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[Rétro Inferno] Zelda – Link’s Awakening (DX), Le sommeil éveillé*

Zelda Link's Awakening - Opening - Edition DX

Notre histoire débute il y a fort longtemps à Chevilly-Larue, ville propre et fleurie selon la voiturette municipale. En cet après-midi de Juin 1994, fin d’année scolaire, je rentre en contact avec un jeu Game Boy qui va changer ma vie à jamais : Zelda – Link’s Awakening. Merci Julien D. (si tu passes par là, tu te reconnaîtras). Après avoir fait des pieds et des mains pour l’acquérir, il finira d’ailleurs par me le prêter à la fin de cette même année. Bref, vous en savez suffisamment sur ma vie passée, passons au test.

Le réveil de Link

Sorti fin 1993 sur notre continent, Zelda Link’s Awakening est le premier jeu de la série déjà acclamée à l’époque Zelda à sortir sur Game Boy. Un jeu novateur sur bien des points, graphiquement comme musicalement.

Zelda Link's Awakening - Scène du naufrage - Edition OriginaleL’histoire commence par le naufrage de l’ami Link (Zelda c’est la princesse hein, avouez que vous avez longtemps cru que c’était le nom du héros muet le plus connu de la planète) sur l’île mystérieuse de Cocolint. Après un réveil difficile sur la plage, Marine, le PNJ qui ressemble énormément à la Princesse Zelda le ramènera dans sa petite maison pour le soigner, la coquine. Commence alors une des plus belles aventures de la portable de Nintendo, entre donjons, difficultés, combats, quêtes et rencontres. Big N n’avait pas besoin de ça vu la faiblesse de la Game Gear à l’époque pourtant ce jeu est bien une énième Killer App, après l’énorme succès de la série Mario Land ou celui de Tetris.

Réveil "musclé" par Marine sur la plage de Cocolint
Réveil « musclé » par Marine sur la plage de Cocolint

Le but de Link, qui ne comprend que trop tard qu’il est dans un rêve, sera de réveiller le poisson-rêve pour quitter l’île. Pour cela, il devra explorer les huit donjons du jeu à la recherche des instruments qui permettront ce réveil. Pour réussir cette aventure il lui faudra son fidèle bouclier et son énorme épée (Link aurait-il un complexe?), bouclier remis par Tarkin au réveil. Quant à son épée, il la retrouvera sur la plage grâce aux indications du Hibou.

Contrairement aux épisodes précédents sorties sur NES et Super NES, l’ordre des donjons est défini. Impossible de faire les donjons dans l’ordre qu’on veut vu que chacun « ouvre » une zone de l’île car ils contiennent un objet particulier que notre héros devra utiliser dans sa quête vers la liberté. Ce n’est pas tout: Il faudra aussi discuter avec tous les PNJs et résoudre quelques énigmes pour arriver à nos fins. Manière de faire qui sera repris dans les Zelda qui suivront cet épisode, surtout, manière de faire qui m’a rendu fou à l’époque vu que j’étais sans cesse bloquer à cause de cette particularité. (Passer de Mario à Zelda ça fait mal quand on est habitué à la linéarité facile). N’oublions pas les PNJs attachants du jeu comme Tarkin, le Hibou qui s’avère être notre guide vers la liberté, Wart de Mario Bros 2 et j’en passe. Un jeu riche en rencontres et anecdotes que je ne vous raconterai pas ici, il y en aurait pour dix pages. Autre chose, si vous en avez marre de découper de l’herbe ou de retourner la terre à la recherche de rubis, sachez que vous pouvez voler les objets de la boutique. Un classique du genre. Cependant tous les PNJs vous appelleront VOYOU jusqu’à la fin du jeu et le marchand pas content vous mettra en Game Over lorsque vous retournerez dans sa boutique.  Vous êtes prevenus!

NB: Pour accompagner la sortie de la Game Boy Color en 1998, Nintendo rééditera le jeu en couleur apportant ainsi quelques ajouts mineurs et un donjon permettant à Link de récupérer une tenue rouge, doublant l’attaque, ou une tenue bleue, divisant les dégâts reçus par 2. Le titre du jeu? Zelda – Link’s Awakening DX. [Ce qui explique les screens colorés ici].

Link's Awakening - Jeu des différences
Link’s Awakening – Jeu des différences

Link vous a mis le grappin dessus

La jouabilité est dans la veine de l’époque, simple et parfaite. La croix directionnelle permet de se déplacer. Les boutons A et B permettent d’utilises les objets assignés à ces touches via le menu accessible grâce à la touche Start. La touche Select, qui à l’époque ne servait pas à grand chose, permet d’afficher la carte de ligne. Simple et parfait donc. Par contre, il n’y a aucune touche pour sauter car dans Zelda on ne saute pas! Imaginez mon désarroi après avoir passé ma vie à sauter avec le plombier, problème qui sera partiellement réglé grâce à la plume. Contrairement aux précédents jeux de la série. Le bouclier n’est pas assigné automatiquement, il faudra donc lui faire une petite place dans vos assignations si vous souhaitez l’utiliser. Même constat pour l’épée et le bracelet de force qui ne sont plus assignés automatiquement. Un peu de difficulté n’a jamais fait de mal à personnes. A noter que la plupart des objets importants de l’inventaire, tel que l’excellent bouclier miroir ou le grappin, se récupèrent après avoir vaincu les mini-boss des donjons.

