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Warbreaker – Brandon Sanderson

Voici l’histoire de deux sœurs : Siri, une jeune fille rebelle envoyée par son père pour épouser le tyrannique Dieu-Roi, et Vivenna, qui va tenter de la sauver de son sort. C’est aussi l’histoire de Chanteflamme, un autre dieu qui n’aime pas son travail, celle de Vasher, un immortel qui essaie de réparer les erreurs qu’il a commises autrefois, et de Saignenuit, sa mystérieuse épée. Dans leur monde, celui qui meurt auréolé de gloire devient un dieu et vit dans le panthéon du royaume d’Hallandren. C’est un monde transformé par la magie biochromatique, la magie du Souffle. Un Souffle qu’on ne récupère définitivement que sur un individu à la fois…

Si vous n’avez rien compris… C’est normal, ce livre est extrêmement compliqué à résumer. Mais si vous voulez bien me faire confiance, je vous conseille totalement de lire « Warbreaker », une petite pépite de la fantasy, genre dont je ne suis pourtant pas habituée ! Je vous explique pourquoi (il faut le lire, pas pourquoi je ne suis pas habituée à la fantasy) en dessous !
C’est l’histoire d’une jeune fille, belle et talentueuse, que, par souci de confidentialité, nous appellerons « Moonlight ». Ayant deux lectures en cours et beaucoup de retard sur les chroniques de son blog, Moonlight pensa que ce serait une bonne idée de commencer une nouvelle lecture, mais attention, pas n’importe laquelle : un pavé de la fantasy de presque mille pages…
Quelle est la morale de cette histoire ? Eh bien il n’y en a aucune : comme le livre était génial, Moonlight ne regretta rien, et n’apprit donc aucune leçon. Comme d’habitude. Mais du coup elle a toujours du retard sur son blog cette feignasse.

BREF, tout ça pour vous dire que « Warbreaker » est un livre super cool ! Et qui fait presque mille pages.
Alors, au début, ce roman me faisait un peu peur, parce qu’un pavé, c’est toujours assez long à lire, mais un pavé qu’on n’aime pas, c’est terriblement ennuyeux. C’est de la torture même. #dramaqueen
MAIS, le défi qu’a su relever ce roman… C’est que vous ne vous ennuyez jamais avec ! Le nombre de pages passe à une vitesse folle, et une fois refermé, le royaume d’Hallandren et ses personnages commencent déjà un peu à vous manquer… Et il y a plusieurs raisons à ça ! (Que l’on peut résumer en « L’auteur est trop fort. » Mais je vais quand même vous donner d’autres arguments, sinon je serais vraiment une chroniqueuse en carton.)

Déjà, si pour vous, « fantasy » veut forcément dire « dragons, elfes et nains obèses », ce n’est pas ce que vous retrouverez ici !
Dans « Warbreaker », l’univers est original et extrêmement riche. Certes, les personnages sont majoritairement humains, mais vous avez des religions différentes, des peuples différents, et surtout un système de magie hyper intéressant, que je n’ai jamais vu (et que je ne verrais sûrement jamais) ailleurs, avec une histoire d’âmes que l’on peut collecter, de perception des sens décuplée… et de couleurs. Parce que la source de la magie provient des couleurs. Et ça c’est trop cool !
Dès les premières pages, vous serez donc happés dans un univers fascinant, vaste et pourtant maîtrisé, qui donne envie d’en découvrir toujours plus !

En plus d’un univers DE OUF, attendez vous à rencontrer des protagonistes… Hauts en couleur (sans mauvais jeu de mots), chacun avec sa propre intrigue originale, intéressante, et donc passionnante à suivre !
Il y a  Siri, une jeune princesse insouciante qui se retrouve mariée du jour au lendemain à l’homme (ou plutôt à la créature démoniaque, de ce qu’elle en sait) le plus puissant du royaume ; il y a sa sœur, Vivienna, parfaite et obéissante, qui quitte son royaume pour aller la sauver ; il y a aussi Vasher, un homme mystérieux et puissant, accompagnée d’une épée parlante tout aussi mystérieuse et puissante… Et enfin il y a Chanteflamme, un dieu insolent, cynique (et donc génial) qui ne croit pas en sa propre religion, qui se complaît dans son inutilité et possède une répartie hors du… Attendez, vous êtes encore en train de lire l’article ? Je vous parle d’un dieu qui ne croît pas en sa propre religion et il vous faut plus d’arguments pour vous convaincre de lire « Warbreaker » ?

Bon, continuons alors !
Avec cette flopée de personnages, les intrigues se croisent et se mêlent parfois, pour au final former une histoire hyper prenante à base de complots, de stratégies politiques et de retournements de situation. C’est bien ficelé, c’est complexe sans être compliqué, c’est génial.

Bref, Brandon Sanderson a l’air d’être un grand nom de la littérature fantasy (notamment avec sa saga « Fils-des-brumes ») et il m’a totalement conquise avec « Warbreaker », dans un genre qui ne m’attire pourtant pas spécialement, alors si les histoires de magie, de royaumes et de guerres sont votre came, je vous le conseille carrément ! (Mais ça, je crois que vous l’aviez compris.)

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