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[Avis] The Last of Us Part 1 – PlayStation 5

Avant toutes choses ici, nous allons commencer par un petit retour en arrière. 2011 Neil Druckmann après avoir travaillé sur les incroyables Uncharted : Drake Fortune et Uncharted II : Among Thieves et pendant que l’équipe de Naughty Dog commence à bucher sur le troisième opus de la saga mettant en
scène Nathan Drake, est chargé d’un nouveau projet. Evan Wells et Christophe Balestra alors co-présidents du studio Naughty Dog assignent Bruce Straley
à la réalisation avec Druckmann sur un nouveau Jak And Daxter, mais au fur et à mesure de l’avancement, l’équipe sur le jeu sent que celui-ci ne saurait rendre hommage à la licence et décident donc de partir sur un tout nouveau projet : The Last Of Us.

On avance rapidement à juin 2013 pour la sortie du jeu, immense succès immédiat avec plus de 1,17 millions d’exemplaires vendus ce jour. Pour atteindre plus de 3,4 millions de copies vendues en un mois. Ce qui en fera (à ce moment-là) le jeu de plus vendu de l’histoire de la PlayStation 3. Grand Theft Auto V sortira quelques mois plus tard et changera la donne, mais on salue l’exploit qui nous permet de comprendre à quel point The Last Of Us a pu laisser une empreinte indélébile dans l’histoire vidéo-ludique.

Gros fast-forward, après une version remastered sympa sans plus sur PlayStation 4 en 2014 (30 Juillet chez nous plus exactement), le studio annonce en 2018, pour les cinq ans de la sortie du jeu, qu’il s’est vendu à environ 17 millions d’exemplaires, ce qui va faire de lui à ce moment-là, le jeu issu d’un studio
PlayStation le plus vendu. Juin 2020, The Last Of Us Part II sort enfin pour apporter la suite de l’histoire avec un nouveau moteur graphique plus beau que jamais et une histoire magnifique (accompagnée de son lot de traumas). Puis finalement une annonce pour The Last Of Us Part I sur PlayStation, une version toute neuve du jeu avec un remake complet pour se rapprocher le plus possible du second opus de la licence. Tout ça c’est bien beau, mais de quoi traite la licence exactement ?

Une histoire d’épidémie et de Lucioles :

Sans forcément vous retracer exactement tous les points d’une licence, on va résumer ici en quelques points les tenants et aboutissants de celle-ci ainsi que les deux personnages principaux du premier opus.

Vous incarnez Joel, père de famille dans la trentaine qui va se retrouver dans une crise sanitaire sans précédent (ça vous rappelle un truc?). Alors qu’il « célèbre » son anniversaire chez lui avec sa fille Sarah, tout bascule. En effet un étrange virus semble transformer les gens en monstre affamé, alors qu’il se voit obligé d’abattre son voisin il est rejoint par son frère Tommy pour tenter de fuir ce début d’apocalypse et rejoindre un endroit épargné pour sauver sa vie et celle de sa jeune fille.

Malheureusement à peine vous quittez votre petit quartier, vous pouvez réaliser par les yeux de Sarah que le chaos a déjà gagné pas mal de terrain. La famille va se retrouver dans une ville à feu et à sang (littéralement) et malgré tous les efforts de Joel celui-ci va perdre sa fille de la main d’un soldat. Fast-forward quelques années plus tard, Boston, on retrouve un Joel plus vieux, plus abîmé par la vie sous la loi Martiale, car en effet pour tenter de gérer le plus possible l’épidémie de « zombie » l’État a mis en place une loi martiale totalitaire et inégale pour les pauvres et minorités. Vous partez avec Tess votre partenaire récupérer des armes que vous vous êtes fait chouré, Tess qui est votre acolyte/boss, on sait pas trop ; mais le jeu sous-entend fortement que vous êtes proche et que vous bossez sur des coups pas super-super dans la légalité (vente de tickets de nourriture sur le marché noir, trafic d’armes).

