Support de test : PlayStation 3
Un mois maintenant que le nouveau jeu de Goichi Suda (Suda 51 pour les intimes), Killer is Dead, est sorti sur notre beau continent. Après le très sucré et coloré Lollipop Chainsaw, Suda 51 nous pond un jeu à l’ambiance se rapprochant de son Killer 7 (sorti sur PlayStation 2 en 2005). Je me décide enfin à écrire ce test, après avoir complètement retourné le jeu, pour votre plus grand plaisir?
Killer is Alive
Toujours développé par Grasshopper Manufacture, le studio de Suda 51 et édité par Deep Silver (Koch Media) en Europe; Killer is Dead prend place dans un futur proche de nous selon son créateur. Le tourisme lunaire et la cybernétique sont devenus des habitudes communes. Vous incarnez Mondo Zappa, un américain de 35 ans, qui reçoit un beau matin une lettre l’invitant à intégrer l’organisation de Bryan Roses. Cette organisation gouvernementale, la Bryan’s Executioner Office, qui compte Vivienne Squall dans ses rangs (l’associée de Bryan), est chargé d’exécuter les criminels du Monde entier, moyennant finances. Mondo devient donc l’exécuteur de l’organisation. C’est ainsi que le jeu commence vraiment à l’épisode 3, les 2 premiers servant à vous mettre dans le bain. Votre premier contrat sera d’exécuter le monstre rôdant dans la maison d’Alice (image ci-contre). Mondo est accompagné de sa colocataire et assistante Mika Takekawa, une jeune japonaise puérile qui vous aidera à certains moments du jeu. Par la suite, le jeu sera une succession de contrats de plus en plus glauques ponctués par les rêves étranges de Mondo sur son passé… Qui est-il? Pourquoi a t’il un bras cybernétique? Qui est ce mystérieux David? Tant de questions que le jeu vous amènera à vous poser. J’espère que vous aimez les licornes.
Mondo, la machine à découper
Vous l’aurez compris, l’intérêt principal de Killer is Dead ne réside pas dans son scénario (un peu bancal) mais plutôt dans son gameplay ultra-jouissif, comme Lollipop Chainsaw et No More Heroes (dans une moindre mesure) avant lui. Mondo est un maître escrimeur. Vitesse, précision, exécution, sont des mots décrivant parfaitement son style de combat. Accompagné de votre fidèle Gekkou (le nom du sabre, signifiant clair de lune), vous pourrez attaquer les Wires (les ennemis du jeu, issus de l’atmosphère maléfique s’étant emparé de la Lune) en appuyant simplement sur carré. Le but sera d’enchaîner les coups, sans vous faire toucher, afin de remplir votre compteur de combo. Quand vous atteindrez une trentaine de coups, les coups de Mondo deviendront plus acrobatiques et vous permettront d’achever vos assaillants avec le « Final Judgment ». Lors de cette phase, le combat se fige et vous avez quelques secondes pour appuyer sur triangle, rond, croix ou carré afin d’obtenir des bonus particuliers tels que des cristaux lunaires, des gemmes de santé, ou encore des roses sanguines; à vous de sélectionner celui qui vous intéresse.
Venons-en d’ailleurs aux différentes jauges du jeu. La jauge de santé est représenté par des gemmes et se régénère via les synapses de wires que certains ennemis relâcheront ou que vous trouverez en détruisant certains éléments du décor. Une deuxième jauge quant à elle, la jauge de sang, correspond au sang stocké par le bras cybernétique de Mondo: Musselback. En effet, vous aurez la possibilité de la remplir en découpant les Wires ou en récupérant leurs noyaux. Bien sûr, comme tous bons jeux qui se respectent, vous aurez la possibilité d’augmenter ces deux jauges en récupérant, respectivement, les gemmes de santé et les roses sanguines (via le « Final Judgment » ou dans des zones cachées). Dernière chose au sujet de la jauge de sang: sachez qu’elle sera totalement rempli si vous trouvez (l’érotique) Scarlet (image ci-contre). Elle se cache dans les différents chapitres du jeu et débloquera aussi les défis du jeu.
