Game Inferno

Dans l'enfer du jeu

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Souvenez-vous, l’été dernier…

L’été, c’est pour certains l’occasion de regarder les filles qui marchent sur la plage, leurs poitrines gonflées par le désir de vivre. Pour d’autres, c’est aller là-bas, au Conemara, ou sur l’île de sa vieille tante, à Scion. Pour nous joueurs, l’été est surtout l’occasion de rattraper un peu le retard accumulé, de se consacrer aux jeux trop chronophages pour y jouer en période de métro/boulot/dodo… On oublie alors la sociabilité et le contact avec mère nature, on ferme les volets, on branche la clim’ et on est parti pour des heures de plaisir, en solitaire ou non, dans sa chambre ou son salon.

Certes l’automne pointe déjà le bout de son nez, mais je me suis dit que ce serait sympa de partager avec vous mes pérégrinations vidéo-ludiques estivales, en espérant qu’elles en incitent d’autres à partager les leurs. Bonne lecture et rendez-vous à l’année prochaine (pas sûr que j’écrive un autre article d’ici là… :p).

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ToukidenKiwami

Toukiden Kiwami (PS Vita): La portable de Sony a eu son lot de « clones » de Monster Hunter : Freedom Wars, Soul Sacrifice, God Eater et Toukiden. Ce dernier est le seul qui aura su trouver grâce à mes yeux, essentiellement pour son chara-design et son ambiance de Japon féodal. On pourrait parler ici de « Monster Hunter Light » car le titre n’atteint sans doute pas la profondeur de la licence de Capcom. Et c’est tant mieux! Toukiden Kiwami est fait pour ceux qui comme moi cherchent une expérience pas trop prise de tête et qui ne nécessite pas un farming trop intensif pour avancer.

Ne vous y méprenez pas cependant, le jeu reste assez riche et dispose d’une excellente durée de vie: j’en suis à plus de 50h et je n’ai toujours pas fini la trame scénaristique principale. J’ai particulièrement apprécié le système des Mitamas, âmes d’anciens héros morts au combat que l’ont peut associer à nos armes pour des centaines de combinaisons et effets différents. Une démo est disponible sur le store pour ceux qui souhaiteraient l’essayer.

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Danganronpa

La Saga Danganronpa (PS Vita): À l’origine, je voulais écrire un test de Danganronpa: Trigger Happy Havoc, puis je me suis dit que cela ne faisait pas sens pour la simple et bonne raison que le second volet (Goodbye Despair), extrêmement similaire dans son déroulement, son visuel et son gameplay, a déjà été disséqué par mon camarade Vincenth69 (à retrouver ici). Il y soulève la plupart des points positifs et négatifs du titre, je vous invite donc à le lire.

Histoire de ne pas tomber dans la facilité et de justifier mon salaire, je tiens à rajouter quelques précisions sur ma propre expérience. Tout d’abord, j’ai largement préféré le premier volet au second. Cela tient à peu de choses: le plaisir de la nouveauté, des personnages auxquels je me suis plus facilement attachés et une fin qui clôturait bien l’histoire tout en laissant son lot de questions ouvertes. Il s’agit d’une bonne porte d’entrée dans le petit monde des visual novels, pour qui supporte l’humour absurde à la japonaise et les rebondissements à la Scooby-Doo.

Le second volet a eu pour moi un petit goût de « trop », je l’ai terminé dans la douleur, et aussi vite que possible pour avoir le fin mot de l’histoire. Mon petit conseil serait donc de faire une pause entre les deux si jamais vous accrochez, pour ne pas frôler l’overdose.

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TalesAbyss

Tales of the Abyss (3DS): Cela fait un moment que la série des Tales Of me titille, mais avec ses multiples épisodes éparpillés sur une myriade de consoles, difficile de savoir par où commencer. Sur les conseils de l’ami Davcio (un gars sympa, ouvert et de bon goût), j’ai décidé de faire mes premiers pas dans cette série avec Tales of the Abyss sur 3DS.

