Je ne sais même pas si je commence par bonjour, bonsoir ou désolé… J’hésite même avec « je vous e*****e » mais ça ferait un peu tâche et plus personne ne voudrait lire la suite, en toute logique.
Bref, sur une idée « intéressante » de Nico, mon Top 2015 sera un peu particulier. L’année dernière déjà, j’avais inséré des jeux d’une année antérieure (mais que j’avais découvert dans l’année concernée). Cette année je vais donc plus loin en ne me limitant pas aux jeux vidéo, je vais aussi vous parler mangas, cinéma et série (sans s). Vous êtes prêts ?
2015 en Jeu Vidéo
Je risque d’avoir des problèmes avec Wikipédia pour ce titre, tant pis ! Très peu de jeux m’ont marqué cette année, sans doute à cause du fait que j’ai passé la majorité de mon temps sur Destiny et ses différentes extensions, donc ça va être un peu compliqué.
Il y a tout d’abord eu Far Cry 4 d’Ubisoft, énième itération de la franchise, se passant cette fois-ci dans un pays fictif et montagneux d’Asie : le Kyrat. Comme le jeu précédent (Far Cry 3), vous devez libérer le pays/l’endroit où vous vous retrouvez, un peu malgré-vous, du joug des méchants ! Ici, c’est d’un dictateur qui a asservi votre terre et celle de vos ancêtres que vous devrez vous débarrasser, tout en aidant la résistance du pays, le Sentier d’Or. Bon le scénario n’est pas fou, comme souvent avec FC. L’intérêt principal est donc dans l’exploration et… La stupidité de l’IA. J’y ai passé un bon moment, seul comme accompagné (hein Nico ?) Et si vous en voulez plus, il reste toujours le test de l’ami Vincenth69.
2015 a aussi été l’occasion pour que je me mette enfin à Disgaea, la version « augmentée » du 4e exactement : Disgaea 4 : A Promise Revisited dont vous pouvez trouver le test juste ici, un chef-d’oeuvre d’écriture de Sykli. J’ai longtemps hésité à me faire ce jeu, pensant qu’il serait trop compliqué pour moi, surtout que je ne suis pas du tout T-RPG et que je n’avais pas accroché à la démo ! Par un heureux concours de circonstances (l’amour toussa toussa), le jeu s’est retrouvé chez moi. Je n’avais plus tellement d’excuses pour me défiler et j’ai fini par le lancer il y a quelques mois… Depuis j’y joue tous les jours avec pour objectif de le platiner ! Quel objectif stupide ! Disgaea 4 c’est des personnages attachants, des répliques stupides et drôles, un scénario abracadabrantesque, une stratégie facile à prendre en main mais terriblement subtil, des tas de trucs à faire et un farming au-delà du GrosBill ! A réserver aux acharnés !
Troisième jeu que j’ai « saigné » en 2015… Et qui date de 2014 : Hatsune Miku : Project Diva F 2nd ! La franchise star des jeux de rythme (au Japon en tout cas). J’avais particulièrement apprécié le précédent opus, déjà sur PlayStation Vita… Mais j’ai préféré attendre une sortie internationale pour celui-ci, c’est toujours un peu chiant d’avoir un jeu qu’en japonais même si on ne tape que sur des touches au rythme des prestations vocales de Miku et ses collègues ! J’espère vous en parler plus longuement dans les prochaines semaines, en attendant la sortie de Project Diva X !
Oh ! Encore un jeu qui n’est pas de 2015… Je commence à me poser des questions sur mes habitudes vidéoludiques…. Je serais donc devenu comme Ombre de Loup qui joue aux jeux plusieurs mois/années après leur sortie ? Bref, le quatrième jeu plaisant de mon année 2015 fut Teslagrad ! Un joli jeu de plates-formes fait « à la main » (les décors du moins) dans lequel le personnage principal se retrouve, malgré lui, dans une gigantesque tour « électrique » peuplée de créatures, mécaniques ou non. Le scénario est classique mais la bande-son, la réalisation, le level-design et le gameplay « ardu mais pas trop » font le charme de ce jeu de Rain Games qui m’avait fait de l’oeil sur Wii U en 2013 mais que je n’avais pas pris le temps d’acquérir. L’aventure n’aura duré que 3 jours (le temps de le platiner) mais elle fut magique !