Revenons-en au gameplay et particulièrement aux subtilités du jeu. Avouez-le, il aurait été trop facile de tapoter sur carré et d’avancer dans les différents niveaux comme dans un beat them all de base. Il n’en est rien! En règle général, les wires attaquent à plusieurs en même temps, pas chacun leur tour (celle-ci est pour toi Assassin’s Creed). Ils sont très agressifs et ont chacun leurs caractéristiques, des simplets du début du jeu qui ne font qu’attaquer, aux wires cuirassés qui parent le moindre coups, en passant par ceux qui esquivent et d’autres qui possèdent des armes à feu. Pour vous sortir de ces situations épineuses, il vous suffira d’appuyer sur rond, touche servant à l’esquive ou à la garde. Si vous appuyez au bon moment sur rond en restant immobile, Mondo exécutera une « Just Guard » qui, en plus de stopper l’attaque ennemie, vous permettra de le projeter en l’air en appuyant rapidement sur triangle juste après ce contre, le rendant ainsi totalement vulnérable à toutes vos attaques. Si par contre, vous avez appuyez sur rond, tout en vous déplaçant au dernier moment, Mondo rentrera en « Dodge Burst »: il reçoit alors une décharge d’adrénaline, l’action se fige pour l’assaillant et vous lui infligez une série dévastatrices de coups avec carré. Terriblement jouissif et meurtrier. Vous pourrez aussi briser la garde adverse en appuyant sur triangle (Guard Break). Si vous répétez l’opération sur le même Wire, vous effectuerez un puissant crochet qui l’enverra au sol, sans compter que le Guard Break fait aussi grimper le compteur de combo, parfait si on ne veut pas tuer tout de suite son assaillant afin de l’achever avec le « Final Judgment ».
Vous croyez avoir tout lu? Il n’en est rien. Je ne vous ai pas encore parlé des capacités puisant dans la jauge de sang, elle n’est pas là pour faire jolie. Une fois cette jauge partiellement remplie, elle vous permettra d’utiliser votre bras cybernétique au combat. En effet, Musselback a la capacité de se transformer en différentes armes secondaires, dont celle de base: le « Charge Cannon », un canon à hémoglobine utile contre les ennemis et les éléments de décors inaccessibles. (à noter que vous pourrez utiliser ce canon même avec la jauge vide, cependant le débit sera moindre). Pour accéder aux capacités de Musselback, il vous faudra appuyer sur L1 + R1 (le bouton R2 vous permettant de changer d’armes, une fois celle-ci débloquées).
L’autre capacité puisant dans la jauge de sang et l’une des plus importantes du jeu: l' »Adrenaline Burst ». Lorsque vous l’activez avec R1, l’écran se fige, vous pouvez alors sélectionnez l’ennemi de votre choix avec le joystick gauche puis appuyez sur carré pour le trancher en deux, même si sa vie est au maximum. Cependant, ce mouvement ultime comporte quelques inconvénients: le coup porté consommera automatiquement une unité de la jauge de sang et cette dernière se videra lentement tant que vous serez dans ce mode et que vous n’aurez pas sélectionner une cible; de plus, les ennemis cuirassés y sont insensibles si ils ne sont pas affaiblis avant. Prenez garde à garder du sang pour les boss, l’Adrenaline Burst étant le seul moyen de les achever.
Bien sûr, toutes les capacités décrites auparavant (et d’autres que je vous laisse découvrir) ne sont pas disponibles dès le début du jeu, il vous faudra les débloquer via les améliorations (menu pause) en dépensant des cristaux lunaires.
