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Ma déclaration d’amour à Christine and the Queens

Jusqu’à hier, Héloïse Letissier, aka Christine and the Queens, était une artiste que je ne connaissais pas.
Bien sûr, son nom de scène résonnait ici et là et la pochette de son album trônait sur la page d’accueil de Deezer où je me rends plusieurs fois par jour. Non, je ne fais pas de publicité… Je m’exprime, c’est tout.
Quoi qu’il en soit, je voyais Christine and the Queens s’ajouter petit à petit aux bibliothèques musicales de mes amis, ce qui m’exaspérait un chouïa. Encore un phénomène de mode pensais-je… Si on ajoute à cela que je n’écoute rien de français, c’était, pour Christine, forcément perdu d’avance. Elle ne me séduirait pas.

Mais hier soir, c’est arrivé. J’ai finalement décidé de lancer l’album Chaleur Humaine de Christine and the Queens. Peut-être pour chasser un peu de ce froid autour de moi… Peut-être parce que je ne voulais pas mourir idiote… Peut-être parce qu’il devait en être ainsi, tout simplement.

L'album
L’album

« iT » commence. Les premières notes me pénètrent. S’insinuent lentement… Et puis sûrement. Elles ne me quittent plus à présent. Christine flirte avec moi.
« Saint Claude ». L’évidence prend place. Désormais Christine m’étreint. Je ferme les yeux. Sa voix s’envole, s’élève, me vole, m’enlève… Les mots trop longtemps bloqués… Se posent à nouveau sur le papier…
« Christine ». Le coup de grâce. L’évidence, doublée de la certitude que Christine ne me quittera pas. Je me perds en elle et j’adore ça.

Le reste pourrait encore me décevoir, on ne sait jamais mais ce n’est pas le cas. A 11 morceaux du début, c’est reparti. Je relance la machine et je m’emballe toujours autant.
Les phrases, si bien tournées. La voix, des envolées. La musique, aérienne et aérée.
Le tout fait de l’album Chaleur Humaine de Christine and the Queens un disque de chevet addictif et épuré.

Mon crayon ne me quitte plus depuis hier soir. Des fragments d’éden épousant à présent le noir. Délestée de l’obscur par Christine, c’est tout un monde qui se dessine.

1 COMMENTS

  1. « Un seul de tes poignets est tatoué
    Défiguré par ta manche
    Le lion ne sourit qu’à moitié
    A mes solitudes immenses
    Ton visage ne sera jamais entier
    Comme tu regardes au-dehors
    J’emporte un portrait dévoré
    Douleur destin bord à bord ».

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