bas de l’écran. Il n’y a pas de quoi s’ennuyer et nombre de missions se dévoilent au fur et à mesure de notre avancée dans le jeu, en fonction des lieux que l’on libère et des personnages que l’on croise. On mène le jeu comme on l’entend, dans l’ordre que l’on veut, en gardant un infime contact radio avec Dutch qui nous oriente de temps en temps.

Pour vous donner une idée des missions, vous devrez :

– Sauver les civils.
– Détruire les propriétés de la secte.
– Libérer les avant-postes de la secte.

A chaque fois, les rangs de la résistance se renforcent. On découvre également au fil du jeu des caches de survivalistes qui permettent de faire le plein de munitions et d’accessoires.

Une mission en cours

Help !

Même un flic aussi efficace que nous peut avoir besoin d’aide ! Alors parmi nos acolytes de combat, on trouvera notamment un chien et un couguar. Mais aussi divers résistants que l’on pourra embaucher ici et là, chacun avec des compétences spécifiques. Les points de talents permettent également de réduire le temps de latence pour les faire revenir une fois morts. On peut modifier notre groupe de résistants quand on le souhaite. Personnellement, j’ai opté pour une femme sniper et le couguar qui est très doué pour les attaques furtives. Je dois dire que je suis très attachée à la bien nommée Pépêche.

Le meilleur ami de l’homme

Pour nous aider encore, mais cette fois plutôt pour aider nos pauvres pieds usés par la marche, on a accès à divers véhicules et engins : hélicoptères, quads, camions, voitures ou même tracteurs. Ce n’est pas l’idéal pour passer inaperçu vu le nombre de malades que l’on croise sur les routes. Par ailleurs, si vous optez pour un cheminement plus furtif à travers la nature, attendez-vous à croiser une multitude d’animaux sauvages, lesquels ne se gêneront pas pour vous attaquer. Il est évidemment possible de les tuer, mais aussi de prendre leur peau pour la revendre ou s’en servir comme appât.
Pour nous aider toujours, un journal nous sert d’aide mémoire. On y retrouve toutes les missions faites ou à faire, la distance à laquelle elles se trouvent, ce qu’elles rapportent.

Le journal

Pour résumer :

Far Cry 5 c’est de longues heures de jeu. Des missions par dizaines, mais un peu trop répétitives. Une map immense. Un open world entre campagne et montagne carrément joli. Un carnage continu. Un brin de folie. Des personnages variés. des graphismes topissimes. Une jouabilité simple et parfaite. Tout ça, ça donne quoi en fait ? Eh bien ça donne un 16/20. C’est donc, au final, une mission réussie pour ce cinquième opus.

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