Edito de Liryc-Sama : Ces derniers temps les nouvelles « têtes » foisonnent sur le site, des têtes un peu tarée d’ailleurs. Il faut bien ça pour survivre sur Game Inferno tant la folie du jeu vidéo domine sur le site. Aujourd’hui, NEXi∀ inaugure le premier test Xbox One du site, test qui devrait être suivi par celui de Dead Rising 3 dans quelques jours. Restez donc à l’affut et surtout bonne lecture!
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Amis gamers et gameuses, NEXi∀ la tyrannique vous salue !
Aujourd’hui, je vais vous parler de Ryse : Son of Rome, petit défouloir sorti en novembre 2013 exclusivement sur Xbox One. C’est un beat’em all développé par Crytek et édité par Microsoft Studios.
L’HISTOIRE
Dans ce jeu vous incarnez Marcus Titus, un légionnaire romain sexy. Jusque-là, rien de surprenant 🙂 . Cependant, très vite votre personnage va évoluer. Pourquoi me direz-vous ?! Simplement parce qu’il va trouver sa sœur et sa mère morte et voir son père mourir au combat devant ses yeux.
De ce fait et pour comprendre le malheur qu’il vient de vivre, une quête honorable va le conduire à l’anéantissement de tous les détracteurs de Rome et des assassins de sa famille, qui sont loin d’être ceux que l’on croit.
Marcus Titus va gagner en rage, assurance, soif de vengeance et va devenir un héros déchu sauveur de Rome du nom de Damoclès.
ASPECT GRAPHIQUE
Ce jeu est une pure tuerie, Crytek nous en met plein la vue avec des cinématiques et des phases de gameplay à couper le souffle, des exécutions qui raviraient n’importe quel sanguinaire comme moi, et des ralentis à la Matrix donnant une intensité et un rythme aux combats très agréable.
Notre héros, avec sa gueule de star hollywoodienne écorchée vive, respire le « fight » à tous les points de vue. Sa démarche très sûre et déterminée lui donne un charisme de fou : c’est le Tony Montana de la Rome Antique ! Chaque coup porté est retranscrit à la perfection, que ce soit sur les visages ou dans la gestuelle des corps. On a limite l’impression de voir notre propre tête se faire écraser… Bon, j’avoue que j’en rajoute un peu (ha ha). Son imposante et massive armure métallique rouge parée est d’une perfection de folie… Chaque pas, chaque mouvement est respecté à la lettre, c’est d’une fluidité extraordinaire ! Son bouclier et son épée sont énormément détaillés, chaque brisure, chaque goutte de sang n’est pas posée comme un simple effet graphique, non, tout cela à une physique réelle, respectant le mouvement de vos exécutions et de vos mises à mort ; cette prouesse graphique n’est pas réservée à quelques cinématiques mais reflète l’intégralité du jeu et ce, pour tous les protagonistes du jeu ! Je parle bien d’un jeu pas d’un film, Ryse est un bijou d’esthétisme.
Mais le héros ne fait pas tout, l’environnement, l’ambiance du jeu se doit de retranscrire notre excitation ! Sur ce sujet, nous ne sommes pas déçus non plus. Ryse comporte 8 parties qui ont toute un univers distinct. Du Palais Impérial aux forêts de Bretagne en passant par des bois mystiques et des rivages et plages de débarquement romains tapissés de sang, tout est mis en œuvre pour placer le joueur au cœur de l’action en respectant la trame historique. Les fortifications qui s’écroulent sous nos pieds à coups de catapulte, les forêts qui crépitent sous les feux de l’ennemi. Rome, ville sublime au départ qui respire la richesse, avec ses arbres fleuris, ses jardins verdoyants et ses ruelles pavées, va se substituer à la corruption et devenir une terre de conflit, de vengeance… Une ville meurtrie et assombrit par de lourds nuages, les jardins vont laisser place à des tas de cadavres, les ruelles devenir des lieux de vagabondages, les murs des maisons romaines vont se recouvrir du sang de leurs propriétaire… L’environnement suit l’évolution de Marcus et l’accroissement de son envie de vengeance et de justice !