Suite à votre tentative de récupération, vous tombez finalement sur Marlene, Cheffe du groupe Les Lucioles, groupes semi-révolutionnaire, semi-anarchiste, totalement relou par moment et badass par d’autres.
Vous pensez qu’elle a dérobé votre bien et au final vous vous retrouvez avec sa « cargaison » qui est seulement une jeune pré-ado répondant au nom d’Ellie.


Vous allez devoir ramener Ellie chez le frère de Joel qui est un ancien militant pour Les Lucioles, Ellie qui (et là on saute pas mal d’étapes) est en fait une porteuse saine du virus, mordue sans symptôme depuis trois semaines (là où les gens se transforment en zombie champignon en deux jours).

Et c’est là que vous allez nouer un lien unique entre Joel et Ellie, de villes en villes, de saison en saison, vous allez passer par des rencontres de tous types, des gens sympas, des mecs qui veulent vous bouffer tel un tacos trois viandes sauce algérienne, des connaissances de Joel, etc…

Mais ce remake alors ?

Au final, après tant d’années d’attente pour avoir le premier volet de la licence peaufiné comme jaja, est- ce qu’on se retrouve avec une pépite ?

Pour un coût de 79,99€ vous pouvez vous procurez un magnifique remake, car oui, le jeu est sublime, il arrive à utiliser pleinement les capacités de la PlayStation 5 pour un rendu qui va par souvent juste vous laisser admirer les paysages divers, que ce soit dans les villes où la végétation récupère peu à peu du terrain suite à l’absence d’un contrôle total par l’homme ou que ce soit en intérieur où les jeux de lumières couplés à des textures sublimes pourront vous donner un petit Syndrome de Stendhal.

Le nouveau mode photo bien plus poussé est un ajout sympathique, bien que très limité. En effet on est là sur la partie qui fâche du test, le jeu a surtout eu un peaufinage graphique et c’est plus ou moins tout.

Certes il est plus beau que jamais et pour peu que vous soyez sur un écran de très bonne qualité en 4K vous allez passer un moment incroyable sur l’aspect visuel, mais le gameplay lui n’a subit aucun changement. Croyez-moi, The Last Of Us premier du nom ne brillait pas par son gameplay tellement par moment on se sent lourd et malhabile. Même si l’IA des ennemis a subi un bon rework, celle de vos alliés pue des pieds, mais quelque chose de concret.
Entre Ellie (quand elle vous accompagne) qui se met à « couvert » sous les yeux d’un ennemi et lui qui ne l’a voit pas même en difficulté max ou les ennemis qui auront à un ou deux mots près un « wall-hack » en difficulté max on se pose pas mal de question.

Niveau difficulté on a par ailleurs un nouveau mode, Grounded, qui s’accompagne d’un permadeath où la moindre erreur peut vous envoyer dans le royaume des ombres. Ici on est censé être sur une difficulté plus réaliste et c’est aussi vrai que je suis le Successeur de feu Elizabeth II.
Les ennemis résistent bien plus à vos balles, sont plus malins, plus groupés et vous traqueront sans relâche au moindre bruit, là ou vous devenez littéralement une chips.On aurait apprécié un niveau hardcore similaire à ce qu’on peut avoir sur certains jeux où tout le monde semble être à 1 PV et où le cerveau primera avant tout.

Pas mal d’options d’accessibilités sont ajoutés aussi et ça fait plaisir de rendre cette licence accessible aux plus grands nombres, on salue donc le move de Naughty Dog.

En conclusion ?

Si vous êtes un fan absolu de la licence et que vous souhaitez à tout prix faire toutes les releases du jeu, vous pouvez foncer. Si vous êtes un néophyte qui veut découvrir la licence il en va de même, cet opus est une excellente porte d’entrée dans le monde de The Last Of Us. Cependant, si vous êtes un simple joueur qui a apprécié The Last Of Us I à l’époque et qui a fait The Last Of Us IIvous allez sans doute regretter votre achat pour le moment tant celui-ci apporte peu de choses in fine.

Si je devais noter ce The Last Of Us Part I, on pourrait partir sur un bon gros 19/20 pour son histoire, ses graphismes mais malheureusement le manque de coup de polish sur l’aspect gameplay va tirer la note sévèrement vers le bas et je pense qu’un 16/20 est amplement suffisant.

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