Vous ne serez pas surpris de retrouver ici Destiny dans mes jeux de l’année passée… Normal, je n’ai pas vraiment lâché le jeu depuis sa sortie (en septembre 2014) et je suis toujours dessus à l’heure qu’il est… Après donc un deuxième DLC de La Maison des Loups (mai 2015) bien sans plus, On a eu droit à l’extension du Roi des Corrompus en septembre de la même année. Nouvelle zone de conflits, nouveaux ennemis (même si ça reste un peu de la Ruche), enfin un nouveau raid, nouveaux events et bien sûr nouveaux équipements rendant obsolètes pour la première fois ceux de « l’an 1 ». Je vais pas vous réécrire mon avis ici donc libre à vous de cliquer là !
C’est tout pour ce que j’ai apprécié en 2015. J’aurais pu aussi vous parler de Freedom Wars mais j’en ai parlé récemment. Je n’oublie pas Life is Strange de Dontnod et Yoshi’s Wooly World de Nintendo qui m’ont fait une bonne impression mais que je suis loin d’avoir pratiqué assidûment. Enfin ! Mention spéciale à la PGW 2015 qui, une fois n’est pas coutume, avait un visage plus humain que les éditions précédentes. Merci de m’avoir motivé Pitch !
Ne croyez pas que c’est fini ! J’ai aussi joué à des jeux moins cools en 2015 (et qui pour le coup sont des jeux sortis en 2015).
Il y a d’abord eu The Order : 1886 que tout le monde a fustigé à sa sortie et qui m’a valu quelques « joutes » sur Twitter… Enfin des échanges un peu naze entre moi et une twittos accompagnée de ses fanboys, bref. The Order : 1886 partait certainement d’une bonne intention, le jeu m’avait d’ailleurs fait de l’oeil lors de ses premières présentations. Pourtant, plus on arrivait à la date de sortie du jeu, plus mon intérêt pour ce jeu disparaissait. Je l’ai quand même fait par curiosité, car j’aime me faire mon propre avis… Et j’ai été déçu. Le jeu est beau, très beau, trop beau même ! L’arsenal à notre disposition est cohérent dans cette ambiance steampunk mais mon dieu que le scénario est bancal, que le gameplay est LOURD (oui en MAJUSCULES) ! Certains lui ont reproché sa durée famélique mais si The Order : 1886 se finissait en minimum 50h, personne ne l’aurait fini, ne nous mentons pas. Bref, le dernier jeu de Ready at Dawn est un pétard mouillé que tout le monde a déjà oublié et c’est vraiment dommage tant il y avait à faire autour de Galahad et toute sa clique de copains un peu insipide.
Autre jeu, autre console, autre déception : Splatoon ! J’ai pourtant testé le jeu un an avec sa sortie (avec l’ami Sykli) et on avait adoré mais arrivé à la maison… Plus rien ! Vous savez c’est quoi le pire ? C’est que je ne sais même pas vraiment pourquoi je n’ai pas accroché en fin de compte. Le jeu est beau, le concept du « paintball » est top mais… Au bout de 5 parties j’en ai eu marre de barbouiller une des deux map de la semaine (j’espère que ça a changé depuis), j’en ai eu marre de me faire rouler dessus par des joueurs qui avaient déjà débloqué le rouleau et j’ai aussi été gavé par le fait qu’il n’y avait AUCUNE possibilité de matchmaking en créant une escouade avec ses potes (j’espère que ça aussi ça a changé depuis). C’est quand même incroyable pour un jeu de 2015… Même si on a quasiment le même problème avec Mario Kart 8. Sans compter qu’à moins d’avoir Skype (ou de se téléphoner ha ha), on ne peut même pas parler avec ses potes dans ces deux jeux… Vraiment Nintendo, tu aimes donner le bâton pour te faire battre !