Actions spéciales et Gigolo Mode
A certains moments du jeu, en général lorsque Mondo sera en fâcheuse posture, Bryan Roses ou Vivienne Squall interviendront pour vous prêter main forte avec leur capacité spéciale respective: le « Bryan Turret » et le « Vivienne Phantom ». Le premier, envoie une caisse avec laquelle il fusionne pour se transformer en mini-gun, vous pourrez alors en prendre les commandes et éparpiller « façon puzzle » les wires impudents qui ont oser vous attaquer en nombre. Quant à Vivienne, dans certaines situations, elle arrivera sur sa moto en vous proposant son aide. Ses bras se démultiplient (tel Shiva ou Nico Robin, choisissez la référence qui vous plait), chacun possédant une arme à feu. Elle envoie alors une rafale de coups de feu jusqu’à la disparition de tous les wires de la zone. Totalement baddass! Vous pourrez aussi chevaucher la moto de Vivienne (à l’arrière, faut pas déconner), lors d’un chapitre. Passage sympa mais pas inoubliable.
Enfin, Mika Takekawa n’est pas en reste: à l’instar des tickets Nick de Lollipop Chainsaw, vous aurez droit à trois tickets Mika à chaque niveau (avec possibilité d’en acheter plus dans la boutique du jeu, moyennant quelques dollars). Ces tickets serviront à vous ranimer si vous en venez à perdre toute votre vie. J’ai tellement apprécié sa manière de faire que j’ai cherché (et trouvé) ça pour vous:
Pourtant, ce n’est pas la chose la plus « WTF » de Killer is Dead! En effet, en plus des épisodes principaux et des missions secondaires, le jeu propose le Gigolo Mode. Dans ce mode vous devrez « séduire » les belles qui ne demande qu’à succomber à votre charme ténébreux. Enfin séduire est un bien grand mot. Le but étant surtout de reluquer la demoiselle en face de vous de la tête aux pieds afin de faire grimper la jauge d’endorphines représenté par la coupe de votre tête. Attention cependant à ne pas vous faire surprendre! La jauge de droite se videra alors inexorablement si vous ne tournez pas la tête avant qu’elle soit vide, faisant ainsi échouer votre plan drague et vous donnant même droit à une gifle monumentale! Si par contre vous parvenez à remplir la jauge d’endorphines au maximum, vous pourrez alors offrir un cadeau, que vous aurez préalablement acheté à la boutique, à la demoiselle (R1) ce qui vous permettra de remplir les coeurs en bas de l’écran.
Attention, tous les cadeaux ne remplissent pas le même nombre de coeurs et certains peuvent même en vider. A vous de trouver le cadeau qui plaira! Heureusement, dans sa grande mansuétude, Suda 51 a introduit une paire de lunettes particulières dans son jeu. Celle-ci, que vous pouvez avoir dès le début du jeu si vous avez la « fan edition » du jeu minimum ou que vous devrez acquérir en réussissant les défis de Scarlet, vous permette de savoir quel cadeau fera plaisir… Et vous pourrez aussi voir à travers les vêtements de votre future conquête! Attention aux saignements de nez messieurs (surtout toi OtaXou). Un mode complètement coquin et borderline, rien de surprenant chez Suda 51 mais terriblement stressant pour ceux qui s’y mettront sérieusement. Surtout qu’il n’est pas complètement inutile car il permet de débloquer les autres armes de Musselback.
J’oubliais! On notera la possibilité d’offrir des sous-vêtements… Les amateurs apprécieront.