Cependant, si vous farfouillez bien vous pourrez observer aux détours de quelques rues ou chemins de petites « peintures » amusantes de l’Empereur Néron se faisant « monter » par un animal et quelques autres « trolls » amusant qui, bien sûr, n’auront pas échappé à mon œil curieux et vicieux… Pour le plaisir, voici deux d’entre eux:
LE GAMEPLAY
Ryse propose 4 niveaux de difficulté. Lesquels sont Recrue, Soldat, Centurion et Légendaire. Les deux premiers sont très faciles, les ennemis répondent a vos attaques mais ne sont pas très téméraires… Dans la difficulté Centurion, ils se bougeront un peu plus le popotin tandis qu’en Légendaire, ils aiment le sang (ha ha ha), prendre son temps sera ici important pour pouvoir s’en sortir!!
Cependant, ne paniquez pas, vous pourrez faire le jeu une première fois en Soldat (par exemple) et faire évoluer Marcus grâce aux améliorations de compétences et aux méthodes d’exécutions qui se débloquent au fur et à mesure de votre avancée. Vous pourrez ainsi attaquer le mode Légendaire avec un héros gonfler aux hormones (aux stéroïdes même) ! !
Pour en revenir aux améliorations de compétences (ainsi qu’aux exécutions et combos), vous pourrez les acheter grâce à l’XP et à l’or gagnés lors de vos combats.
Mais attention, ohhh surprise !!! Si votre porte-monnaie (réel) est prêt à cracher, vous pourrez obtenir tout cela plus rapidement grâce à l’achat de pack d’or… Microtransactions quand tu nous tiens…
Comme la photo le montre ci-dessus, 4 catégories de compétences s’offrent à vous : Santé, Rage, Gain et Combat. Il n’y a rien de très compliqué ici vu que la gestion de ces améliorations est d’une facilité enfantine! Chacune augmentera généralement la jauge et la vitesse de récupération et, en combat, elles serviront à augmenter le nombre de projectiles portés et la vitesse de passage en mode aigle.
Parlons du gameplay en lui-même… Là où les choses se compliquent !! Certes Ryse est magnifique et défoule bien mais il reste au final très linéaire… Oui, il fallait bien qu’un détail dérange. Vous aurez très peu de liberté d’action, c’est-à-dire que votre héros suivra un chemin tout tracé vers sa soif de meurtre. Ryse n’est pas un open world, les seules bifurcations qui s’offriront à vous vous conduiront aux objets à collecterr qui sont pour information : chroniques, vues et parchemins.
Niveau combat, Marcus dispose de 2 atouts que sont son bouclier et son épée. Commençons par le bouclier : en appuyant sur A il déviera les attaques et renverra les flèches des archer. Wahouuuu trop fort !!! Ensuite en appuyant/maintenant Y, le bouclier passera en mode « attaque lourde » et déstabilisera votre assaillant ou rompra sa garde si celui-ci est armé d’un bouclier également et si c’est un « boss ».
L’épée maintenant : en appuyant sur X vous pourrez porter des coups avec, on est loin des beat’em all multi touches qui font devenir « crazy » hein… Là c’est (beaucoup) trop simple !
Autant dire que le joueur le plus manchot du monde en tapotant 10 fois sur X réussira à tuer tous les barbares d’une zone !
Encore heureux, il reste le mode RAGE, oh yeahhhh ! Il se déclenchera en appuyant sur RB lorsque la jauge le permet : c’est parti alors pour un éclatage de gueux tout en puissance, tout simplement JOUISSIFFFFF ! Les ennemis bougent au ralenti, Marcus se mue en Neo (Matrix pour les noobs) et vous pourrez enchaîner tous vos ennemis comme un fou furieux, les exécutions prennent alors tout leur sens et vous vous sentez puissant. Personnellement, je me mettais en mode diabolique et je tranchais des gorges, éventrais du barbare poilu, balançais des ennemis au feu, par-dessus des corniches tout en leur tailladant le bide… Un régal !!
A noter qu’à de rares occasions, vous jouerez à l’apprenti archer. Amusant deux secondes mais au final inintéressant si comme moi vous êtes une brute avide de sang. Vous préférerez le mode rush pour pouvoir exterminer tous vos assaillants à coups de perforation dorsale et de tranchage de carotide. Je vous ai prévenu, je suis DEMONIAQUE !!