On retourne sur PlayStation 4 avec le remaster « à l’arrache » de Final Fantasy Type-0 que Square-Enix aurait pu nous sortir sur PlayStation Vita (c’est là que je le voulais!!!) Vu la qualité technique de cette mouture PS4. Bon, j’ai quand même apprécié mon aventure même si je ne l’ai pas encore fini, pour autant, il y a trop de points négatifs pour que je le mette dans mes satisfactions de l’année. La caméra donnera vite le mal de mer à des tas de joueurs, j’ai personnellement eu du mal à m’y habituer. Vu le déroulement de l’histoire, on est clairement en face d’un jeu portable, histoire « mature » mais un peu chiante. Certains personnages me sortent par les yeux (coucou Machina et ta copine) là où d’autres ne m’intéressent pas car il y en a trop ! C’est quand même aberrant d’avoir autant de personnages jouables sans personnalité et qu’il faut en plus level up 3 par 3 car ceux qui ne combattent pas ne prennent pas de niveaux ! Et bien sûr, la technique est passable, voir honteuse pour un jeu PS4 même si oui je sais « c’est un remaster d’un jeu PSP, si on part de ce constat le travail a été bien fait ». Je m’en fous ! Fallait me le mettre sur Vita ! Tout ça pour nous vendre une démo de Final Fantasy XV…
Bordel on est à 1500 mots et il reste les mangas et tout le reste !
2015 en Manga
Je n’ai pas peur de Wikipédia !
On va commencer par la déception manga de l’année, il n’y en a qu’une donc ça va aller vite : Jaco The Galactic Patrolman. Oui on est tous fan de Dragon Ball, oui je suis fan de Dr. Slump et de Nekomajin. Je m’attendais donc à un mix des trois et c’est ce que j’ai eu. Alors ? Pourquoi je suis déçu ? Car l’intrigue est bancal, j’ai pas de problèmes au fait que Toriyama insère un nouveau personnage (Jaco) dans son « univers étendu », malheureusement il n’introduit pas que lui. On a aussi droit à Tights, grande sœur d’un personnage bien connu de l’univers… Personnage qui vient de NULLE PART ! Cette insertion sauvage m’a rappelé l’apparition du frère de Végéta/Bejita, Tarble/Table ou je ne sais quel nom, alors que tous les Saiyens ont été anéanti sauf une poignée dont il ne faisait pas partie ! Bref, pour revenir à Jaco The Galactic Patrolman, c’était moyen sans plus, un achat que j’ai un peu regretté mais le mal est fait. Bien sûr le dernier chapitre présentant la mère de Goku/Kakarotto est purement fan-service, on aime ou pas, personnellement je m’en tape !
Heureusement l’année 2015 m’a permis de découvrir des mangas sympathiques comme Last Hero Inuyashiki, le dernier né de Hiroya Oku, l’auteur de Gantz. Clique là, ça ira plus vite pour avoir mon avis sur cette pépite (j’espère). Après tout, un « vieux monsieur » qui défend la veuve et l’orphelin, ce n’est pas banal !
L’année 2015 a aussi été l’occasion de découvrir Demokratia de Motoro Mase (Ikigami) en français. L’histoire d’une IA placée dans une androïde qui fait plus humaine que jamais, le tout dirigé par plusieurs internautes choisis un peu par hasard via des votes. Comme d’habitude avec Motoro Mase, on a droit à une série critiquant la société… Le tout avec quelques rebondissements bien amenés, parfois un peu glauque. Malheureusement j’ai appris récemment que le manga s’arrête en 5 tomes (le dernier est pour ce mois-ci, mars 2015), tristesse absolue tant l’intrigue commençait à se mettre en place… Je crains donc la fin bâclée !
