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Castlevania Lords of Shadow 2: mon test-ament

Castlevania : Lords of Shadow 2 (sorti le 27 février 2014 en Europe) est la suite directe du jeu Castlevania : Lords of Shadow. Les deux jeux sont développés par MercurySteam Entertainment et édités par Konami.

Autant vous le dire tout de suite, la dernière fois que j’ai joué à Castlevania c’était sur NES. C’est clair que ça remonte ! Je me souviens de ce petit personnage qui avançait droit devant lui, armé entre autre de son fouet et de son crucifix boomerang… Que c’est loin tout ça…

Pour moi Castelvania c'était ça. Ah ouais... Quand même!
Pour moi Castlevania c’était ça. Ah ouais… Quand même!

Je redécouvre donc totalement la licence avec ce nouveau volet de Castlevania qui, disons-le franchement, m’a tuée.

L’histoire :

Le vilain méchant Satan (ce nom doit vous dire quelque chose) prépare son retour sur terre et ses acolytes, eux, préparent le terrain.
Le héros, qui n’est autre que Dracula, tentera d’empêcher que cela se produise et sera aidé dans sa tâche par un ancien camarade d’armes nommé Zobek qui ressemble un chouïa à Sean Connery dans ses plus belles années.

Au commencement :

4 modes de difficulté sont proposés : Chevalier du crépuscule, Créature de la nuit, Seigneur de l’ombre et Prince des ténèbres.

Ne connaissant pas le jeu, c’est en tant que Créature de la nuit que je me suis lancée dans l’aventure, ce qui est censé correspondre à un mode de jeu de type normal niveau difficulté.
Je dis bien « censé correspondre », parce que j’ai trouvé Castlevania : Lords of Shadow 2 franchement ardu et ça à plusieurs reprises.

Ne manie pas l'épée qui veut...
Ne manie pas l’épée qui veut!

Tout commence dans la salle du trône du château de Dracula. On retrouve celui-ci justement assis sur le trône (mais non ! Pas ce trône là voyons !). Très vite des soldats le rejoignent afin de l’éliminer. S’en suit une série de combats qui n’est autre qu’un dictaciel censé nous apprendre à utiliser nos armes.
Cet apprentissage se fait facilement, mais l’exercice est toutefois nécessaire.
Ce petit temps d’adaptation terminé, on sort alors de la pièce et l’on découvre que tout le château est assiégé. Le dictaciel continue alors à l’extérieur, sur fond de décor médiéval et s’en suit cette fois un combat avec un premier Boss qui a des airs de Chevalier du Zodiaque de par son armure dorée.
Le duel terminé, on découvre par le biais d’une cinématique assez longue, l’histoire de Dracula et ainsi un résumé de Castlevania : Lords of Shadow, ce qui est plutôt agréable pour ceux qui, comme moi, n’ont pas joué à ce premier opus.

L’environnement :

Castlevania : Lords of Shadow 2 se compose principalement de deux environnements de jeu qui sont le château et ses méandres (intérieur et extérieur) ainsi que la ville qui a été construite sur les ruines du château. Toutefois nous n’évoluons pas vraiment dans la ville, mais plutôt dans les recoins d’une usine-laboratoire qui se trouve dans cette ville. C’est à cet endroit que les acolytes de Satan s’emploient à la préparation de trucs pas très glorieux.

Le château et ses alentours ou l'âme du jeu
Le château et ses alentours ou l’âme du jeu

La première chose qui m’est venue à l’esprit en découvrant les décors et surtout les graphismes de Castlevania : Lords of Shadow 2 c’est qu’ils n’étaient pas à la hauteur d’un jeu sortant en 2014. Surbrillance importante autour des personnages et éléments par exemple.

Mais très vite je me suis laissée gagner par une forme de fascination vis à vis de ce jeu, oubliant bien vite les défauts graphiques pour plonger pleinement dans l’atmosphère sombre et poétique dont ce volet de Castlevania est empli.

Le game-plaie :

Dracula dispose de diverses armes à améliorer telles que le fouet de l’ombre (un fouet constitué de son sang), les griffes du chaos (griffes enflammées bien utiles contres les ennemis en armure et boucliers) et l’épée du néant (épée pouvant entre autre voler de la vie aux ennemis quand ils sont touchés par celle-ci).
A cela s’ajoute diverses capacités et objets qui se gagnent au fil du jeu, à la suite de combats par exemple. On pourra alors se transformer en brume pour franchir certains obstacles, ou encore envoyer des nuées de chauve-souris sur des ennemis pour les distraire.

Quand Dracula s'enflamme il sort les griffes (du chaos)
Quand Dracula s’enflamme il sort les griffes (du chaos)

Au final, entre les améliorations et coups spéciaux, les objets et les capacités on finit un peu par s’y perdre et il est très difficile de tout retenir. C’est assez gênant, car ce trop plein de tout empêche parfois d’être totalement réactif lors de combats avec les Boss où l’on est presque systématiquement amené à jongler avec toutes ces compétences.

Je précise d’ailleurs que ces Boss sont pour la plupart très durs à vaincre, mais que cela se passe heureusement en plusieurs étapes sauvegardées automatiquement au fil du combat.

Des Boss un peu trop coriaces...
Des Boss un peu trop coriaces…

Le jeu reste néanmoins agréable si vous êtes patients et déterminés. On peut dire qu’évoluer dans Castlevania : Lords of Shadow 2 se gagne et se mérite. Le travail n’est pas mâché comme dans nombre de jeux actuels et on en a peut-être plus trop l’habitude.

Cet opus est un mélange de plate-forme, d’aventure et d’infiltration. On peut y voir parfois une petite touche de Prince of Persia ou de God of War.

De manière générale :

Malgré un gameplay un peu trop riche et pas forcément dans le bon sens, un niveau de difficulté qui m’a fait m’arracher les cheveux à maintes reprises et a faillit me laisser sur le carreau, d’où la rédaction de ce test-ament, je me suis totalement laissée transporter par l’obscur raffinement de Castlevania : Lords of Shadow 2.
Bien qu’il soit ardu, c’est franchement un jeu à ne pas manquer. Je précise que je l’ai testé sur Xbox 360 mais qu’il est également disponible sur PS3 et sur PC.

1 COMMENTS

  1. Etonnant, personnellement je l’ai trouvé plutôt facile en prince des ténèbres, j’imagine que c’est une histoire d’habitude.

    Sinon test assez bon 🙂

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