Voilà tout pour le gameplay de base. A côté de toutes ces phases sanglantes, 4 ou 5 fois quelques phases de « commandement » viendront perturber votre soif de sang. Dans ces brefs petits moments, vous dirigerez vos hommes en choisissant quel côté ils devront tenir etc… Vous pourrez aussi diriger des engins de siège genre scorpion (baliste envoyant flches et projectiles divers). Plutôt sympa quand vous enchainez les massacres où que vous cramez vos ennemis avec des lancers de tonneaux explosifs, mais cela reste très très limité ! Il reste alors les quelques phases dans lesquelles vous former des rangs de légionnaires pour créer des lignes défensives (ou offensives) pour attaquer les groupes d’archers ennemis. Cela reste cependant inutile et ennuyeux à mon goût.
En conclusion pour le gameplay solo, même si beaucoup de moments sont plaisants, puissants et intenses, le jeu en lui-même reste trop assisté et trop banal. j’aurais apprécié plus de combat libre, de liberté de mouvement et de possibilité de combat… Comptez donc 6 heures pour venir à bout de l’histoire et une semaine pour oublier complètement le jeu. Dommage !
LE MULTI
Le multi est à l’image du solo : il n’offre rien de bien transcendant ! Trois « modes » de jeu sont disponibles : Arène, manche par manche et solo. Chacun des modes proposent plusieurs map, le mode Arène étant le plus diversifié des trois à ce niveau.
Vous jouerez donc en coopération pour venir à bout de différentes vagues d’ennemis avec des objectifs ultras simples et d’un ennui mortel à accomplir. Amusant 5 minutes, le mode devient vite répétitif. On démembre, on fait gicler le sang de nos ennemis… Mais on ne prend plus aucun plaisir, même si vous jouez avec un ami. Je vous laisse imaginer l’envie de mutinerie qui vous titillera si vous partenaire est diaboliquement nul…
C’est dommage d’avoir fait un multi aussi dérisoire, d’autant plus que votre héros au début est d’une nullité déconcertante. Vous me direz « normal, c’est le début », sauf que là, ça en devient (limite) ridicule.
Bien sur en gagnant des niveaux, vous pourrez le faire évoluer, cela fonctionnant par pack qui se débloque et qu’il faut acheter avec l’or gagné en jeu. Ça reste long et chiant, même si comme dans le solo, vous pourrez acheter tout ça directement avec votre carte bleue… Money Money Money !!
Ce système de compétence est, selon moi, complètement daubé. Vous aurez mon respect éternel si vous avez le courage d’atteindre le niveau 100 sans passer par la case « compte en banque personnel ».
L’AVIS TYRANNIQUE DE NEXi∀:
Ryse : Son of Rome répond graphiquement parlant à l’attente que l’on est en droit d’espérer d’un jeu next-gen : abouti et splendide. Malheureusement, le gameplay simpliste, assisté et répétitif assombri le tableau de manière irréversible ! Sans intérêt profond au final, ce jeu vous occupera une journée maximum, un dimanche sans doute, et prendra vite la poussière ensuite car aucune possibilité de rejouabilité existe, ce qui est bien dommage !
Si l’originalité du gameplay général avait été poussé au même niveau que l’esthétique, nous serions en face d’un jeu incontournable, hors ce n’est pas le cas… Comme avec tous les jeux de Crytek en général d’ailleurs (coucou Crysis) !
Mais il n’en reste pas moins un bon précurseur, au vue de ces quelques points positifs, pour les futurs jeux next-gen qui seront plus aboutis, enfin je l’espère !
En bref, je suis resté sur ma faim avec Ryse : Son of Rome et je n’aime pas ça !! Ce jeu n’a pas du tout assouvi mon besoin de m’amuser de A à Z sur un jeu. De ce fait si je devais donner une note à ce défouloir linéaire, il s’en sortirait avec un 12/20…
note très juste je trouve,et bonne analyse et ces vrai que voila ces vite fait vite oublier mais voila sa passe le temps