J’ai testé pour vous et surtout pour moi : Prey (Encore)
Deux mois après, me revoilà chez Bethesda France. Pourquoi ? Vous vous en doutez, pour un jeu que j’ai testé pour vous (enfin surtout pour moi). Et qui dit Bethesda dit Prey. En effet, j’ai eu la chance d’un deuxième hands-on mercredi 5 avril, jour de l’anniversaire de ma fille. Je vais donc essayer de vous la faire sans spoiler.
Donc ce nouvel essai de Prey se passe environ 2h30 après le début du jeu (que vous pouvez retrouver ici). Vous contrôlez toujours Morgan Yu, j’ai d’ailleurs eu la chance de jouer une fois de plus avec la version femme. Notre but ici sera de récupérer un objet important pour la suite de l’aventure car sans celui-ci vous ne pourrez pas aller plus loin dans vos pérégrinations sur Talos I. D’ailleurs, tant que j’y suis, je tiens à préciser que cette fois-ci le jeu était en français, donc beaucoup plus confortable (et le doublage VF est de toute beauté).
Bref, l’objet en question est le psychoscope. Bien sûr, avant de commencer à jouer, on nous a dit où le trouver (et je ne vous cache pas que j’étais extrêmement triste de l’apprendre plutôt que de chercher, donc je ne vous ferai pas cet « affront »). Le psychoscope est un casque vous permettant de scanner les êtres « en vie » ainsi que les objets mécaniques afin d’avoir plus d’informations sur eux (force, faiblesse, description) et qui permet de les marquer dans l’environnement, tant qu’ils sont en vie. Grâce à celui-ci, vous serez ainsi plus efficace pour combattre la menace alien.
Vous vous rappelez de mon premier papier sur Prey dans lequel je parlais de combinaison spatiale ? Et bien celle-ci n’est pas là pour faire jolie. En effet, si vous trouvez des puces, vous pourrez les insérer dans les slots prévus à cet effet sur la combinaison (comme par exemple une puce vous permettant de résister aux chocs électriques). Le psychoscope a droit au même traitement vu qu’on pourra lui ajouter des puces.
Cet hands-on nous a aussi permis de découvrir les pouvoirs aliens, ce à quoi sert d’ailleurs le neuromod dont je vous parlais à la fin de l’article précédent, à pouvoir les utiliser. Celui qu’on avait ici permettait de ralentir le temps, parfait pour défoncer du typhon (bizarrement prononcé typhoon) en sirotant un petit café. Il y a bien sûr des tas d’autres pouvoirs que vous pourrez choisir d’acquérir/développer ou non à vos risques et périls, via un arbre de compétences. Celui-ci est composé, de mémoire, de 5 catégories. Il y en a une pour les soins, une pour la force, une pour la technologie, une pour les pouvoirs et une autre dont je ne me rappelle plus. Elles ont chacune un nom qui m’est sorti de la tête (mais promis je ferai mieux lors du test). Comme dans Dishonored 2 (c’est Arkane aussi), il vous faudra ramasser un certain objet (dont j’ai oublié le nom là aussi) pour pouvoir débloquer les compétences.
Note pour moi-même : prendre des notes la prochaine fois que je teste un jeu aussi riche.
Bien sûr, pour me balader dans cette station hostile, décorée de cadavres, il me fallait être armé. Au menu, j’avais le droit à un 9mm, le fameux canon à glue et ma fidèle clé pour pouvoir combattre la menace typhon (certains sont toujours métamorphes d’ailleurs, parfait pour vous faire sursauter). Au gré de mes recherches, j’ai aussi eu la chance de trouver un fusil à pompe. Par contre, les munitions, ben on n’en trouve pas beaucoup pour les armes létales (le pistolet à glue ne sert qu’à entraver), ça veut dire que Prey, en plus d’être un Jeu de rôles/TPS, est un put*** de Survival ! Oh mon Dieu !
Il est vrai d’ailleurs que l’ambiance a considérablement changé depuis la première heure de jeu. L’environnement dans lequel j’étais cette fois-ci était un labo sur plusieurs niveaux et un peu glauque. J’ai même visité une morgue (génial). Ajoutez à cela pas mal de bruits étranges, que ce soit des craquements divers ou le bruit de la tuyauterie, sans compter tous les coins sombres, voir les zones carrément dans le noir. La petite lampe de poche que nous avons n’aide pas tant que ça car au bout d’un certain temps (indiqué par une jauge à l’écran) elle s’éteint. Je ne vous cache pas que j’ai eu quelques sursauts pendant les deux heures passées sur le jeu. MAIS C’ÉTAIT GÉNIAL ! J’EN REDEMANDE !
Comme je l’ai fait remarquer à Marine (de Minuit Douze) à la fin du hands-on, les mécaniques du jeu sont très bien trouvés. Vous pouvez interagir avec quasiment tout l’environnement (même en soulevant les objets les plus lourds) et, en contrepartie, cet environnement interagit lui aussi avec vous. S’il y a un arc électrique, votre vie baisse (et votre combinaison s’abîme), s’il y a le feu, vous brûlez, et là aussi vous perdez de précieux points de vie, à une vitesse affolante en plus, Morgan Yu n’étant pas très résistante. Bien sûr vous pourrez contourner tout cela avec différents objets comme le canon à glue. Celui-ci pourra par exemple vous protéger de l’électricité si vous tirez sur la source électrique ou éteindre le feu. Certains diront que ce n’est pas grand-chose, mais le fait de prendre l’environnement en compte, voir d’en faire un personnage à part entière, est à mon sens, une idée géniale.
Toujours en rapport avec l’environnement, pas mal de pièces sont fermées. Il faut donc pour cela trouver les codes d’accès, les cartes d’accès ou encore casser la glue coagulée à différentes ouvertures à coups de clé pour y entrer. Pour certaines, tout cela ne suffit pas MAIS elles ont la bonne idée d’avoir un interrupteur à l’intérieur aussi pour s’ouvrir. J’ai eu par exemple, à ouvrir une porte en tirant sur un interrupteur à travers des barreaux avec… Mon arbalète en plastique ! Hilarant ! Je crois que son nom c’est l’arbalétrière, ou un mot y ressemblant. Voilà le genre d’interactions que je trouve cool dans un jeu !
J’ai envie de rajouter encore un truc que j’ai apprécié dans Prey, mais je n’aurais plus de munitions pour le mois de mai, donc je vais m’arrêter là. Le jeu est toujours prévu pour le 5 mai prochain sur PlayStation 4, Xbox One et PC, et bien sûr, c’est toujours un jeu super Arkane édité par Bethesda. On commence à avoir l’habitude maintenant avec eux.
Remerciements : Claire-Olga de Bethesda et Marine de Minuit Douze (et il y avait une autre personne dont je n’ai pas le nom mais qui m’a apporté un café au top ! Désolé désolé) pour leur accueil souriant et surtout pour l’opportunité de pouvoir mettre les mains sur Prey un peu avant tout le monde.
Je pense que je vais tenter quand même. Après ton live et ton article, ça sera certainement mon prochain jeu après Persona5! Même si j’avoue que le côté stressant oppressant c’pas trop fait pour moi.
Top ton article :p
et depuis? Tu l’as lancé ou t’es pas encore Prey(te)?