Le Roi du Cel-Shading
Apparu en 2000 avec les excellents Jet Set Radio et Fear Effect (pour ne citer qu’eux), le Cel-Shading a révolutionné le jeu vidéo en terme de graphismes en apportant une touche cartoonesque à certaines productions. Pas assez pour devenir la base d’une majorité de jeux. Cela dit, la technique a pérennisé à travers certains jeux tels que Borderlands, Dragon Quest, Ni No Kuni ou encore The Legend of Zelda : Wind Waker (qui ressort en HD dans les prochains jours). Suda 51 en a d’ailleurs fait sa marque de fabrique, en l’utilisant dans quasiment tous ces jeux (Killer 7, No More Heroes, Lollipop Chainsaw). Killer is Dead n’échappe pas à son « obsession » pour le procédé, nous offrant des images sublimes saturées d’ombres et de rouge. Certains épisodes nous proposent même des teintes pastels du plus bel effet (la maison d’Alice et celui se passant à Kyoto). Le tout est sublimé par le travail de l’équipe de Tadayuki Nomaru, nous offrant ainsi de sublimes arrière-plan, tantôt champêtre, tantôt enneigé, tantôt futuriste. Le character-design n’est pas en reste et fait la part belle aux personnages féminins, rappelant les belles heures des pin-up des années 50. Attendez-vous à des décolletés plongeants, des mecs puant la classe et des wires plus glauques les uns que les autres, surtout quand le sang gicle sous les coups de sabre de Mondo. Les « cinématiques » précédent les épisodes sont elles aussi de toute beauté, faisant un peu pensé à de l’animation « papier » à la manière de South Park. Hâte de voir le rendu de Lily Bergamo, le futur jeu next-gen de Grasshopper Manufacture. Prends garde ami épileptique, ce jeu pourrait bien te tuer vu la multiplication de flashs et de couleurs criardes.
The Queen Is Dead
Quoi de mieux que de rappeler la référence du titre du jeu à l’album des Smiths sorti en 1986 pour introduire ce paragraphe musical. Suda 51 ne l’a jamais caché, il est un grand amateur de musique, particulièrement de rock américain (la tracklist de Lollipop Chainsaw parle pour moi). Même le héros, Mondo Zappa, fait référence à l’illustre Frank Zappa, disparu en 1993. La musique de Killer is Dead est un melting pot de ce qui pourrait se faire de mieux dans la musique vidéoludique: de l’électro au rock nerveux et parfaitement dans l’ambiance du jeu en passant par des mélodies plus traditionnelles, parfois apaisantes, souvent oppressantes. Le travail d‘Akira Yamaoka, compositeur reconnu à qui l’on doit les musiques de Silent Hill, de No More Heroes 2 ou encore de Shadow of the Damned, est sans doute l’une de ses plus belles réussites, et certains thèmes vous resteront en tête, comme la musique de l’épisode de Kyoto ou celle de certains boss, particulièrement flippante. Les bruitages aussi sont de bonnes factures, que ce soit les cris de Mondo lorsqu’il tranche ses assaillants ou encore le bruit des esquives.
Enfin, la présence des voix japonaises (en plus des voix anglaises) sur nos versions occidentales méritent d’être soulignée. Beaucoup de développeurs de jeux vidéo (Square-Enix pour ne citer qu’eux) ne font pas l’effort de les rendre disponible hors du continent asiatique, pour le plus grand malheur des amateurs. Surtout que le doublage japonais est de qualité! La voix de Mondo est par exemple assurée par Ryōtarō Okiayu, seiyu a qui l’on doit la voix de Byakuya Kuchiki (Bleach), Lee Chaolan (Tekken 5/6), Zero (Megaman X/Marvel vs Capcom 3), Scar (Fullmetal Alchemist) ou encore Toriko (de l’anime/manga du même nom). Une valeure sûre! On retrouve aussi la voix de Unshō Ishizuka (Bryan Roses ici, Zabuza Momochi dans Naruto, Kizaru dans One Piece) de Manami Numakura (Scarlet ici, Arata Kohata dans Black Rock Shooter) ou encore celle de Yuko Kaida (Vivienne Squall ici, Misae dans Higashi no Eden et aussi Lara Croft dans la version japonaise du dernier jeu sorti).
Suda is Dead?
