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[Avis] Destiny 2 – Avarice et Anniversaire

Le 7 décembre, presque une date parfaite pour Bungie, le moment choisi par le créateur de Destiny (et d’autres jeux) pour nous sortir un pack 30e anniversaire pour célébrer les 30 ans du studio, moyennant quelques lumens euros. D’ailleurs, je n’ai joué ni à Marathon, ni à Halo, et vous n’allez rien faire.

La roue de la Fortune

Mardi dernier, connexion hebdomadaire dans ma vie de gardien, pour aller voir ce qu’il y a dans la boutique contre de la poussière brillante, comme chaque semaine ; mais quelque-chose à changer ce jour-là. À peine le jeu lancé et mon personnage choisit (Team Arca ces derniers mois, on ne se refait pas), je me retrouve dans un écran noir, happé par l’émissaire des IX, le tentaculaire Xür. Je ne comprends pas tout de suite ce qu’il me dit mais je comprends qu’il est question de cheval stellaire (que j’entends hennir en plus, vraiment étrange) et d’une volonté qui ne lui appartient toujours pas. Une entité supérieure, peut-être le cheval, à demander à Xür de m’emmener dans Éternité afin de me permettre de récupérer des trésors.

La routourne va tourner

Je ne comprends pas tout mais je n’ai pas vraiment le choix. Sur place je retrouve cinq autres gardien-nes que je ne connais pas, qui se sont sans doute retrouvé-es dans la même situation que moi. Après une rapide présentation de l’escouade et un Xür qui se la joue Jean-Pierre Foucault dans Sacrée Soirée, nous posons le pied sur le sol immaculé d’ Éternité, assaillis directement par une multitude de corrompus. Du menu fretin vu tout ce que nous avions pu vivre pour protéger la dernière Cité, l’humanité et nos nouveaux allié-es. Une fois les corrompus annihilés, Xür nous invite à tourner une immense roue afin de choisir les ennemis que nous allons devoir combattre et c’est reparti pour un tour. Je tire sur tout ce qui bouge, non sans mal car il y a vraiment beaucoup d’ennemis, tout en remplissant divers objectifs selon la race combattue et en ramassant des bonus disséminés dans toute l’arène (intelligence, force, etc).

Enfin fini, la suite ? Xür nous harangue à participer à la course d’obstacle (en vrai un parcours éclaté digne d’Intervilles, mais ça fait le taf et c’est plutôt drôle, surtout grâce au talent de présentateur de l’homme-tentacule). Nouvelle salle, nouvelle roue à tourner, nouveaux ennemis à vaincre. C’est déjà l’heure du boss, et pas n’importe lesquels. On a droit ici, à trois boss emblématiques de Destiny : Zydron, le Maître des Clefs vaincu dans la Mission l’Oeil du Maître des Clés du premier jeu, Val Ta’aurc, le boss de l’assaut Cerberus Vae III, lui aussi issu de Destiny. Enfin, le plus emblématique de tous : Cropta, fils de, neveu de, qu’on ne présente plus.

Après avoir éclaté l’un de ces trois empêcheurs de tourner en rond, je peux enfin récupérer mes récompenses, merci le cheval. Avec cette mise à jour, une nouvelle zone s’est ouverte aux confins des mondes, dans la zone d’Éternité : Le magot de Xür. Une salle pleine de trésors (ornements d’armures rendant hommage aux anciennes franchises de Bungie, vaisseau, passereau, etc, etc) ressemblant un peu au Hall des Tributs, pour celleux qui ont connu. Ici, j’y trouve une multitude de coffres à ouvrir selon mon avancée dans le rang des défis d’Éternité, mais aussi Xür qui propose des contrats et des objets ainsi que le Cheval célesto-cosmique (qui lui aussi propose contrats et objets à débloquer).

Le Hall des Tributs Magot de Xür

Le sous-sol du butin

Après ces quelques péripéties saugrenues, Xür me transmet deux quêtes afin de récupérer deux armes exotiques. L’une d’elle n’est autre que le légendaire Gjallarhorn, le fameux lance-roquettes qui a fait la pluie et le beau temps à l’époque de Destiny. Exemple ? « quoi t’as pas le Gjallar ? Ben on te prend pas pour le raid ». Un véritable plaisir.

La première partie de cette quête me mène alors vers le Cosmodrome afin de rencontrer Shaw Han, faut bien le faire travailler le pauvre, on n’entend jamais parler de lui. Sur place, le PNJ le plus mal habillé du jeu, j’insiste, me dit qu’un gardien lui a apporté un engramme fendu qu’il aurait trouvé dans une petite grotte du Relais Cosmique : la fameuse Grotte à Butin. Bon à l’époque, je fais l’ancien, on l’appelait plutôt la « cave à loot » et ça payait pas de ouf. Passons.

