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Lollipop Chainsaw : Le jeu où les zombies partent en sucette

Lollipop Chainsaw est un jeu de type Beat’em all sorti en France le 15 juin 2012 sur Xbox 360 et PlayStation 3, édité par Warner Interactive et développé par Grasshopper Manufacture.
N’oublions pas que le jeu a également bénéficié des talents du réalisateur-scénariste-producteur Hollywoodien James Gunn, à qui l’on doit entre autres le super film SUPER, que je ne peux que vous conseiller, ainsi que le docu-fiction Lollilove. Décidemment, entre James Gunn et les sucettes, c’est une grande histoire d’amour !

Premier constat, alors que je m’apprête à jouer à Lollipop Chainsaw, le jeu ne peut pas être installé sur le DD. Je me fais alors la réflexion qu’il risque de ramer, mais il n’en fut rien.

Au pied des arcs-en-ciel il y a des trésors... Parfois un peu gores...
Au pied des arcs-en-ciel il y a des trésors… Parfois un peu gores…

Préambule :

Tout commence avec une cinématique d’ouverture durant laquelle Juliet Starling, l’héroïne que l’on incarne, nous parle de sa vie.
On fait ainsi le tour de photos accrochées à des panneaux en liège qui, eux, sont accrochés aux murs de sa chambre. On apprend que Juliet est pom-pom girl, qu’elle a deux sœurs, un père un peu Rock’N’Roll et une mère qui n’est pas contre un bon pelotage de fesses…
Aujourd’hui Juliet fête ses 18 ans et son anniversaire est l’occasion de présenter son petit ami, Nick, à sa famille.
Malheureusement tout ne se passera pas comme prévu et la petite ville de San Romero se verra infestée de morts-vivants. On appréciera le clin d’œil à George Romero, à qui l’on doit nombre de films de zombies. Un maître en la matière.
Lors de cette mise en bouche, on est également invité à apprécier les courbes de la jeune fille, que ce soit lorsqu’elle fait des étirements sur son lit en mini short ou encore lorsqu’elle est sous la douche… Néanmoins, il n’y a pas une once de vulgarité dans tout ça. Le cadre est posé. Ca promet d’être fun, complètement barré, très coloré, un poil culotté et gore bien sûr. Promesse tenue ?

La suite :

San Romero est une petite bourgade américaine où la vie suit son cours. Un jour, un élève plein d’amertume et de magie noire ouvre une brèche au dessus du lycée, permettant au « monde putréfié » de s’immiscer dans la ville via des vapeurs de putréfactions, lesquelles contamineront toute vie humaine et animale aux alentours en étant respirées. Il invoquera ensuite les « sombres pourvoyeurs », boss zombies ayant la particularité d’être tous musiciens et que Juliet devra affronter à chaque fin de niveau.

Ici, chaque personnage est présenté sous forme de tableau de style pop art
Ici, chaque personnage est présenté sous forme de tableau de style pop art

Dans la famille Starling je voudrais :

Juliet : Cette fille de tout juste 18 ans est un peu agitée du pompon et adore manger des sucettes. Elle idolâtre son père et chasse les zombies à l’aide de sa tronçonneuse customisée de façon très girly. Elle est folle amoureuse de Nick, son petit copain, et s’habille essentiellement en tenue de pom-pom girl.

Cordelia : Fille aînée âgée de 20 ans, Cordelia a tout d’une dure à cuire. Son arme de prédilection est un fusil de sniper et son kif vestimentaire c’est plutôt le cuir. C’est le seul membre de la famille Starling qui semble un tant soit peu sain d’esprit.

Rosalind : C’est la plus jeune des trois sœurs Starling avec seulement 16 ans au compteur. Elle a une passion démesurée pour les véhicules imposants du genre camions, autobus ou encore certains engins de chantier type boule de démolition. Le problème c’est que Rosalind est complètement hystérique et que sa conduite s’en ressent. Son look se rapproche de celui de Juliet, d’un point de vue coloré et girly.

Le père : Gideon est un biker coiffé à la Elvis et affublé d’une veste zébrée, il est un chouia protecteur avec ses filles. Il n’a d’yeux que pour sa femme et est apparemment considéré comme super sexy par les amies de Juliet. Il manie sa moto comme une arme.