Suda 51 ne lâche pas le filon des jeux vidéo déjantés et souvent glauques avec une touche de « voyeurisme » avec ce Killer is Dead. Graphiquement, le jeu ne plaira qu’aux fans du genre même si je le trouve personnellement sublime. La musique ne souffre d’aucune faute de goût, tous comme les bruitages et le gameplay proposé est jouissif à souhait. Cependant, scénaristiquement, le jeu est proche du néant, n’en déplaise à ceux qui auront déjà fait le jeu et apprécié l’histoire. Cette dernière a droit à des rebondissements téléphonés et à un climax un peu tiré par les cheveux. Ajoutons à cela la durée ridicule des 12 épisodes du jeu (de 5 à 25 minutes) et le nombre conséquent de chargement entre 2 cutscenes. Les missions secondaires sont encore plus courtes que les épisodes principaux et sont elles aussi au nombre de 12. Les plus chanceux d’entre vous auront malgré tout accès à la mission 51, de loin la plus longue du jeu (mais aussi la seule absente de l’édition classique).
Même les missions Gigolo deviennent « assez » lassantes dès la 3e que vous effectuerez, et vous irez jusqu’au bout seulement si vous voulez débloquer toutes les armes secondaires de Musselback ou obtenir le platine/1000G de Killer is Dead. A part ça, le seul intérêt du jeu restera dans votre capacité à obtenir la meilleure note de chaque niveau (le AAA ne sert pas qu’à juger l’économie d’un pays, ha ha). Enfin, n’oublions pas d’ajouter que les personnages sont synchronisés sur les voix anglaises, dommage pour ceux qui, comme moi, préfère faire le jeu en japonais. Espérons que son prochain jeu réglera ses quelques défauts. PS: On n’appréciera les nombreuses références du jeu: Alice au Pays des Merveilles, Rocky III ou encore le bris du 4e mur.
Mes notes:
Jouabilité : ★★★★☆ (Il vous faudra une trentaine de minutes pour maîtriser les différentes capacités de Mondo, même si le côté jouissif du soft se ressent dès les premières minutes).
Réalisation : ★★★★☆ (Sublime si on aime le style de Grasshopper Manufacture, les détracteurs du cel-shading passeront leur chemin).
Musique : ★★★★☆ (Superbe, particulièrement dans les niveaux musicaux. On regrettera la reprise de certains thèmes et donc le manque de nouveautés dans les niveaux autres que les musicaux).
Difficulté: ★★★★★ (Même en normal, le jeu est corsé et il vous faudra des réflexes quasi-divins pour placer vos Dodge Burst dans les modes Difficile et Très Difficile, un plaisir à l’époque où les jeux deviennent de plus en plus simple. L’absence d’auto-régen au début du jeu ne fait qu’accentuer ce sentiment de difficulté appréciable).
Durée de vie : ★☆☆☆☆ (RIDICULE! Comptez une dizaine d’heures pour tout faire si votre but n’est pas d’obtenir des AAA à chaque mission).
Bilan: 14/20. (ne comptez pas les étoiles pour la note finale, elles sont là à titre indicatif).
Killer is Dead reste un très bon jeu de part sa réalisation, son univers et sa nervosité mais sa durée de vie ridicule, ses nombreux temps de chargement et son histoire sous-développée en decevront plus d’un. A ne réserver qu’aux fans de pin up, sabre et Suda 51.
Galerie d’images (cliquez pour agrandir):
J’aurais compris que tu parles de durée de vie ridicule si le jeu faisait moins de 4h, mais 10h c’est vraiment pas si mal. Surtout pour un titre de ce genre où, si l’on tire trop sur la durée, se pose un problème de lassitude ou de répétitivité.
Je serais curieux de le tester, mais c’est clairement pas le genre de titres que j’achèterais à plein tarif.
Ouais tu fois avoir raison. J’ai parlé de la durée de vie en mode déception. J’en attendais un peu plus. Cela dit le jeu dure 10h en comptant l’histoire + les annexes. Sinon.tu tombes à un 5h… :p
Sûr que si c’est 10h avec les quêtes annexes, ça devient très limite. Si le jeu offre quelques challenges et une bonne rejouabilité, why not… À une époque où il y a des tonnes de bons titres et si peu de temps pour jouer, ce genre de jeux courts peut s’avérer être une bouffée d’air frais. ^^