J’ai aussi envie de vous parler de The Heroic Legend of Arslan que j’ai débuté en 2015 aussi. Deuxième adaptation en manga d’une série de romans débutée dans les années 80 et toujours en cours, signé de Yoshiki Tanaka qu’on retrouve ici au scénario (en toute logique). Quant au dessin, il a été confié à Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist, Silver Spoon). Bon sinon ça parle de quoi ? Après une déroute militaire de l’armée de Parse face à celle de Lusitania, ces derniers occupent Ecbâtana, la capitale du pays. Sauvé par Daryun lors de la bataille, le Prince Arslan devra libérer son peuple grâce au concours d’autres compagnons… Pour l’instant c’est sympa comme lecture, à voir ce que donnera la suite…
Enfin, je vais finir avec mon coup de cœur de l’année 2015 : Food Wars! (Shokugeki no Soma) de Yuto Tsukuda (scénario) et Shun Saeki (dessin). Ce manga était l’une de mes lubies de l’année dernière avec Prison School. J’étais totalement intrigué par ces deux œuvres mais je ne savais sur laquelle jeter mon dévolu. J’ai donc demandé conseil aux excellents contributeurs de Nostroblog. J’ai donc eu droit à un article sur Food Wars! par Ours256 (si je ne dis pas de conneries) et il m’a convaincu. Nous suivons donc les aventures de Sôma Yukihira, jeune homme venant juste de finir le collège et rêvant de prendre la relève de son père en tant que chef cuisinier du restaurant familial. Dès le début du manga, son père ferme le restaurant pour partir cuisiner aux Etats-Unis. Sôma se retrouve dès lors contraint de partir étudier à l’académie Totsuki, une école d’élite culinaire. Il devra dès lors prouver ses talents hors pair lors de plusieurs duels de chefs tout en évinçant ses concurrents. Un chouette manga faisant la part belle aux belles compositions culinaires et aux jolies formes aussi… Tout en passant par plusieurs références à d’autres mangas à succès. Food Wars! est mon premier manga culinaire depuis Yakitate Japan! Et je suis tout simplement conquis ! Vivement la suite ! (9 tomes sortis en France à ce jour).
Ça a regardé quoi en 2015
Pour finir (j’ai déjà allègrement dépassé les 2000 mots et je vous félicite d’être encore là), je vais rapidement vous parler des films et séries que j’ai apprécié en 2015. Vous ne m’en voudrez pas, j’en suis sûr, même si ce top 2015 arrive en Mars 2016…
J’ai donc apprécié Broadway Therapy, une comédie de Peter Bogdanovich (La Dernière Séance) mettant en scène la charmante Imogen Poots (vu dans l’oubliable Need For Speed) qui incarne ici une prostituée devenue comédienne à Broadway et qui tente de percer dans le milieu. Le film est bourré de quiproquos et de collision amoureuse entre elle et les autres protagonistes du film (Owen Wilson, Rhys Ifans, Kathryn Hahn pour ne citer qu’eux). Je ne sais pas trop quoi dire de plus par peur du spoil, mais j’ai passé un très bon moment devant.
Il y a aussi eu Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E, adaptation cinématographique de la série TV Des agents très spéciaux. Dans ce film de Guy Ritchie (Snatch, Rock’n’Rolla, Sherlock Holmes), Napoleon Solo, séducteur invétéré et agent de la CIA incarné par Henry Cavill (Man of Steel) est contraint de collaborer avec l’agent du KGB un peu vieux jeu (URSS oblige) Illya Kouriakine (incarné par Armie Hammer vu dans Lone Ranger) afin de lutter contre une organisation criminelle internationale possédant une arme nucléaire. Tout au long de leur infiltration, ils seront accompagnés par la fille d’un scientifique allemand sans doute kidnappé par l’organisation en question : Gaby Teller (Alicia Vikander, Ex Machina, The Danish Girl). Le film prend place au début des années 60, en pleine guerre froide, époque propice à l’espionnage. J’espère une suite !
Ant-Man fut aussi une de mes attractions de l’année. Au menu ? Super héros qui rétrécit aidé par des fourmis, beaucoup d’humour, de la technologie de pointe convoitée par des bad guys et même un peu d’amour. Cocktail classique et efficace. Sans doute un de mes films Marvel préféré avec Les Gardiens de la Galaxie (on va faire comme si je n’avais pas encore vu Deadpool à ce moment-là). Mention spéciale au personnage joué par Michael Peña, hilarant en meilleur ami du héros (Paul Rudd) le fourrant souvent dans les pires coups à cause d’une rumeur qu’il a entendu d’une femme qui la tenait d’un homme qui en avait entendu parlé par la « victime ». Du très bon Peyton Reed (oui j’ai adoré American Girls, et alors ?)