La mère : Vous ferez plus ample connaissance avec Elizabeth le moment venu…

Les autres :

Nick : C’est donc le petit ami de Juliet et avant d’en être réduit au rôle de tête franchement bavarde accrochée à la ceinture de sa copine, il était le parfait cliché du beau gosse sportif du lycée. Ah oui, Juliet a été forcée de décapiter Nick pour empêcher que la contamination n’atteigne son cerveau après qu’il ait été mordu… La magie aidant, le jeune homme « vit » toujours…

Junji Morikawa « Sensei » : Ce petit bonhomme d’origine japonaise est maître en sciences zomboïdes et les enseigne à Juliet. Super chasseur de zombies karatéka, il se bat souvent avec des poissons crus. « Sensei » est un peu obsédé sur les bords, à l’image de Tortue Géniale.

Swan : Elève malaimé au style gothique, il a la haine et de ce fait a invoqué les puissances zombiesques. En bref, tout est de sa faute.

Notons que nous verrons régulièrement chaque personnage cité intervenir au long du jeu, que ce soit dans des cinématiques ou dans certains niveaux, comme par exemple pour aider Rosalind à se défaire des nombreux zombies qui grimpent sur son camion.

Heureusement pour lui, Nick n'est pas une tête à claques!
Heureusement pour lui, Nick n’est pas une tête à claques!

Qui va à la chasse aime les strass :

Juliet fait donc ici tomber les têtes à l’aide de sa tronçonneuse qui a la particularité de renfermer un téléphone de couleur rose. Elle sera d’ailleurs amenée à le décrocher de temps en temps au cours du jeu, cela afin d’écouter les messages laissés par les membres de sa famille sur son répondeur. Ca n’a pas d’utilité. Il s’agit juste de petites parenthèses présentes pour agrémenter quelques passages, mais c’est sans intérêt.
Ici et là, Juliet tombera sur des « Chop2Shop », sortes de boutiques où faire du shopping. Grâce à des médailles obtenues en tuant les ennemis, elle pourra y acheter de nouvelles fringues, des musiques, des techniques de combat ou encore améliorer ses capacités physiques. Des sucettes lui permettront également de restaurer sa santé, mais vous en trouverez disséminées à de nombreux endroits tout au long de la partie sous forme de sucettes géantes. Pas d’inquiétude donc.
Lors des cinématiques ponctuant chaque niveau, Juliet se verra offrir des cadeaux d’anniversaire de la part de sa famille. Elle obtiendra ainsi une « tronçogun », amélioration permettant à sa tronçonneuse de tirer sur les ennemis, et d’autres objets utiles et nécessaires à son avancée.

Voilà ce qui arrive aux élèves un peu trop dissipés!
Voilà ce qui arrive aux élèves un peu trop dissipés!

Le gameplay :

Celui-ci n’est pas sorcier, et même si il y a une certaine variété de combos à retenir, aussi bien aux pompons qu’à la tronçonneuse, ça se passe plutôt bien. La caméra ne se place pas toujours comme on le souhaiterait et on est donc parfois amené à appréhender le jeu sous un angle inconfortable ou que l’on voudrait différent. Hormis ce petit bémol, le gameplay de Lollipop Chainsaw demeure assez fluide et plutôt basique. De nombreux QTE ponctuent ici et là le jeu et c’est franchement agréable. Certains apprécieront les penchés avant de Juliet au moment où celle-ci tronçonne un arbre ou une porte, nous laissant ainsi entrevoir sa petite culotte.
Nick, ou plutôt sa tête, sera également bien utile dans certaines phases de jeu, sa caboche ayant la particularité de pouvoir être déposée sur certains corps de zombies pour franchir différents obstacles
N’hésitez pas à détruire certains éléments du décor tels que les plantes vertes ou encore les bureaux dans les salles de classe, vous obtiendrez ainsi quelques médailles supplémentaires, ça peut aider.
Essayez également de réaliser des « Sparkle Hunting » grâce à un bon vieux combo de derrière les fagots. Cela consiste à décapiter plusieurs zombies en même temps et permet d’obtenir des médailles spéciales.

