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Sykli au Tokyo Game Show : Le Salon… Et Tokyo

Tokyo Game Show - Logo

Joie ! Gloire ! J’ai testé le Tokyo Game Show et grâce à Game Inferno j’ai pu accéder au premier jour réservé à la presse. Après divers tentatives, il me semble que la bonne option sera de faire deux articles : un parlant du salon et une autre sur mes impressions rapides sur les jeux que j’ai pu testé (il est d’ailleurs déjà en ligne ici), même si finalement beaucoup sont déjà sortis (Murasaki Baby, Forza Horizon 2) ou disponible en alpha/beta (Bloodborne, Dragon Ball Z Xenoverse).

Avant d’attaquer le vif du sujet, je voulais parler aussi de Tokyo et du jeu vidéo. Véhiculant beaucoup de fantasmes, je n’ai pas vu dans Tokyo le Saint Graal du jeu vidéo que j’attendais. Certes Shinjuku est hallucinant par la variété (on y trouve encore des Super Famicom en vente) et la quantité de magasins mais de manière générale, je m’attendais à une ville qui respirait le jeu vidéo.

Dans le métro, il ne m’a pas semblé que ça jouait beaucoup plus qu’à Paris, le Street Pass fonctionne bien, les Nintendo 2DS et 3DS sont bien quelque part mais clairement pas sortis. Le jeu qui clairement cartonne, c’est Dragons Coin sur mobile mais encore une fois, beaucoup de gens se contentent de lire les informations. La vraie surprise aura surtout été la PlayStation Portable (PSP) qui vit toujours très bien. On croise beaucoup la console là-bas et les jeux sont encore très présents dans la plupart des magasins.

De même, les salles d’arcade n’étaient pas aussi denses que je l’aurais pensé et j’ai vu beaucoup plus d’endroit pour jouer au Pachinko (jeu d’argent japonais). Les salles d’arcade sont surtout présentes à Shibuya et à Shinjuku où la concurrence entre les Taito Station et les Club Sega fait rage. Le jeu extrêmement populaire là-bas est Mobile Suit Gundam Extreme VS, un genre de Virtual On dans l’univers de Gundam, extrêmement nerveux et jouable en 1vs1 (si j’ai bien compris).

Let The Final Round Begin

Tokyo Game Show 1

Dès mes premiers jours à Tokyo, avant même le début du salon, on sentait déjà une certaine excitation parmi les touristes facilement repérables par leurs t-shirts (The Yetee était largement représenté). Enfin arrive le jour du salon, pas encore tout à fait familier au métro tokyoïte, je me rends sur place avec pour objectif d’arriver une heure et demi avant l’ouverture du salon. Le temps de me perdre et de régler les quelques détails administratifs assurant mon accès au salon et déjà la foule est présente.

L’entrée dans le salon se fait comme à Auchan un samedi matin à 8 h 30. On pourrait passer sous la grille on le ferait mais bon, on est au Japon, il faut se tenir.

Tokyo Game Show 2

Tokyo Game Show 3

Let the show begin

Tokyo Game Show 4Premier stand le plus visible : celui de Microsoft à l’entrée. Je m’y lance, profitant du fait qu’on est au Japon, je sais que je pourrais jouer tranquille. Donc j’essaye Sunset Overdrive, Forza Horizon 2 et surtout Evolve.

Puis j’ai fait un peu de « sérieux » : l’évaluation de l’ampleur du salon. Donc en gros, il s’étend sur trois énormes hangars (un central et deux ailes de chaque côté) d’une taille d’environ deux terrains de football chacun. Celui du centre est celui sur la première photo. Beaucoup d’éditeurs y sont présents (Microsoft, Tecmo Koei, Bandai, etc) ainsi que des jeux mobiles.

Celui de droite est réservé aux goodies de différentes marques : Sega, Nippon Ichi, Konami, énormément de gadgets DanganronPa, Persona et beaucoup de choses divers. Square Enix possédait deux stands ici : un avec les traditionnelles peluches et autre bidules et un second centré sur la musique et tout le panel des différents albums sortis. Square Enix et Capcom étant les stands les plus prix d’assaut par la foule.

Tokyo Game Show 5

Sur le stand MadCatz j’ai pu croiser Tokido (Grand grand joueur de jeu de combat, je vous en avais déjà parlé dans mon article sur l’EVO) que j’ai pu saluer.