À l’heure où j’écris ces lignes, je ne l’ai pas encore terminé mais avec une quarantaine d’heures de jeu au compteur, je pense pouvoir émettre un avis en toute légitimité. Et autant dire que ce jeu est un peu un ascenseur émotionnel, entre ses personnages qu’on aime autant qu’on les déteste et un système de combat qui s’avère bordélique de prime abord, mais qui  révèle des subtilités pour qui prend la peine de creuser un peu. Reste un univers plutôt original et une histoire qui, malgré quelques longueurs, s’avère intéressante. Et puis rien que pour les personnages de Jade Curtiss et Guy Cecil, ce jeu vaut la peine d’être joué!

Est-ce que cela m’a donné envie de plonger dans la série? Oui et non… Non car pour le moment je ne me vois pas refaire les épisodes « historiques » les plus réputés, et oui car je m’efforcerai de suivre les futurs épisodes de la série, notamment Berseria et son héroïne ultra-charismatique. (Mot de Liryc-Sama : Le charisme de ses poumons? Coquin!)

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MuramasaRebirth

Muramasa Rebirth (PS Vita): Motivé par les performances de PGM de notre cher boss des enfers (l’émoustillant Liryc-Sama), je me suis remis à Muramasa Rebirth au tout début de l’été. Le mode « Fury », dans lequel notre personnage n’a qu’un seul et unique point de vie, a tout simplement été une révélation pour moi. C’est pour ainsi dire avec ce mode que le titre de Vanillaware prend toute sa dimension. Il devient alors nécessaire de bien étudier les patterns des boss et d’optimiser l’utilisation de ses sabres, en particulier les « secret arts » qui leur sont associés. Aussi stressant que grisant, aussi frustrant que gratifiant, la VRAIE expérience Muramasa se trouve là, mais notre chef adoré vous en parlera sans doute en long, en large et en travers dans un futur test. (Liryc-Sama : En effet, j’ai un papier écrit depuis 2 mois… Faut que je le finisse).

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BGE2: doux rêve ou vision d’avenir?

Beyond Good and Evil HD (PS3): Comme beaucoup, j’étais passé à côté de Beyond Good and Evil, titre sorti initialement fin 2003 et signé du talentueux (et beau gosse!) Michel Ancel. C’est suite à l’écoute du podcast de La Caz’ Rétro (ai-je besoin de les présenter) que je me suis décidé à rattraper ce faux-pas de ma carrière de joueur. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu du voyage! L’univers fouillé, les personnages attachants, l’humour, la qualité d’écriture, … Ce titre est une perle, tout simplement. Sur une base action-aventure viennent se greffer des phases d’infiltration, de course, de shoot’em up qui, si elles ne sont pas exemptes de défauts en termes de jouabilité, viennent agréablement casser la routine. On pestera par moments sur les caméras capricieuses, en se rappelant tout de même que les standards de l’époque n’étaient pas les mêmes. Je ne rêve que d’une chose maintenant: retrouver Jade et Pey’j dans un second opus sur les consoles (et PCs) actuels. Allez Michel, arrête de nous faire languir!

Voici qui clôture mon été. Cela fait bien longtemps que je n’avais pas enchaîné tant de jeux en si peu de temps. Alors certes, je ne suis pas à la pointe de l’actu mais qu’importe, le plaisir fut bel et bien là! En attendant l’hiver (et l’arrivée de la PS4 dans mon salon), j’envisage quelques jeux d’automne tout aussi sympathiques: Ico, Shadow of the Colossus, Okami et Demon’s Souls. Quand je dis que je suis un sempiternel joueur à la bourre…

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Explorateur 2.0 sur les océans du web, voyageur IRL, apprenti artiste, rêveur à temps partiel, râleur à temps plein et accessoirement astrophygeekien. Né en l'an de grâce - 8 avant la SNES, j'ai eu l'occasion de poser mes coussinets sur de nombreuses consoles qui sont autant d'objets de culte. Outre les jeux vidéo, je suis friand de tout ce qui peut stimuler mon imaginaire (livres, films, séries, bandes dessinées de tous horizons, ...).
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