La vue du dessus c’est la vie

Tout comme les jeux Zelda précédents, la vue du dessus est ici aussi de rigueur. Vu qui sera utilisé par beaucoup de jeux par la suite. Je pense notamment à Pokémon et j’avoue que ce fut un de mes critères d’achats vu que j’adore cette affichage. Graphiquement, Link’s Awakening est ce qu’il se fait de mieux sur Game Boy. Les détails sont magnifiques pour l’époque, malgré les limites techniques de la portable de Nintendo. L’édition DX du jeu en 1998 sublimera d’ailleurs le tout.

Il faut aussi ajouter qu’une vue différente sera disponible dans certaines phases du jeu, la vue de profil, hyper classique à l’époque et présente tout au long de Zelda 2 : The Adventure of Link. Cette vu sera d’ailleurs l’occasion de retrouver un ennemi bien connu de tous les joueurs Nintendo, les anciens comme les nouveaux. Je vous laisse admirer le screen ci-dessous.

 

Et la musique alors?

Jusque là, Zelda – Link’s Awakening est un bon jeu mais l’excellence passe forcément par une bande son inoubliable. Autant vous le dire tout de suite, elle est parfaite. Exit Koji Kondo enfin presque. Le monsieur musique de Big N n’est que superviseur sur les compositions du jeu assurées par Minako Hamano, Kozuo Ishikawa et Kazumi Totaka; mais son influence est présente et ça se ressent. Les sons 8 bits sont parfaits, même si Link était complètement muet encore (pas de cris quand il dégaine son épée). Quant à la musique, là aussi c’est du bon boulot. Les thèmes sont à couper le souffle et je n’exagère pas. La chanson du poisson-rêve est superbe, celle du monde des rêves vous met dans un état second, chaque donjon à son thème propre et le thème classique de Zelda à ce quelque chose d’épique en 8 bits que tous les amateurs de la série apprécieront. Du travail de pro donc, pas besoin d’être allemand pour ça.

Un must-have

Exceptionnellement, je ne noterai pas ce jeu. Tout au long de l’écriture de ce « test » je me suis dit: « mince, ça va finir à 20/20 cette histoire ». Ç’eut été une note nostalgique mais pas forcément imméritée. Je vais donc être concis, une histoire parfaite, sans Ganondorf ni Zelda et ce n’est pas plus mal. Des graphismes au top pour la Game Boy, une bande-son aux petits oignons et de nombreuses heures de jeu nomade qui vous permettront de vous évader sur cette petite île « paradisiaque ». Une aventure à faire (ou à refaire) absolument! Vous n’avez plus de Game Boy ou de Game Boy Color? La version DX est disponible sur Nintendo 3DS via le Nintendo eShop. Si vous n’avez aucune de ces consoles je ne peux rien pour vous.

Endgame! Vous voulez voir le Poisson-Rêve? Finissez le jeu... ou cherchez le screen sur le net!
Endgame! Vous voulez voir le Poisson-Rêve? Finissez le jeu… ou cherchez le screen sur le net!

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HS: Je pense que vous n’avez pas trouvé la signification du titre du test, alors rien que pour vous je vous la donne ici (oui l’astérisque n’est pas là pour faire jolie).

4 COMMENTS

  1. Très sympa de retrouver ce petit bijoux de ma première console portable 🙂 C’est une douce nostalgie effectivement qui s’empare des joueurs qui ont eu la chance de découvrir ce titre à l’époque. Par contre je trouve que la version noir & blanc est bien plus jolie que la version colorisée, mais c’est un goût personnel ^^
    Par contre de souvenir je suis pas sûr que dans Link to the Past on pouvait faire tous les donjons dans l’ordre que l’on voulait. Mais mon souvenir commence à dater ^^

  2. Je dois avouer que pour a link to the past j’ai écrit de mémoire, je me trompe peut-être. Et oui je préfère moi aussi la version monochrome, pas parce que je la trouve plus jolie, juste parce que c’est comme ça que j’ai connu le jeu. Merci pour ce commentaire éclairé

  3. Nan! Nan! Nan! Nan!
    Pourquoi? Pourquoi ai je osé lire ça? TwT
    J’ai voulu me replonger dans la nostalgie le problème c’est que je me fait souffrir avec tout ça, dès que j’ai su qu’on pouvait le récupérer sur 3DS j’étais ravie mais pas mon porte-monnaie…
    Je dois encore attendre un mois avant de me jeter dessus (et de ne plus lâcher la console par la même occasion).

    Je n’ai connu que la version color et je trouve que ça rend le jeu plus vivant. Pour moi le meilleur zelda que j’ai connu (car sans doute le premier).

    Ne connaissant pas la princesse et étant sans doute trop jeune à l’époque pour moi Link c’était Zelda! ^^

    • Désolé -_-u ha ha.

      En tout cas je me retrouve dans tes 2 dernières phrases (c’est mon zelda préféré et moi aussi je croyais que Link s’apppelait Zelda xD).

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