Celui de gauche est quand à lui le hangar le plus classe du monde. La moitié est dédié à Sony, devant deux rangées composées de six PlayStation 4 extrêmement mise en avant sur le stand et tournant sur Bloodborne. Pour y accéder, il faut faire la queue derrière le stand (Il m’aura fallu 30 minutes environ… Sur l’heure de déjeuner, pas con le dindon).

Tokyo Game Show 6

A l’étage, on trouve les jeux réservés à la presse (et seulement sur rendez-vous) comme The Order : 1886. En dessous de la plateforme constituant cet étage, on pouvait s’essayer à plusieurs jeux PlayStation Vita, PlayStation 3 et PlayStation 4. J’ai pu tester Murasaki Baby, PES 2015 et d’autres.

Tokyo Game Show 7

Je faisais la queue pour Final Fantasy : Type-0 HD quand tout à coup j’ai tourné la tête et vu Yoshinori Ono passé. Je fais un peu mon poisson rouge, me disant qu’il allait peut-être annoncer quelque chose mais je perds sa trace et en même temps ma place pour le Final Fantasy.

Tokyo Game Show 8Détour par le stand Namco Bandai ou je teste Dragon Ball Xenoverse. Cette fois j’aperçois Naoki Yoshida ! Le fanboy absolu de Final Fantasy (j’assume) que je suis fait donc la queue pour une dédicace qui s’est déjà effacée sur ma 3DS déjà Shiny (souvenez-vous, c’était à l’ouverture du Pokemon Center Paris).

Je prends ensuite la direction du hangar central où, si le matin ça avait encore un goût d’ouverture, on sent maintenant qu’on est rentré dans le vif du sujet. De partout des sollicitations pour des flyers et autres documentations sur les jeux présentés… Non, le fantasme des goodies ne s’est pas vérifié, il y a bien des boutiques où j’ai acheté des trucs mais finalement il y a eu peu de choses distribuées).

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Naoki Yoshida et moi
Naoki Yoshida et moi
Les 2-3 goodies que j'ai acheté...
Les 2-3 goodies que j’ai acheté…

Au retour de celui-ci, le stand MadCatz organise un event et je crois reconnaitre sur scène Mago (encore une fois, je vous renvoie à mon article sur l’EVO, c’est encore un grand joueur de Street Fighter et de jeu de combat). J’attends patiemment mon tour et enfin je peux participer à un match contre celui que l’on surnomme le « 2DGod ». C’est seulement le soir que je me rends compte que le match était diffusé sur le Twitch de MadCatz… JOIE INTENSE.

Back to business, je retourne dans le hall central.

Cette fois c’est clair, le stand le plus visité de tout le salon en dehors des stands jeux vidéo est de loin celui de l’Oculus Rift.

Tokyo Game Show 11

Puis présentation d’Hideo Kojima des dernières vidéos de P.T. et de Metal Gear Solid : The Phantom Pain suivi d’un dernière partie de Guilty Gear X-Third avant de rentrer sur Tokyo pour manger.

KOJIMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
KOJIMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Get up, stand up. Don’t Give Up The Fight

Tokyo Game Show 13Le salon était largement à la hauteur de mes espérances.

Déjà la taille du salon : impossible de tout voir durant les 7 heures d’ouverture de celui-ci. Il est gigantesque et les sollicitations sont permanentes. On se laisse facilement happé par la jolie jeune fille qui vous fait un sourire et un signe de la main ^.^, mais aussi par la présence et la disponibilité des personnalités qui font le jeu vidéo japonais : Mago, Tokido, Yoshinori Ono, Naoki Yoshida, Hideo Kojima… Toutes ces personnes présentes et disponibles réunies au même endroit. Déjà pour le public (journée presse je le rappelle mais fanboy avant tout) mais aussi pour le bon fonctionnement de l’industrie.

Enfin c’est l’intensité du salon qui me marquera à jamais. Le son, les lumières, les sollicitations : c’est une expérience énorme qui se termine tôt (10h-17h) mais dont on revient largement épuisé.

En amoureux inconditionnel du média, j’avoue y avoir passé une journée de rêve. En vous souhaitant sincèrement d’avoir la chance un jour d’y participer.

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