J’ai beaucoup moins ri devant Everest par contre, reconstitution de l’histoire vraie du Désastre de l’Everest de 1996. J’espère que vous avez cliqué sur le lien (en anglais, sorry), ça m’évitera de m’étendre sur ce sujet dramatique dans lequel se sont cotoyés lâcheté et bravoure, sourires et pleurs, soleil et blizzard ainsi que des sublimes paysages. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce film de Baltasar Kormàkur (Contrebande, 2 Guns) c’est le fait de ne pas faire de cette tragédie un film catastrophe. Ne vous attendez pas à des chutes vertigineuses (comme dans Vertical Limit) ou à des démonstrations physiques (Cliffangher). Ici, tout est dans la tension et parfois l’interprétation, particulièrement lorsqu’on ne connaît pas du tout l’histoire (j’y étais avec Pitch’ qui en est ressorti toute estomaquée après m’avoir demandé si c’était comme ça que le film finissait lorsque les crédits se sont affichés à l’écran). A noter que le casting du film est impressionnant pour un film du genre (Jason Clarke, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Josh Brolin, Jake Gyllenhaal, Robin Wright et j’en passe… Et aussi Elizabeth Debicki, méconnaissable après l’avoir vu dans Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E).
[Entracte] Bordel on approche des 3000 mots, je fais n’importe quoi [Entracte]
Bon il reste quoi à voir ? Ah oui ! Vice-Versa ! Le dernier né des studios Pixar (contrairement à ce que je croyais, l’excellent Zootopie n’est pas du studio, mais j’en parlerai l’année prochaine). Dans ce film d’animation, on suit la jeune Riley qui a dû quitter sa ville natale dans le Minnesota afin de suivre ses parents à San Francisco et, inutile de vous dire que le changement ne lui va pas du tout. Jusque-là, rien d’original sauf que ce ne sont pas les aventures de la jeune fille que l’on suit vraiment dans ce long métrage mais plutôt celles de ses émotions : Joie, Peur, Colère, Tristesse et, ma préférée, Dégoût ! En se disputant avec un souvenir joyeux (représenté par des boules de couleur), Joie et Tristesse sont accidentellement expulsées du Quartier Cérébral, laissant « les commandes » de Riley aux autres émotions. Aidés de l’ami imaginaire oublié de la jeune fille (l’excellent et attachant Bing Bong), elles vont tenter de rentrer à bon port avant que Riley ne commette l’irréparable. De loin un de mes Disney préféré, tant dans l’image que dans le scénario et l’écriture des personnages. Mention spéciale au doublage français que j’ai trouvé très bon !
Mon gros coup de cœur de 2015 est pour le dernier film de Matthew Vaughn (réalisateur de l’excellent Layer Cake et d’autres films…) Je veux bien sur parler de Kingsman : Services Secrets, adaptation libre du comic book The Secret Service (Dave Gibbons/Mark Millar) que je n’ai bien évidemment pas lu ! Le film met en scène l’entraînement des nouvelles recrues d’une agence d’espionnage secrète et internationale : Kingsman. Cet entraînement a pour but de remplacer Lancelot, un agent tué au début du film par le bras droit de l’homme d’affaire Richmond Valentine (Samuel L. Jackson qu’on ne présente plus). Ce dernier a pour intention, afin de sauver la planète, de faire s’entre-tuer toute la population mondiale (à l’exception de quelques élues) grâce à la distribution gratuite d’une carte SIM que son entreprise a créé, carte levant les inhibitions et rendant ultra-agressives toute personne se trouvant dans son périmètre. Harry Hart/Galahad (Colin Firth) et son protégé Eggsy (Taron Egerton) vont alors tout faire pour l’arrêter avec l’aide d’autres kingsmen (Merlin joué par Mark Strong, Roxy joué par Sophie Cookson…) Ce film est tout simplement jouissif, le rythme est effréné, l’humour présent, les scènes d’action au top et la touche « british » du tout me va à ravir (je n’ai jamais caché mon admiration pour la culture britannique, leur accent et tout ce qui s’en rapprochent). Kingsman est, sans hésitation, MON film 2015. A noter, la présence au casting de l’inoxydable Michael Caine.
Sinon il y a aussi eu le sympa Seul Sur Mars (avec Matt Damon) et la suite tant attendu de la saga Star Wars : Star Wars : Le Réveil de la Force. Deux films que j’ai apprécié mais pas au point d’écrire dessus… Bon j’avoue que j’ai un peu la flemme aussi passé 3000 mots.