Shaw qui nous envoie au casse-pipe

Accompagné de mes fidèles sous-fifres frères d’armes, Shurgal1 et Loos Guccreen (en français dans le texte), je me rends alors aux abords de cette grotte en lançant le tout nouveau donjon de Destiny 2 : l’étreinte de l’avarice. Sur place, on se retrouve à tuer une multitude de soldats de la Ruche qui, du moins ce qu’on croyait au début, laisse tomber des engrammes exotiques une fois mort. Malheur, ces derniers ne sont que des engrammes de l’avarice qui, s’ils sont portés trop longtemps, explosent, et nous avec. Rapidement, notre escouade de pieds nickelés comprend qu’il faut décharger cette avarice sur un cristal au fond de la petite grotte. Une fois chargé suffisamment, le sol se dérobe sous nos pieds et nous invite à explorer cette nouvelle zone sous le Cosmodrome.

Nous nous frayons alors un chemin dans le vieux complexe rouillé qu’est le Cosmodrome, tout en tuant les différentes menaces rencontrées. En même temps, nous trouvons ici et là des messages d’un gardien passé avant nous par ce chemin, Wilhelm-7. Ce gardien exo, accompagné de deux autres de ses acolytes, est lui aussi venu sous cette grotte afin de récupérer un maximum de trésors pour sa gueule. Si je vous parle de lui c’est que le Wilhelm est un peu un radin (ci-dessous une infographie du bonhomme), ce qu’il a traduit en installant des pièges sur la première partie de notre aventure dans le Donjon. Terriblement frustrant mais nous avons bien rigolé avec les trappes qui nous font tomber dans le vide et les dalles piégées déclenchant des piques meurtriers. Il n’y a pas à dire, Wilhelm a le sens du spectacle.

Wilhelm quand il faut partager le butin

Après avoir passé cette zone, en jouant un peu avec un canon brûleur (toujours pensé à charger le canon brûleur), on se retrouve nez à nez avec un énorme Ogre. Enfin c’est un bien grand mot, notre nez arrivant à ses genoux. L’imprononçable Phry’zhia donc, on lui préférera les plus classiques Golgoroth ou Phogoth, nous accueille avec une petite salve énergique dont il a le secret, alors que le gars était en train de se battre avec des Eliksnis. On se moque de nous. Pire encore, comme tous boss qui se respecte, il est immunisé, pour le moment. On comprend vite alors, surtout Loos, qu’il va falloir jouer du canon brûleur, arraché préalablement des bras du Vandale qui pavane avec dans la zone, afin d’ouvrir des hangars bourrés de membres de la Ruche.

Je vous ai dit que la zone ressemblait à l’arène de Sepiks 1er ? Non ? Ben on s’en fout un peu. (oui, là je suis pas avec Shurgal et Loos, mais il me fallait des screens)

Je reprends le récit. Où en étais-je ? Ah oui ! Les membres de la Ruche ! Comme au début, chaque membre de la Ruche tué abandonne un engramme d’avarice que nous allons ensuite utiliser pour charger le cristal de la zone, tout en pensant à ranimer régulièrement Shurgal1 qui visiblement n’était pas dans un bon jour. Une fois suffisamment chargé, on a enfin pu faire péter la tête de Phry’zhia (on dirait un mix entre le nom d’un vaccin et un alien qui peut se transformer en or, trop bizarre), récupérer notre butin et continuer notre chemin pour savoir ce qui est arrivé à Wilhelm et son équipe. Je ne suis pas dupe, en général ce genre d’escouades, soit on retrouve une partie des gardien-nes impliqué-es, enfin leurs corps sans vie, soit iels sont présumé-es disparu-es. Oui on parle de vous Pahanin, Praedyth, Taeko-3, Eriana-3 et j’en passe…

L’étape suivante nous mène alors vers une cours de passereaux, pas besoin de SRL quand on peut se faire exploser par des éliksnis en nombre tout en désactivant des mines. J’espère que vous avez le passereau du défunt raid « Fléau du Passé », ça facilite bien la vie. Je remercie d’ailleurs Loos pour ce conseil primordial. Plusieurs essais, plusieurs morts, beaucoup de rires et hop, phase passée avec style. Je crois. L’occasion pour remercier Bungie d’insérer des phases en passereaux dans leurs activités PVE (Fléau du Passé, Prophétie et donc Étreinte de l’Avarice).