Multipliez les Sparkle Hunting et vous serez grassement récompensé
Multipliez les Sparkle Hunting et vous serez grassement récompensé

Petits zombies et boss attitude :

Les amateurs de loufoquerie apprécieront ici la large variété de zombies proposée. Le zombie prof voulant encore donner des cours, le zombie cheerleader qui fait la roue et effectue ses chorégraphies, le zombie kamikaze qui porte une ceinture d’explosifs ou encore le zombie joueur de basket. Vous serez d’ailleurs amené, au travers de mini jeux tout aussi loufoques, à jouer au basket avec des têtes de zombies en guise de ballon.
Les boss, tous musiciens comme je le disais plus haut, valent eux aussi le détour. Mention spéciale à Josey, zombie funky complètement barré de la salle de jeux, qui s’exprime avec un vocoder.

Juliet n'oublie jamais de se battre avec grâce...
Juliet n’oublie jamais de se battre avec grâce…

San Romero et ses méandres :

L’action de Lollipop Chainsaw ne reste pas confinée entre les murs du lycée et quelque part c’est peut-être un peu dommage, car c’est l’environnement que j’ai le plus apprécié. L’intérêt du jeu ne réside pas en ses décors, bien que graphiquement celui-ci ne soit pas moche. Grasshopper Manufacture semble simplement avoir manqué d’un peu d’inspiration à ce niveau là ou pour certains niveaux, mais pas pour le reste heureusement. Vous tronçonnerez donc du zombie aussi bien au Stadium, que sur les terres de la O’Bannon Farm, en passant par la Salle de Jeux où vous serez amené à explorer les entrailles des bornes d’arcade.

Quand elle est dans une salle de jeux, Juliet ne flippe même pas
Quand elle est dans une salle de jeux, Juliet ne flippe même pas

On pourrait dire que Lollipop Chainsaw contient 7 niveaux/mondes différents, mais ça n’est pas vraiment le cas. Les premiers et derniers niveaux ne faisant qu’ouvrir et fermer le jeu. Il y a donc seulement 5 vrais lieux à parcourir et à peu près autant d’heures de jeu, ce qui est très court il faut bien le dire ! Pour faire durer le plaisir vous n’aurez qu’une solution : recommencer.
Recommencer au travers des modes Défi, comme le Contre La Montre par exemple, ou en vous essayant au niveau de difficulté dit Impossible, si vous l’osez.
La totalité des récompenses ou extras ne se débloquant pas du premier coup, il est toujours intéressant d’y retourner.

Conclusion :

J’ajoute volontiers et sans hésiter Lollipop Chainsaw à ma liste de jeux préférés. A peine terminé, j’ai eu envie de le recommencer. Si je devais lui donner une note, ça serait sans doute un bon 17/20. Certes le jeu est court, mais son pouvoir addictif est sans équivoque. C’est pêchu, coloré, délirant et fun. Les musiques, oscillant entre rock, hard rock, et mélodies des 80’ sont totalement à leur place.
Néanmoins attention ! Ce n’est pas parce que vous aimez les zombies et êtes un habitué de Dead Rising que vous allez aimer Lollipop Chainsaw. Mais au prix où le jeu se vend maintenant, vous ne prendrez pas un grand risque en vous le procurant !
Alors, enjoy !

4 COMMENTS

  1. Aaaah, ce jeu… C’est celui auquel Lyric-Sama jouait quand on s’est rencontré. Que de souvenirs, trucider des zombies, avec une pompom girl courtement vêtue, à la tronçonneuse, sous les yeux ébahit des enfants…

    Globalement, je ne suis pas fan des jeux de zombies, mais ce jeu est une sorte d’ovni dans le genre, n’hésitant pas à jouer de tous les clichés et d’exploiter un gore soft qui au final renforce l’ambiance d’humour du jeu. C’est une pépite, je trouve :/

    • C’est beau ce que tu dis mon ami! En effet, on s’est rencontré devant ce jeu, il y a plus d’un an et demi maintenant… PAR CONTRE MON PSEUDO C’EST LIRYC-SAMA!! LE I AVANT LE Y!! TIENS LE TOI POUR DIT!

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