Enfin je vais finir avec la seule série que j’ai regardé l’année dernière : Empire, co-créé par Lee Daniels (Precious, Le Majordome) et Danny Strong (Le Majordome, Game Change).
Empire, c’est l’histoire d’un label musical richissime (Empire Records) dirigé par l’ancienne star du hip hop Lucious Lyon (Terrence « Ex-Futur-War Machine » Howard) depuis une vingtaine d’années. Après avoir fait grossir son Empire avec brio et surtout quelques sacrifices (sa femme Cookie, jouée par Taraji P. Henson, qui a eu le Golden Globes 2016 de la meilleure actrice dans une série dramatique pour ce rôle), les médecins lui annoncent au début de la série qu’il est atteint d’une maladie incurable qui l’emportera dans l’année. Il doit alors choisir son successeur parmi ses fils Jamal (Jussie Smollett), Hakeem (Bryshere Y. Gray) et Andre (Trai Byers). C’est à ce moment là qu’une lutte de pouvoir entre les trois hommes va débuter… Comme si ce joyeux bordel ne suffisait pas, Cookie sort de prison au même moment et réclame sa part du gâteau, avec en prime la surprise de voir son désormais ex-mari avec une nouvelle conquête à son bras. Toute la série (toujours en cours à l’heure où j’écris ses lignes) va être l’occasion de découvrir les secrets les plus inavouables de la famille mais aussi de se délecter des nombreuses productions musicales créées pour l’occasion (merci Timbaland), enfin si tenté qu’on aime tout comme moi le hip hop et le R’n’B. La lutte de pouvoir fait rage depuis maintenant deux saisons dans l’univers d’Empire et elle n’est pas prêt de se finir, une troisième étant prévu pour 2016-2017. Je ne vous liste pas tous les guests que l’on pourra apercevoir dans cette production, la liste est VERTIGINEUSE. Je vous laisse avec « You’re So Beautiful ».
Voilà ! On va enfin pouvoir s’arrêter ici, merci d’avoir tenu jusqu’ici et d’avoir tout lu. Vous avez mon respect éternel pour cette prouesse… Jusqu’à mon prochain article.
Je n’avais pas beaucoup de temps, mais je voulais lire ton Top (surtout côté jeux vidéo en fait) !
J’suis étonné de te voir parler de Far Cry 4 en premier, même si ça reste un bon jeu, pour ceux qui ont fait Far Cry 3 il y a une sérieuse impression de… faux remake. Aucune évolution, seulement une nouvelle map et un nouveau méchant, pas de quoi bousculer une charrette. #ToiAussiParleCommeEn1675
Pour ce qui est de The Order, le jeu ne fait clairement pas l’unanimité. Pour ma part, c’est un jeu que j’ai pu vaguement tester que j’achèterai avec plaisir pour 10-15€ (son prix actuellement). Par contre, c’est moche pour ceux qui auront acheté le jeu Day One à 50-60€, c’est le risque d’acheter à l’aveugle !
Et mention spéciale à OmbreDeLoup qui a compris qu’acheter ses jeux Day One était useless !
Attention! Je dis bien que FC4 est un jeu que j’ai apprécié en 2015, pas mon préféré de la franchise. Je le trouve d’ailleurs bien en-deça de FC3. Cela dit le jeu reste plaisant. Par contre j’ai préféré Pagan et toute sa clique à celle de Vaas. Les goûts et les couleurs hein.
J’aime pas dire qu’un jeu ne vaut pas 60€ parce que si/parce que ça. Qu’ils soient bons ou mauvais, courts ou longs, les jeux ont un coût de prod, humain, etc, et il faut bien l’amortir quelque part. Je vois beaucoup de joueurs se plaindre de fermeture de studio, mais à un moment quand l’argent rentre pas, tu te retrouves dans la merde (coucou THQ). Bon je me suis un peu égaré là.
Et Ombre de Loup est clairement un mec au top. En plus de jouer aux jeux 2 ans après tout le monde, il n’écrit q’un seul article par an sur le site! Le salaud de procrastinateur!
Cool! That’s a clever way of loniokg at it!