Nouvelle salle, nouvelle ambiance. On se retrouve dans une grotte immense surplombée par une boule gigantesque et composée de nombreuses petites « îles » sur lesquels il y a des canons gravitationnels éliksnis. Ils savent y faire les bougres en matière d’ingénierie archaïque et fonctionnelle. Pour les activer, nous l’avons vite compris, nous avons dû récupérer un canon brûleur. Après tout, pourquoi s’embêter à appuyer sur un bouton pour se déplacer grâce aux canons éliksnis quand une arme de chez eux fait le travail. Notre but ici et d’ouvrir l’accès à la boule géante située au centre de la grotte. Pour cela, nous avons sauté d’île en île et souvent dans le vide, je ne donnerai pas de noms mais vous avez capté, afin de trouver des serviteurs éliksnis à détruire. Rebelote, une fois le premier trouvé, la boule métallique est immunisée, forcément. Heureusement elle est accompagnée de plusieurs escouades déchus (vous préférez que je dise éliksnis ou déchus d’ailleurs?) Chaque ennemis tués laissera avec son cadavre un engramme d’avarice qui, je vous le donne en mille, nous permet ensuite de charger un cristal pour lever l’immunité du serviteur. Une fois celui-ci explosé, il se transforme en boule explosive que nous devons alors envoyé rapidement sur les générateurs de bouclier de la boule géante, à l’aide des canons gravitationels. On a dû répéter l’opération trois fois pour se frayer un chemin.

Posé avec mon canon gravitationnel préféré

Savoir inutile bonjour ! Le saviez-vous ? Les serviteurs sont vénérés comme des déités par les différentes maisons éliksnis car ils ont été créé à l’image du Voyageur. Enfin la Grande Machine pour elleux.

Conseil d’ami : ne prenez pas le canon gravitationnels en même temps que le serviteur servant à faire exploser le bouclier. Ce n’est pas la meilleure idée du siècle.

Nous voilà finalement arrivé au boss, un énorme capitaine élksni du nom d’Avarokk, accompagné de deux de ses lieutenants qui sont de véritables sacs à PV. Je dirais pas que c’est chiant, mais on n’en est pas loin. Il n’y a d’ailleurs même pas eu à réfléchir à une stratégie, le modus operandi étant le même que les phases précédentes : Obtenir des engrammes de l’avarice (cette fois-ci grâce au canon brûleur), se décharger sur le cristal au centre et boom, casser la bouche de ce bon vieux Avarokk et récupérer le butin. Clair, net et précis. Bonus ? Nous aurons même le droit à une « entrevue » avec Wilhelm, plaisir. C’est bon, nous avons récupéré une base pour créer notre Gjallarhorn, occasion parfaite pour quitter l’escouade en bons termes pour aller finir de forger le lance-roquettes de la légende (mais exotique, vous suivez?)

Shurgal1 qui n’a pas réussi à monter… Qui est étonné?

La trentaine c’est le début de la vieillesse ?

Je ne m’éterniserai pas plus sur ce nouveau contenu proposé par Bungie, surtout que je n’ai jamais joué ni à Halo, ni à Marathon (je sais, je radote). Cette nostalgie des ornements et autres armes issues de ces jeux ne fonctionne pas sur moi, ce qui n’en fait pas un mauvais contenu.

Par contre, nous pourrons nous poser des questions sur le tarif pratiqué. Certains trouveront que c’est honnête, d’autres que c’est du vol pour juste un donjon (que j’ai trouvé intéressant même si pas meilleur que les précédents) et une activité à 6. Sauf qu’on oublie souvent que tout à un coup, que ce soit les nouvelles armures et armes à coder (même si ce dernier est un peu paresseux sur la visée des armes issues de l’ancien Bungie) et que, même si d’autres le pensent, on ne paye pas pour un donjon. Cependant, si vous avez lâché Destiny 2 pour le moment, en attendant l’arrivée de la Reine Sorcière en février prochain, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas « participer » à ce 30e anniversaire, surtout si la nostalgie n’est pas votre truc. On saluera néanmoins ce nouveau donjon qui rappelle les premières un peu frustrante de Bungie mais qui permettait de gratter pas mal d’équipements grâce à un bug, et pour ça, Merci Bungie.

C’est bon je l’ai et il y a même un catalyseur…
…et des pièces étranges

Je pourrais vous parler des anciennes armes qui sont revenues pour l’occasion (et uniquement obtenables dans le donjon) ou des Moments de Triomphe apparus en même temps que ce nouveau contenu mais je vais plutôt vous laissez découvrir tout cela, manette ou clavier/souris en main.

On se voit en Février, Gardien-nes.

Cette histoire vous a été compté grâce à un code généreusement transmis par l’agence de presse gérant les intérêts de Bungie. Il était important de le préciser.

Fallait quand même que je vous montre le cheval stellaire (quelle idée vraiment)

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